Bellegarde du Loiret

La ville tient son nom de Bellegarde du Loiret depuis le 6 août 1645 par le duc de Bellegarde. La ville s’appelait alors Choisy aux Loges (16ème siècle) et auparavant Soisy aux Loges (12ème siècle) : la forêt des Loges recouvrait alors l’emplacement actuel de la ville.
En 1692, le duc d’Antin, fils légitime de la marquise de Montespan, 2nde favorite du roi Louis XIV, achète Bellegarde à la veuve de Pardaillan, sa tante.




Les souvenirs du passage de la marquise de Montespan sont nombreux à Belleville : reliquaires de bois doré (chapelle nord) ; les écuries (les plus luxueuses d’Europe) ; le pavillon « Dôme ou porte triomphale des écuries » ; le pavillon du jardinier (actuellement le Café du château) ; le pavillon de la Salamandre (actuellement la mairie) ; etc.
Le duc d’Antin, perça le donjon de grandes baies pour le réserver à ses hôtes de marque : Louis XIV, Louis XV, le Régent, le roi Stanislas et Voltaire.
Bellegarde est à 48 km à l’est d’Orléans

Eglise Notre Dame

Les chanoines réguliers augustiniens venus du couvent de Saint Jean de Sens ont défriché le marécage pour exploiter le terroir. Ils ont entrepris en 1124 la construction de l’église.
Un donjon a également été édifié dont il ne reste qu’une colonne, ornée d’épaisses volutes, découverte dans une salle basse lors des derniers travaux de restauration.
C’est au 13ème siècle que l’église Notre Dame s’est agrandie de 2 chapelles : une au nord et l’autre au sud.


C’est le « plus beau spécimen régional d’art roman après la basilique de Saint-Benoît-sur-Loire ». Au tympan, la pierre monolithique proviendrait d’un sarcophage carolingien.

La symbolique sur les corbeilles des chapiteaux : six personnages et trois animaux portail A gauche sur la colonne torsadée : animaux ♦ Un âne qui figure l’ignorance de Dieu ♦ Un chien qui figure la haine, la violence et la colère ♦ Un porc qui figure les turpitudes charnelles Sur la colonne non travaillée : 3 bonhommes : ♦ Ils sont malades. Ils ont un visage repoussant et ils se frottent le ventre. Ces 3 hommes représentent le pécheur livré, jour et nuit, à ses remords sur terre. A droite : Sur la colonne sculptée d’un zigzag, ces mêmes petits personnages (après la mort) sont roulés en boue, ont un visage douloureux. Ils roulent au tréfonds des enfers. A tout cela il existe un seul remède : entrer dans cette église, c’est ici et seulement ici que les pécheurs sont justifiés. Juste avant de passer la porte, vous apercevrez sur votre droite une tête de loup sortant d’un feuillage, auparavant peint en vert, que l’on surnomme « le loup vert » et qui représente ’l’ouvert-ure" de l’église sur le monde. (In brochure de l’OT de Bellegarde du Loiret) |





La charpente en châtaignier se distingue par des poutres peintes de style Napoléon III.





Chapelle latérale dite « de la Vierge » du 13ème siècle. Le retable en plâtre est du 14ème siècle et la statue de la Vierge du 17ème siècle.
Derrière cette chapelle s’ouvre la chapelle du 17ème siècle dite « du Président ».

technique : peinture désignation : tableau : Vierge l’enfant et sainte Geneviève (la) localisation : Centre ; Loiret ; Bellegarde édifice : église dénomination : tableau matériaux : toile (support) description : Ecole Française dimensions : h = 190 ; la = 210 état : œuvre restaurée source figurée : Berrettini Pietro, dit : Cortonne Pierre de (d’après, peintre) stade création : copie Siècle : 17e siècle historique : Copie d’après pierre de Cortone. Provient du château de Bellegarde résidence du duc d’Antin. protection MH : 1906/10/29 : classé au titre objet propriété : propriété de la commune ? type d’étude : liste objets classés MH copyright : © Monuments historiques, 1992 date versement : 1992/11/25 Référence : PM45000071 (In www.patrimoine-de-france.org) |
Le duc d’Antin a fait adapter l’œuvre pour devenir la Vierge, l’Enfant Jésus et Sainte Solange. Mais on peut y voir les deux premières favorites de Louis XIV posant l’une à côté de l’autre. Madame de Montespan a servi de modèle pour la Vierge et Louise de la Vallière, pour Sainte Solange.
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technique : peinture désignation : tableau : la Descente de Croix localisation : Centre ; Loiret ; Bellegarde édifice : église dénomination : tableau matériaux : toile (support) description : Ecole Française dimensions : h = 330 ; la = 140 Iconographie : Descente de Croix état : ouvre restaurée auteur(s) : Lebrun Pierre (?, peintre) Siècle : 17e siècle historique : Ce tableau a été donné à l’église de Bellegarde par Gauthier de Bestigny, président au Parlement de Paris, avant dernier propriétaire du château de Bellegarde de 1750 à 1768. Il décorait la chapelle de Saint-Joseph. Ce tableau a été gravé par Audran. L’estampe porte l’indication de Pierre Lebrun. protection MH : 1906/10/29 : classé au titre objet propriété : propriété de la commune type d’étude : liste objets classés MH copyright : © Monuments historiques, 1992 date versement : 1992/11/25 Référence : PM45000072 (In www.patrimoine-de-france.org) |

La statue de Jeanne d’Arc est l’œuvre de Charles Desvergnes.

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Le saint Roch de Bellegarde du Loiret
Le saint Roch de Bellegarde du Loiret en l’église Notre Dame
Saint Roch et Saint Hubert : Tableau réalisé par les ateliers royaux à la demande du Duc d’Antin, Surintendant des Bâtiments du Roi Louis XIV en 1708.