Marseille - 2ème arrondissement (La Major)
Marseille, la cité phocéenne
2000 ans d’histoire…
Selon la légende de Gyptis et Protis, au cours d’un banquet, le roi Nann offre la main de sa fille Gyptis au phocéen Protis, ainsi qu’un territoire pour y fonder le comptoir grec de Massalia.
Marseille c’est d’abord un port.
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La Major
La Cathédrale de la Major ou Basilique de Sainte Marie Majeure se dresse sur une esplanade, un peu à l’écart du centre-ville, entre le Vieux Port et le nouveau port de commerce et à proximité du quartier de la Joliette, du Fort Saint-Jean et du futur Musée National des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM).
La première pierre de la cathédrale a été posée le 26 septembre 1852 par le prince Président Louis-Napoléon Bonaparte et c’est l’architecte Léon Vaudoyer qui en a tracé le plan en croix latine dans le style romano-byzantin. La nouvelle Major s’élève à l’ouest des vestiges de l’ancienne cathédrale romane la vieille Major.
" On n’aurait pu rêver un plus majestueux piédestal, que celui sur lequel s’élève la nouvelle cathédrale de Marseille. C’est une immense et imposante terrasse montant jusqu’à neuf mètres au-dessus des quais de la Joliette. Et puis ces arceaux, formant le mur de soutènement du terre-plein, quoique d’un style différent, vus de loin, entrent dans l’harmonie des lignes du monument. On dirait un temple avec son socle, apporté là sur les bords de la mer, tout d’une pièce, comme les réductions d’églises, que les vinaigiers du Moyen Age, plaçaient entre les mains des saints bâtisseurs de sanctuaires. Peu de visiteurs résistent, avant de contempler l’église, au plaisir d’admirer le panorama dont elle est le centre. En avant, on aperçoit les bassins du nouveau port et la jetée gigantesque qui les protège. En arrière se détache le fort Saint-Jean, le Pharo, la nouvelle batterie. En pleine mer, enfin, attirent les regards : le château d’If, les îles de Pommègues et de Ratonneau, reliées entre elles par une chaussée formant le port de la quarantaine. Les lignes du monument se détachent graves et vigoureuses, sous la vive lumière du soleil méridional. Les cinq dômes qui s’élèvent au-dessus des toitures, brisent la monotonie de leurs vastes surfaces et donnent à l’édifice le caractère religieux de la prière, montant vers le ciel pour en faire descendre la protection divine." (François Durand, secrétaire du comité de l’art chrétien, 1877) |
Sainte-Marie-Majeure (souvent appelée « la Major ») est la seule cathédrale édifiée en France au XIXe siècle (où l’on n’en avait pas construit depuis deux siècles). Elle est considérée comme l’une des plus grandes cathédrales bâtie dans ce pays depuis le Moyen Age. Ses dimensions, comparables à celle de la basilique Saint-Pierre de Rome lui permettent d’accueillir 3.000 personnes.
La façade est composée d’un vaste porche de 20 m de hauteur, flanqué des deux tours clocher.
De gauche à droite : Marie Madeleine par Allard, Lazare par Maniglier, Pierre par Pascal, Jésus par Guillaume, Paul par Tournier, Maximin par Gaudran et Marthe par Cabuchet.
Avec son appareillage de pierres alternativement vertes et blanches, cet édifice d’inspiration byzantine (mosaïque, dômes et coupoles) juxtapose des éléments romains et gothiques.
Un ensemble architectural impressionnant, structurée comme un édifice tripartite composé d’un portique monumental encadré de deux tours, d’une nef imposante et d’un massif groupant les sanctuaires.
La cathédrale de la Major ou basilique de Sainte-Marie-Majeure de Marseille a été construite entre 1852 et 1893. Cette cathédrale est unique avec son architecture en marbre et en porphyre, elle est aussi appelé "pyjama" par les Marseillais.
La cathédrale de la Major a une longueur de 142 mètres ; les tours du portique ont 60 mètres de haut ; la nef s’élève à 20 mètres ; la coupole centrale culmine à 70 mètres pour un diamètre de 17,70 mètres, ce qui en fait la sixième du monde. Le chœur est ceint d’un très long déambulatoire bordé de chapelles rayonnantes.
L’actuelle église de la Major est l’ancienne cathédrale de Marseille. C’est la plus ancienne église de Marseille.
Les immenses voûtes des trois travées de la nef s’élèvent tandis que le transept et le chœur sont éclairés par un puits de lumière
Les coupoles de la nef et de l’abside sont peintes d’une couleur voulant rappeler l’or.
technique : sculpture désignation : groupe sculpté : Sainte Véronique et le Christ localisation : Provence-Alpes-Côte d’Azur ; Bouches-du-Rhône ; Marseille édifice : cathédrale Notre-Dame-de-la-Major dénomination : groupe sculpté dimensions : h = 135 ; l = 275 iconographie : sainte Véronique ; Christ auteur(s) : Carli Auguste (sculpteur) siècle : 20e siècle date(s) : 1900 historique : Œuvre du sculpteur marseillais Auguste Carli. protection MH : 1978/05/19 : inscrit au titre objet propriété : propriété de l’Etat type d’étude : liste objets inscrits MH ; inventaire du mobilier de la cathédrale copyright : © Monuments historiques date versement : 2012/12/18 Référence : PM13002157 (In www.patrimoine-de-france.org) |
Sur le parvis de la cathédrale de la Major, la statue la plus célèbre de Marseille est celle de Mgr de Belsunce. Réalisée par Joseph Marius Ramus, en 1853, elle se trouvait primitivement sur le cours éponyme.
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Les anciens docks
J’avais envie d’aller me perdre dans Marseille. Dans ses odeurs. Dans les yeux de ses femmes. Ma ville. Je savais que j’y avais toujours rendez-vous avec le bonheur fugace des exilés (Jean Claude Izzo, Vivre fatigue, ed. Librio) |
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Promenade entre terre et mer, la passerelle en béton, tendue entre deux mondes.
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Le fort Saint Jean |
C’est la sardine qui a bouché le port de Marseille |
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Les saints Roch de Marseille en la cathédrale La Major