Varennes sur Allier

Varennes-sur-Allier est une commune située dans le département de l’Allier en région d’Auvergne-Rhône-Alpes.

Histoire

Les restes d’un pont sur l’Allier daté du 3ème siècle apr. J.-C., et des centaines d’objets déposés au musée départemental de Moulins révèlent l’existence sur le site de la ville d’une agglomération gallo-romaine, dont les habitants semblent avoir joui d’un niveau de vie assez élevé, peut-être dû à l’exploitation du calcaire de Forterre (four à chaux, production de céramiques fines à glaçure plombifère et de petites figurines de terre cuite blanche). Ce site, alors appelé Vorogio dans le quartier dit de Vouroux, aujourd’hui occupé principalement par la place du même nom.
Des monnaies de l’époque mérovingienne ont été trouvées, marquées Vorogio (Vouroux), ainsi qu’un sarcophage pouvant indiquer l’existence de la paroisse Saint-Pierre de Vouroux dès le haut Moyen Âge.
Au 11ème ou 12ème siècle, est construite, sur les hauteurs de Chazeuil, la chapelle dédiée à Notre-Dame de la Ronde, aujourd’hui le plus ancien bâtiment de la commune.
Il semble que, plus tard, la ville ait été donnée en fief à la maison de Bourbon, puisque c’est au duc Louis II (1336-1410) qu’elle doit les fortifications du 14ème siècle, dont subsiste la tour de la Poterne au-dessus de la rive droite du Valençon, le petit cours d’eau qui la borde.
Cette qualité de ville close, sur l’une des routes les plus importantes du royaume, n’offrait pas seulement des avantages et valut par la suite à Varennes de figurer dans l’histoire de plusieurs guerres civiles et dans la chronique des grandes épidémies.
En 1440, la ville est assiégée par le roi Charles VII contre lequel s’était rebellé le cinquième duc de Bourbon.
En 1591, inversement, c’est par sa fidélité au roi Henri IV que Varennes se distingue au terme des guerres de religion ; le souverain offre quatre ans plus tard aux habitants la cloche qui sonne toujours les heures du haut du beffroi de l’Hôtel de ville.
À la fin du 17ème siècle, la population du bourg n’était plus que de 400 personnes et l’intendant Le Vayer pouvait décrire la cité comme « une petite ville ruinée par les grands passages de gens de guerre, qui ont fait déserter la plupart de ses habitants ».
Il semble qu’une certaine prospérité soit revenue au 18ème siècle : on en trouve un indice dans l’ouverture d’un bureau de poste dès 1747, et quelques belles maisons du centre-ville en portent aussi témoignage.
C’est au début de la Révolution que la commune fut formée, par la réunion à Varennes des paroisses voisines de Vouroux et Chazeuil, et elle devint, dès 1790, un chef-lieu de canton.
La commune est reliée au chemin de fer en 1853 lors de la mise en service du tronçon Moulins à Varennes-sur-Allier de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache.

Eglise sainte Croix.

Eglise de style néo-roman de 1881.
Cet édifice à trois nefs terminées par des absides, sans transept et avec clocher sur la façade, se distingue par la disposition des contreforts de ses nefs latérales implantés à l’intérieur. Ils forment à chaque travée un renfoncement capable de recevoir un autel ou un confessionnal.
Un carreau de faïence de Gien (1884) orne le tympan des portes latérales.
Le clocher héberge une cloche de 900 kg appartenant autrefois à l’ancienne église Saint-Pierre-de-Vouroux.
Un tableau signé Fernand Blayn en (1886) représente l’enterrement d’une jeune fille et un village non identifiés.


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mercredi 26 février 2014
par  gs

Le Saint Roch de Varennes sur Allier

Le saint Roch de Varennes sur Allier en l’église Sainte Croix