Toulouse
Place du Capitole
A la fois Théâtre du Capitole, Mairie de Toulouse et quasi-musée, le Capitole est le monument emblématique de Toulouse.
Sa construction a été décidée par les Capitouls en 1190, afin d’y établir le siège du pouvoir municipal. Il est l’emblème de la ville et c’est l’emplacement du pouvoir municipal depuis plus de huit siècles
Ce sont les capitouls qui décident en 1676 de la création d’une Place Royale au cœur de la cité et afin de contourner le Parlement de Toulouse, qui s’oppose au projet, ils incluent dans le plan de la place une statue du roi Louis XIV, qui donne lui son accord.
Il faut attendre 1730, soit quinze ans après la mort de Louis XIV, pour que le plan de la place soit dressé par le peintre Antoine Rivalz.
En 1739 la place est agrandie et prend sa forme actuelle en 1850.
Salle des Illustres
Au premier étage du Capitole
Benjamin-Constant : L’entrée d’Urbain II à Toulouse en 1096 François, Jean-Baptiste, Benjamin, Constant, dit Benjamin-Constant est né à Paris en 1845. A deux ans, il est recueilli à Toulouse par ses tantes après le décès prématuré de sa mère. En 1860, il suit l’enseignement du vieux maître Caripuy à l’Ecole des Beaux-Arts de Toulouse de même que de nombreux autres artistes qui deviendront les fleurons de ce qu’il est convenu d’appeler « l’Ecole Toulousaine ». En 1867, il s’installe à Paris, entre dans l’atelier de Cabanel et présente rapidement des œuvres au Salon, qui sont très appréciées du public. Après la guerre franco-prussienne de 1870, plusieurs voyages au Maroc et en Espagne sont déterminants pour son art, l’évolution de sa palette et font de lui un très grand coloriste. Il connaît le succès, la fortune et les honneurs avec une rapidité étonnante. Il est un des premiers artistes français à aller au Nouveau Monde où il s’illustre par sa production picturale et influence très fortement les jeunes peintres canadiens et américains. A son retour à Paris, il est un des portraitistes les plus recherchés de la Haute Société. II reçoit, la même année, en 1899, la commande du portrait du Pape Léon XIII et est choisi pour celui de la reine Victoria. Cette dernière œuvre, consécration de sa vie d’artiste, est accueillie avec enthousiasme par le public anglais. Il meurt en 1902, à cinquante-sept ans. Un éclairage tout particulier est porté sur le tableau de Benjamin-Constant L’entrée du Pape Urbain II à Toulouse qui tant par son sujet historique - le lancement de la première croisade - que son côté anecdotique lié aux multiples péripéties qu’il a connues avant son installation définitive dans la Salle des Illustres répond parfaitement au thème « Histoire, histoires ». A la fin du XIXe siècle, le Moyen-Age a été remis à l’honneur par différents courants artistiques. Faire référence à un sujet emprunté à cette période est très fréquent et caractéristique de la peinture d’histoire. Benjamin-Constant a, dit-on, fait une étude historique très sérieuse de la scène qu’il souhaitait représenter. C’est à Clermont qu’en novembre 1095, Urbain II lance la Ve croisade – Dieu le veut ! - son appel a eu un formidable retentissement sur la classe guerrière. Les nobles mais aussi les petits gens ne supportent plus que la ville sainte, Jérusalem, soit violée par les Infidèles et sont prêts à prendre les armes. Le Pape vient à Toulouse, en 1096, pour s’assurer du soutien du comte Raymond de Saint-Gilles. L’artiste a su magnifiquement traduire la formidable énergie papale et camper le décor. A cette époque, le Pape se déplace à cheval aussi bien pour les grands voyages que pour les « entrées » solennelles dans les villes épiscopales, abbayes ou résidences seigneuriales. La suite pontificale est toujours très nombreuse. Le cérémonial est très étudié. Le prélat est entouré de « ses » cardinaux, archevêques, évêques et laïcs et s’avancent, en procession quasi-impériale, à travers une foule immense, désireuse de vivre un tel événement et d’accompagner un peu le cortège. Il est coutumier à la fin du XIXe siècle, que les artistes prennent leurs contemporains