Lanslevillard

Petit village de montagne, Lanslevillard est construit au cœur du massif de la Vanoise dans le département de la Savoie.
La Commune est positionnée sur le tracé de la Via Francigena, ancienne voie de passage et zone d’échanges commerciaux, entre les mythiques cols de l’Iseran et du Mont-Cenis. Habité depuis de nombreux siècles, le territoire Villarin compte un patrimoine religieux bâti important et reconnu en France et en Europe.
Au pied du Mont-Cenis, le village montagnard de Lanslevillard est fier de ses chapelles et de son église.

Eglise Saint Michel

Style baroque savoyard.

Citée dès 1126, elle présente un très beau mobilier de l’Art Baroque Savoyard des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, propre aux villages de Haute-Maurienne.

Son mobilier est constitué, en partie, d’un retable du Rosaire sous forme de diptyque daté de 1626 et signé par Jean Clappier de Bessans.
Les retables de Saint-Joseph et du maître-autel sont caractéristiques de l’art développé par les moines bénédictins de Saint-Michel de la Cluse.

On observe aussi un dôme au-dessus de la nef.

Landry, curé à Lanslevillard au Xe siècle, se noie dans l’Arc à Bonneval. La légende dit que son corps s’est miraculeusement retrouvé ici, à Lanslevillard et que les cloches se sont mises à sonner sans que personne ne soit intervenu. La châsse qui contient ses reliques se trouve ici dans la chapelle Saint-Joseph.
Saint Landry était invoqué pour se protéger de la sécheresse.

Sur le clocher, sous une petite cloche, se trouve un cadran solaire portant inscrite la date de 1745 et la devise partiellement effacée sur laquelle le soleil dit au cadran " De mane usque ad vesperam finies me «  : » Du matin au soir, tu me borneras ".
Sur la face à gauche de ce grand cadran, on en trouve un plus petit qui pourrait être le cadran du soir.

Douze chapelles sont recensées sur la commune, dont la chapelle Saint-Sébastien (classée « Monument Historique » depuis 1896), connue pour ses peintures murales datant du XVe siècle et retraçant sous forme de bande dessinée la vie du Christ et de saint Sébastien.
Ces chapelles ont toutes été restaurées et peuvent être visitées. Chacune rappelle le mode de vie des habitants du village au fil de l’Histoire (Préhistoire, moyen-âge…) ou la pratique de certaines activités (peinture murale, agro-pastoralisme…).

  • La chapelle Saint-Roch

    Elle est le point de départ des Chemins de l’Histoire. Le promeneur y trouvera tous les renseignements nécessaires au circuit. Vous y découvrirez des objets de culte et des éléments statuaires (XVIe et XVIIe siècle), ainsi que des objets issus de tombes gallo-romaines.

  • La chapelle Saint-Sébastien et l’église paroissiale

Classées monuments historiques, ce sont des éléments exceptionnels du patrimoine Villarin. Les richesses qu’elles renferment : peintures murales, retables et statuaires, sont remarquables et méritent les commentaires d’un guide.

  • La chapelle Saint-Etienne

Connaissez-vous l’origine des pierres à cupules ? La chapelle Saint-Etienne vous livrera des pistes de réflexions sur leur origine.

  • La chapelle Saint-Antoine

Pourquoi la chapelle Saint-Antoine est-elle située à l’alpage de Vallonbrun à 2290 mètres d’altitudes. Serait-ce l’origine de son nom ? Découvrez la réponse grâce à l’exposition qu’elle renferme.

  • La chapelle Saint-Jean-Baptiste

Elle abrite une initiation aux techniques de la peinture murale pour mieux comprendre celles qui, depuis le XVe siècle, ornent les murs de la chapelle Saint-Sébastien.

  • La chapelle Saint-Pierre

Au travers de la chapelle Saint-Pierre, l’histoire de Lanslevillard vous est dévoilée :
• Lanslevillard dans la première moitié du siècle
• La guerre à Lanslevillard
• L’après-guerre
• Le tourisme