Golinhac
Près du village, à 684 m d’altitude, le Puech de Regault offre un magnifique panorama sur la vallée d’Entraygues, la Viadène, les monts d’Aubrac et d’Auvergne. Surnommé également "la colline du regard", on peut y voir le Plomb du Cantal (Auvergne) par beau temps.
Golinhac : il devrait s’agir d’un nom de personne avec le suffixe –iacu « propriété de » accolé au nom du propriétaire romain appelé Gollinus à l’époque romaine.
Ce village-étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle domine les gorges profondes du Lot.
Le village, dès le 11ème siècle, était sur une voie de passage car un lieu-dit était intitulé « l‘Estrade ». Fondation des romains dès le 11ème siècle avec des origines carolingiennes, il fut le site d’une viguerie.
A l’entrée du village au sud-est, une croix en pierre du 15ème siècle, certifie une fois de plus la relation étroite avec le pèlerinage de Saint-Jacques.
Elle représente une Vierge à L’Enfant aux pieds du Christ et, sur le fût, sculpté dans la pierre, un petit pèlerin coiffé d’un chapeau, tient fermement un énorme bourdon à la main droite.
Eglise Saint Martin
Elle conserve des assises romanes d’un prieuré bénédictin qui dépendait au XIe siècle de l’abbaye de Conques. On peut y voir un très bel autel.
L’église pré-romane avec des annexes gothiques servit comme église fortifiée jusqu’au 17ème siècle.
L’église de Golinhac est constituée de moellons de moyen appareil majoritairement en granit, d’autres de grès, et d’un crépi qui masque et désavantage ce bel édifice.
Les mêmes matériaux se retrouvent pour les arcs, nervures, encadrements, auxquels vient s’ajouter le calcaire.
Articles publiés dans cette rubrique
par
Le Saint Roch de Golinhac
Le Saint Roch de Golinhac en l’église Saint Martin