pour modèles. Benjamin-Constant s’est représenté lui-même comme un des porteurs du dai papal. C’est le jeune homme imberbe, à l’extrémité droite du tableau. On reconnaît également Georges Leygues, alors Ministre de l’Instruction Publique ainsi que Alfred Chauchard, Directeur des Magasins du Louvre sous les traits d’Urbain II. Alfred Chauchard, ami du peintre, est un très grand collectionneur qui a fait don d’œuvres importantes au musée du Louvre, en particulier l’Angélus de Millet. Le tableau, commandé en 1892, est achevé en 1900 et exposé à Paris. Livré à Toulouse, il ne peut être installé car ses dimensions sont trop importantes pour l’endroit qui lui est destiné. Le tableau reste de longues années roulé au sol puis accroché tant bien que mal avec une partie traînant par terre, malgré de multiples interventions de la veuve du peintre qui accepte même, en 1906, que la toile soit amputée en hauteur. Après moultes commissions et interventions et une légère modification architecturale du mur de la salle, le tableau n’est pas mutilé et trouve enfin sa place en… 1925 ! |
Situé aux abords du square Charles de Gaulle, le donjon du Capitole est coiffée d’un beffroi d’inspiration flamande et de sa toiture recouverte d’ardoise
Rue du Taur
La rue du Taur qui mène de la place du Capitole à la basilique tire son nom des circonstances du martyre de Saint Saturnin.
La légende du martyre de Saint Saturnin Saint Saturnin, alors à la tête de la communauté chrétienne de Toulouse, est pris à parti par les prêtres païens dans le forum au pied du Capitolium antique (actuelle place Esquirol). Il est sommé de se prosterner devant les statues païennes mais refusant de se prosterner, il est attaché par les pieds à un taureau de sacrifice, sans aucune forme de procès. Devant les cris de la foule, le taureau furieux prend la fuite le long du cardo, franchit la porte Nord puis la corde rompt et le corps de Saint Saturnin, inerte, reste sur ce qui était alors une route sortant de la ville. Deux jeunes filles, les saintes Puelles, l’enterrent sur place. |
Couvent des Jacobins
Hôptal de La Grave
Pont Neuf
Basilique Saint-Sernin
Sanctuaire bâti pour abriter les reliques de saint Saturnin, premier évêque de Toulouse, martyrisé en 250. La basilique devient rapidement l’un des plus importants centres de pèlerinage de l’Occident médiéval.
La basilique fut desservie, depuis le IXe siècle au plus tard et jusqu’à la Révolution française, par une communauté canoniale.
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Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1998, la basilique est orientée d’Est en Ouest. De l’est du chevet, on découvre un échelonnement de masses formant des Chapelles rayonnantes.
Un clocher octogonal de 5 niveaux et de 67 mètres de hauteur.
Le niveau le plus bas est au niveau de la coupole et est constitué sur chaque face de deux baies aveugles couvertes d’arcs en plein cintre ;
les deux niveaux suivants, correspondant au beffroi, en léger retrait par rapport au précédent sont constitués de deux baies sur chaque face, également couvertes d’arcs en plein cintre ;
les deux niveaux suivants ont été bâtis dans la seconde moitié du 13ème siècle. Ils se caractérisent sur chaque face par deux fenêtres couvertes d’arcs en mitre ; enfin, en 1478, une flèche fut construite en maçonnerie pour porter un globe terminal couronné par une croix.
Le clocher abrite un carillon de 18 cloches au clavier et 6 au banc du sonneur.
La basilique Saint-Sernin conserve 260 chapiteaux romans.
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Le chevet : pierre pour les contreforts et encadrements de fenêtres, la brique pour les maçonneries intermédiaires.
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La nef principale s’élève à plus de 21 m et s’étale sur 115 m en longueur, elle est voûtée en berceau, partagée en onze travées par des arcs doubleaux et composée de vaisseaux.
Le vaisseau axial, large de 8 m, est contrebuté par la voûte en demi-berceau des tribunes établies sur les collatéraux majeurs.
