Puy Saint Gulmier
Le Puy Saint Gulmier gîte filonien, à cheval sur les communes de Sauvagnat et de Puy Saint Gulmier, situé dans le grand sillon houiller au Nord de Messeix, ce gisement d’âge stéfanien est fortement bouleversé et faillé.
Il est essentiellement connu pour la houille que l’on y a extraite mais aussi par les magnifiques fluorines bleues foncées renommées dans le milieu minéralogique.
La butte volcanique d’une centaine d’hectares domine la campagne environnante. De la table d’orientation, elle offre une vue exceptionnelle sur la chaîne des dômes, le massif du Sancy et le plateau de Millevaches en Limousin.
Histoire
L’occupation humaine est probablement très ancienne comme en témoigne le proche dolmen de Saint-Etienne des Champs qui domine les gorges du Sioulet.
En 1857, des cultivateurs ont découvert près de Neuvialle sept médailles gauloises en or, deux médailles d’argent, une monnaie consulaire et un quinaire de l’Empereur Majorien.
Près du village du Four a été découvert un four à tuiles à rebords (1957).
Des tronçons de voie romaine ont également été répertoriés près des villages des Pauses et du Four.
A l’époque médiévale, situé au sommet de la butte, le château se composait de quatre tours placées à chaque angle du corps de logis et d’une petite tour centrale servant d’escalier. En 1604, il fut détruit par un incendie et vers 1860 il ne restait qu’une tour en ruine avec un corps de logis en très mauvais état.
La seigneurie resta aux de Chaslus du 12ème au 14ème siècle. En 1513, Louise de Chaslus, dame du Puy-Saint-Gulmier, épousa Jean de Bosredon, baron d’Herment et leurs descendants se succédèrent jusqu’à la Révolution.
Gabriel-Annet de Bosredon, marquis de Puy Saint Gulmier fut le dernier sénéchal de Clermont-Ferrand qui présida l’assemblée de la noblesse d’Auvergne en 1789
Eglise saint Georges, anciennement Saint Gulmier.
L’église de Puy-Saint-Gulmier se situe sur un promontoire naturel caractéristique des vallées auvergnates. Elle domine les 21 hameaux de la commune qui rassemblent 140 habitants.
A l’origine chapelle du château féodal de la baronnie de Puy-Saint-Gulmier, la construction du bâtiment débute au 12ème siècle autour du chœur dont on mentionne l’existence dans une bulle papale de Lucius III datant de 1182.
Ensuite, au 19ème siècle, un clocher terrasse est érigé, ainsi que deux chapelles attenantes au chœur afin d’accompagner d’évolution démographique due au développement des activités minières.
L’église a la particularité atypique en Auvergne d’avoir un puits situé dans la nef.
Sa toiture est en lauzes et on peut observer un puits situé dans la nef.
Hagiographie : Saint Gulmier ou Baldomer
Son nom serait une déformation du nom germanique waldemar, latinisé en baldomerus.
Humble forgeron, il fut remarqué par l’abbé de Saint-Just de Lyon « comme de l’or caché sous la cendre ». L’archevêque gandésic l’ordonna sous-diacre et, après sa mort, les miracles fleurirent sur sa tombe.
Sa paroisse natale (42330 saint-galmier) prit son nom par la suite.
(Source : paroisse saint timothée en forez).
Hagiographie : Saint Galmier (baldomerus, 27 fécrier) Gulmier, Baldomer, Waldemar
Serrurier ou forgeron à Auditiacus (saint Galmier) où Viventius, abbé de saint-Just, le rencontra et l’emmena dans son monastère de Lyon. Ordonné sous-diacre, il mourut à saint-Just en 650.
Son tombeau devint un but de pèlerinage jusqu’à sa destruction par les huguenots. Cependant, une translation antérieure avait eu lieu au monastère de Savigny près de L’Arbresle… Il est encore l’éponyme de P.uy-saint-Gulmier en auvergne. Il est le patron des forgerons."
(Source : grand livre des saints cultes et iconographie en occident de jacques Baudoin)