Paulhenc

Paulhenc est située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Aux confins méridionaux du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, c’est encore un territoire sauvage et champêtre entre les gorges de la Truyère et les Monts du Cantal.

Maison des Fontanges.

Cette maison appartenait à Annet de Fontanges, protonaire apostolique, prieur de Paulhenc, seigneur de Las Douloux, Raulhac et Puech Mourier.

Linteau de porte sculpté et armoiré, daté de 1561

Église Saint-Saturnin

L’église initiale date du XIIe siècle mais s’est agrandi du portail sud au XVe siècle ; des chapelles et contreforts au XVIe siècle ; de la tourelle d’escalier en 1613 ; de la sacristie et des vitraux de Mailhot en 1892 et de Gesta en 1876.

A gauche, la vierge surplombe une demi-sphère argentée que parcours à l’horizontale un serpent

Saint Saturnin et saint Roch

Chapelle Notre-Dame de Turlande

De la motte castrale est encore visible le fossé défensif, qu’on longe au nord pour accéder au point de vue et témoigne encore de la présence de l’ancien château.


Cette forteresse, occupée par des mercenaires au service des Anglais pendant la guerre de Cent Ans, encore attaquée dans la deuxième moitié du XVIe siècle au moment des guerres de Religion, se trouvait à l’état de ruine quand, en 1643, le prince monégasque Honoré II Grimaldi (1597-1662) reçut de Louis XIII le comté de Carladès, devenant alors le propriétaire de la châtellenie de Turlande. (In flyer de OT)


Le petit édifice religieux, construit à proximité de la forteresse dans la deuxième moitié du XIIIe siècle, fut la chapelle du château ; chapelle seigneuriale des Turlande, une famille locale dont saint Robert, moine bénédictin du XIe siècle, fondateur de la Chaise-Dieu, est sans doute aujourd’hui le membre le plus connu. (In flyer de OT)

Retable « baroque rustique » à 3 niches, du XVIIe siècle et autel du XIXe siècle
Statue dite Notre-Dame de Turlande : Vierge en majesté

Copie de la statue originale du XIIe siècle qui est en bois de tilleul : polychrome (H=68 ; la=28) en cours de restauration pour être déposée dans un musée (Œuvre de saint Robert, fondateur de la Chaise-Dieu).


Cette Vierge à l’Enfant, en bois de tilleul, polychrome et doré, était la statue principale du retable. Vierge en majesté de la période romane (XIIIe siècle), elle possède toutes les caractéristiques du genre.
Elle est présentée assise avec sur ses genoux l’Enfant Jésus qui tient le Livre des Écritures.
Un voile-manteau couvre sa robe. Frontalité, symétrie, hiératisme caractérisent la production de cette époque.
La légende raconte que Notre Dame de Turlande aurait été trouvée dans le bois de la Bannide ou au creux d’un rocher.
Tout d’abord transportée dans l’église de Paulhenc, elle ne voulut pas y rester. On plaça alors la statue sur un chariot attelé pour qu’elle choisisse elle-même le lieu où elle souhaitait demeurer. La chapelle fut construite pour abriter la statue, à l’endroit où s’arrêta le char à bœufs.
Nombre de miracles ont été attribués à la Vierge de Turlande.
Elle guérissait les enfants paralysés et ceux qui avaient du mal à marcher. En remerciement, jambes en cire et béquilles ornaient autrefois les murs de la chapelle. (In flyer de OT)

Saint Blaise et Sainte Marie Madeleine
Colonnes torsadées du retable CREUSES


Chapelle de Turlande. Jean-Paul Agosti Ateliers Simon Marq (2022)
Le site perché et isolé de la chapelle de Turlande ainsi que la verticalité de cette baie ont inspiré le peintre Jean-Paul Agosti, qui a fait figurer une représentation de l’élévation cosmique sur ce vitrail. Quatre couleurs, froides en bas et chaudes en haut évoquent la Terre, l’Eau, l’Air et le Feu. Trônant au centre de ces quatre éléments réunis composant l’univers, un monogramme est dessiné. Il s’agit du Chrisme, symbole du Christ entouré par les lettres grecques alpha et oméga symbolisant la totalité, le commencement et la fin. Ce vitrail dépeint donc l’univers qui prend place autour de Dieu. Pour le réaliser, quatre techniques ont été employées par l’atelier Simon Marq, un des plus anciens de France : le verre plaqué, l’émail, la gravure à l’acide et le sablage. Ces différents processus permettent de rendre au mieux les motifs aquarellés de la maquette originelle. (In flyer OT Lumière sur le vitrail)

Pour en savoir plus… Clic ci-dessus

A voir :
Le château d’Estresses (privé) : milieu du XVIIe, XVIIIe siècle.
Le château appartenait en 1708 à François de l’Éparvier, seigneur de Paulhenc, dont le fils Charles avait épousé Jeanne de Sistrières, dame de Las Douloux.


Portfolio

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samedi 30 novembre 2024
par  gs

Le saint Roch de Paulhenc (Cantal)

Le saint Roch de Paulhenc en l’église Saint-Saturnin

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