St Louis d’Anjou (ou St Louis de Toulouse) Né en 124 et mort en 1297 à Brignoles. Fils du roi de Naples, Charles II, et de Marie, fille du roi de Hongrie, il est retenu en otage à Barcelone auprès du roi d’Aragon. C’est là qu’il rencontre les Frères Mineurs et, devenu libre, il se fit franciscain. Nommé évêque de Toulouse par Boniface VIII, il garde ses habitudes de pauvreté et d’humilité au service des pauvres. Tout auréolé de bonté, il s’envole vers le ciel dans la vingt-quatrième année de son âge à Brignoles en Provence et, selon son désir, est enseveli à Marseille dans la maison des Franciscains. Très généreux envers les pauvres, il les servait en fléchissant le genou. Célèbre dans l’Eglise pour ses mérites illustres pour ses miracles dont plusieurs résurrections, Jean XXII l’a placé au nombre des saints. Fête le 19 août. (In fiche signalétique de la basilique) |
Ste Agathe Son nom signifie "bonté." Cette belle jeune fille serait née en Sicile. Le gouverneur de Palerme ou de Catane la convoitait et, malgré une entremetteuse, il ne parvint pas la persuader de céder à sa passion. Les bourreaux rivalisèrent de sadisme pour la vaincre. Une seule chose est sure ; elle garda jusqu’à la mort la pureté qu’elle avait vouée au seul Christ. Elle y gagna sa place dans le canon romain de la Prière Eucharistique avec sainte Lucie, sainte Agnès et sainte Cécile. Fête le 5 février (In fiche signalétique de la basilique) |
St Benoit-Joseph Labre Il rêvait d’être moine pour ne vivre que de Dieu mais il n’est admis dans aucun des monastères auxquels il se présenta. Dès lors, il se fait pèlerin perpétuel et ne cherche plus à se fixer. En sept ans, il parcourut près de 30.000 kms d’un sanctuaire à l’autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu’en Pologne, vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres les soupes populaires et les humiliations, toujours en oraison et toujours patient. Les prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie mystique et son humilité. Le mercredi saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d’une église de Rome. Les miracles se multiplient sur son tombeau. Patron des sans-domiciles fixe, des pauvres et des exclus. Fête le 16 avril. (In fiche signalétique de la basilique) |
St Vincent de Paul Né en 1581, dans les Landes, il étudie la théologie à l’Université de Toulouse, au Collège St Raymond et fréquente donc St-Sernin. Ordonné prêtre à 19 ans, il complète ses études à Rome, avant de rejoindre Paris fin 1608. Délaissant ses ambitions personnelles, il devient curé de paroisse à Clichy, près de Paris, en 1613, précepteur des enfants du Général des galères en France et en 1617, aumônier des galériens. En 1625, il fonde la congrégation de la Mission : les « Lazaristes ». Vincent se consacre aux pauvres. « Les pauvres sont nos Maîtres » enseigne-t-il. Il suscite pour ce service les Dames de la Charité, d’abord à Paris, puis à travers toute la France et les persuade de consacrer une partie de leur temps et de leur argent pour aider les pauvres. Il crée plusieurs hôpitaux. Avec Louise de Marillac, il fonde des groupes de femmes qui se consacrèrent entièrement aux œuvres de charité : les Filles de la Charité. Il meurt en 1660. Fête le 27 septembre (In fiche signalétique de la basilique) |
St Phébade Premier évêque d’Agen à la fin du IVème siècle (+393). Il écrivit plusieurs ouvrages contre les hérésies, dont un sur la pureté de la foi et l’unité de l’Église, le "De Fide". Ami de saint Hilaire de Poitiers et très lié à saint Ambroise de Milan, il est cité par saint Jérôme dans son livre "Des hommes illustres". Ses reliques sont conservées à Venerque. Fête le 25 avril (In fiche signalétique de la basilique) |
Ste Marguerite Martyre qui aurait été originaire d’Antioche (IIème s.) et qui fut très populaire au Moyen Age. En Orient, elle est connue sous le nom de sainte Marine. Elle est une des voix qui s’adressera à Ste Jeanne d’Arc. Fête le 20 juillet (In fiche signalétique de la basilique) |
St Grégoire le Grand Grégoire Ier, dit le Grand, auteur des Dialogues (né vers 540, mort le 12 mars 604), devient le 64ème pape en 590. Docteur de l’Eglise, il est l’un des quatre Pères de l’Eglise d’Occident avec saint Ambroise, saint Augustin, Saint Jérôme. Son influence durant le Moyen Age fut considérable. C’est en son honneur que, deux siècles après sa mort, le Chant messin est appelé « chant grégorien » (sans que l’on sache avec certitude son rôle dans l’évolution et la diffusion du chant liturgique). Fête le 3 septembre |
Sarcophage paléochrétien dit du Comte de Toulouse Guillaume Taillefer ; fin du IVe iècle.
