Viviers

Viviers, capitale historique du Vivarais, auquel elle a donné son nom veille sur le défilé du Rhône.
Viviers c’est construit autour de sa cathédrale érigée sur un piton rocheux.
Histoire
C’est au cours des IIIe et Ve siècles que, fuyant les invasions barbares, les évêques s’installent à Viviers et construisent plusieurs cathédrales sur le même site.
Au Ve siècle, le bourg devint une puissante cité épiscopale aux privilèges confirmés par Lothaire et Charles le Chauve au IXe siècle.
Rattaché au royaume de Provence, Viviers fait partie du Saint-Empire romain germanique après la mort de Rodolhe III, de 1032 à 1308.
L’évêque de Viviers a lutté pour l’indépendance du Vivarais jusqu’à l’annexion de Lyon par Philippe le Bel au XIVe siècle.
Au XVe siècle les évêques prirent le titre de comtes de Viviers, princes de Donzère et de Châteauneuf du Rhône.
Eglise Saint-Laurent




Le quartier médiéval




La cathédrale Saint-Vincent


Quartier canonial ou quartier cathédral Ici résidaient les chanoines. Prêtres, diacres et clercs secondaient l’évêque, se consacraient à la prière et aux soins donnés aux pauvres. Ils formaient le "chapitre". Des fouilles au nord de la cathédrale ont montré les vestiges d’un cloître autour duquel s’ordonnaient le réfectoire et la salle du chapitre. Pendant longtemps, le cloître fut également un lieu de sépulture. Les chanoines, issus de familles nobles et aisées, ont peu à peu délaissé la vie communautaire pour occuper les vastes et riches demeures qui entourent la cathédrale, à l’intérieur du premier rempart de la ville. Ces maisons ont été fortement remaniées aux XVIIe et XVIIIe siècles. Aucune activité laïque ne s’exerçait dans le quartier canonial. On accède encore au quartier exclusivement par deux portes : la porte de la Gâche à l’ouest et celle de l’Abri au sud. (In fiche signalétique de la ville) |
La cathédrale Saint-Vincent juxtapose un élément défensif, une nef romane, et un chœur flamboyant.

Des tapisseries des Gobelins ornent les murs. Le maître-autel baroque (XVIIIe siècle) est fait en mosaïque de marbres polychromes.

Le clocher, dit encore « campanile » ou tour Saint-Michel, remonte à la construction du XIe siècle. Aujourd’hui relié à la nef par un porche, Il constituait la porte d’entrée du quartier canonial.
La tour est dotée de quatre cloches fondues à Lyon par Gédéon Morel en 1847, sonnant à la volée :
• Marie-Jeannette, donne un Si2 et pèse 2 439 kg,
• Théodorine-Joséphine, donne un Mi3 pour 860 kg,
• Arsène-Élisabeth, Sol3 pour 446 kg,
• Antoinette-Sophie, Do4 avec 238 kg

La cathèdre, siège de présidence ne pouvant être occupé que par l’évêque. Elle donne son nom à l’édifice : la « cathédrale » ou église de l’évêque. De style Empire, elle date du XIXe siècle.

Les vingt-quatre stalles datant du XVIIe siècle.

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Le saint Roch de Viviers (Ardèche)
Le saint Roch de Viviers en l’église Saint-Laurent