Provient de l’enfeu aménagé à gauche de la Porte des Comtes de la basilique Saint-Sernin où il a été remplacé par un moulage. Dans ce sarcophage ont en fait été retrouvés les restes de plusieurs personnes qui ont vécu du 10ème au 12ème siècle. Une ou plusieurs d’entre elles étaient peut-être des comtes de Toulouse. Le premier inhumé pourrait être le comte Raimond décédé en 978, père de Guillaume Taillefer. Leurs dimensions ne concordant pas, la cuve et le couvercle ont appartenu à l’origine à des sarcophages différents. Ils proviennent probablement de la nécropole paléochrétienne de Saint-Sernin, comme la plupart des sarcophages présentés dans le sous-sol du musée Saint-Raymond, où une partie de ce cimetière antique a été mise au jour. Celui-ci s’était développé, dès le 4ème siècle, autour du tombeau du martyr Saturnin, inhumé dans ce secteur de Tolosa en 250 après J.-C. Cuve (en marbre blanc à gros cristaux). Face antérieure : personnages en toge sous des arcs cuspidiens soutenus par des colonnettes torses. Il s’agit de la traditio Legis : la remise de la Loi nouvelle par le Christ (au centre) à Pierre (à sa gauche) en présence de Paul (à sa droite) et d’autres disciples. Petit côté de droite : portrait d’un personnage inconnu de profil, dans un médaillon élevé par deux personnages. Petit côté de gauche : dialogue de deux disciples du Christ (probablement Pierre et Paul) devant le tombeau du Christ. Couvercle (en marbre gris à gros cristaux). Le fronton est divisé en trois compartiments accostés de pilastres. Chacun d’eux est occupé par cinq personnages. Au centre, le Christ explique son message aux Apôtres. De part et d’autre, des disciples conversent. À chaque extrémité, un génie funéraire ailé, portant une torche dirigée vers le bas, symbolise la mort. Les dauphins des petits côtés signifient le voyage des âmes vers l’au-delà. (In fiche signalétique de la basilique) |
La Résurrection ♦ Ange agenouillé ♦ Image de Dieu effacée ♦ Ange agenouillé |
Deux anges agenouillés sont les témoins de la Résurrection. Ils entourent une image symbolique de Jésus-Christ ressuscité qui s’est effacée. |
L’Ascension ♦ Marie ♦ Christ en gloire ♦ Jean-Baptiste |
Le Christ est représenté en majesté (Christ Triomphant et glorieux : Pantocrator) comme dans le déambulatoire, entouré d’une mandorle en demi-cercle. Son caractère divin est rappelé par Α et Ω (première et dernière lettre de l’alphabet grec, qui "enferment" toutes les autres lettres ; symbole de la totalité de Dieu et plus particulièrement du Christ en tant que premier et dernier), inscrits de part et d’autre du trône. Marie, mère de Jésus, symbolise l’Incarnation. Jean-Baptiste, cousin de Jésus, est un prophète qui a annoncé la venue d’un messie. Il a baptisé Jésus dans les eaux du Jourdain, d’où son nom. Il symbolise la Rédemption. Ce sont des personnages sacrés qui portent une auréole de lumière. |
Annonce de la venue d’un Messie ♦ Jérémie ♦ Isaïe |
Jérémie et Isaïe sont des prophètes de l’Ancien Testament qui ont annoncé la venue d’un envoyé de Dieu qui sauverait Israël, nom du peuple hébreu. |
La Résurrection ♦ Marie-Madeleine ♦ Marie ♦ Marie-Salomé ♦ Ange montrant un tombeau vide |
Les trois femmes, Marie-Madeleine, Marie femme de Clopas ou Cléophas (qui serait une parente de la Vierge Marie et mère de Saint Jacques le mineur), Marie-Salomé (mère de Saint Jean et de Saint Jacques le majeur), sont appelées Saintes Femmes. Elles sont venues frotter d’huile le corps du Christ avec des aromates, le matin de Pâques. Mais l’ange de la Résurrection leur montre que le tombeau est vide. |
Mort de Jésus ♦ 2 soldats gardent son tombeau |
Deux soldats (identifiés par leurs boucliers) surveillent le tombeau dans lequel le corps de Jésus a été placé après sa mort sur la croix. |
L’Agneau Pascal entouré d’un arc-en-ciel soutenu par 8 anges (Cf. Apocalypse selon Saint Jean, chapitre 7, 9)
Des stalles des chanoines ont été réalisées en 1670 et sont présentées dans les trois travées précédant la croisée du transept qui s’étend de la porte des Comtes aux chapelles du Sacré-Cœur et de Saint-Exupère.
Christ de majesté ; bas-reliefs en marbre encastré dans le mur.
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A droite, Vierge à l’Enfant : pierre : taillé, polychrome, fin du XVIe.
En position debout, la Vierge au visage légèrement allongé, tient l’Enfant Jésus sur son bras gauche et retient le pied de l’Enfant de sa main droite. Elle est vêtue d’une robe de couleur rose, à l’encolure ornée d’un double galon. La robe laissant apparaître l’extrémité de ses chaussures est retenue à la taille par une ceinture nouée à l’avant. Un ample manteau bleu aux deux pans retenus par le bras gauche forme une chute de plis dans la zone inférieure. Un voile à bordure dorée, retenu par une couronne ondulante ornée de pierreries triangulaires recouvre la chevelure. L’enfant bénit de la main droite, de l’autre il tient un globe. Un voile est disposé autour de sa taille. La tête de l’enfant a été refaite dans une proportion légèrement plus forte que la normale.
Ces statues aujourd’hui entreposées dans la crypte inférieure de l’église, appartenaient au cycle représentant le Christ et les douze apôtres entourant le soubassement du grand baldaquin.
Les apôtres sont vêtus de tuniques et de manteaux superposés, aux couleurs vives opposées. Leurs pieds nus reposent sur de minces socles plats, peu débordant, sur lesquels les tissus s’arrêtent d’un trait net et horizontal.
De gauche à droite : Saint Jean l’Evangéliste qui porte dans sa main gauche voilée un livre ouvert, tournée vers l’extérieur. il est vêtu d’un manteau peint en rouge, fermé sur la poitrine par un étroit fermail fait de trois perles, qui découvre une tunique verte ; Saint Jacques le mineur porte une tunique et un manteau-toge, tient d’une main une lanterne et de l’autre un bâton ; Saint Simon, qui bénit de la main droite et tient une scie dans la main gauche, allusion à son supplice.
De gauche à droite : Saint Jude-Thaddée, enveloppé dans un manteau rouge à fermail lisser s’appuie sur une massue de la main droite, et présente trois pierres dans la gauche ; Saint Philippe, portant une croix , étroitement couvert d’un manteau bleu croisé sur la poitrine, bénissant de la main droite ; la dernière statue n’est pas identifiée.
Porte Miègeville
Le tympan de la porte Miègeville représentant l’Ascension du Seigneur (Cf. Acte des Apôtres, Chapitre 1).
Le Christ a le regard tourné vers le haut pour montrer le chemin, Il est le Chemin et cette porte est la voie vers le ciel alors que le paradis est symboliquement représenté par l’intérieur de l’église.
Cathédrale Saint-Etienne
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