Avignon
Quelques vues d’Avignon,
la cité des Papes
Avignon c’est la « Cité des Papes » ou « Altera Roma » avec son Palais des Papes qui rappelle la capitale de la Chrétienté au Moyen Age, Avignon c’est son Pont connu du monde entier pour sa célèbre comptine, Avignon, c’est son Festival de Théâtre reconnu mondialement qui entre dans sa 70° édition du 6 au 24 juillet 2016, Avignon c’est une grande ville d’exception.
|
Le Palais des Papes
Le Palais des papes Le Palais des Papes est le symbole du rayonnement de l’Eglise sur l’Occident Chrétien au XIVème siècle. Edifié à partir de 1335, en moins de vingt années, il est l’œuvre principalement de deux papes bâtisseurs, Benoît XII et son successeur Clément VI. Avignon présente un paysage urbain grandiose : dominant la Cité et le Rhône, le Rocher des Doms offre un ensemble monumental exceptionnel constitué du Pont saint Bénezet, des Remparts, du Petit Palais, de la Cathédrale des Doms et des murailles impressionnantes flanquées des quatre tours gigantesques du Palais des Papes. Cet ensemble architectural unique est classé par l’UNESCO : « Patrimoine mondial de l’humanité ». (In fiche de l’Office du Tourisme). |
Le Palais des Papes, résidence des souverains pontifes au 14ème siècle, est le plus important palais gothique. Il présente 25 lieux de visite : salles d’apparat, chapelles, cloîtres, appartements privés du pape aux décors de fresques inestimables.
|
Cette immense forteresse de 15000 mètres carrés se compose de deux parties bien distinctes : le palais vieux, bâti à partir de 1335, sous le pontificat de Benoît XII. Et le palais neuf, beaucoup plus fastueux, qui vient agrandir le premier en 1342 par la volonté de Clément VI.
Un pont de légende : le Pont d’Avignon
Le pont Saint Bénezet, témoin majeur de l’histoire d’Avignon, porteur de légendes et emblème de la ville est connu dans le monde entier grâce à la célèbre chanson.
Véritable prouesse technique, le pont d’Avignon, dont la construction a débuté en 1177, reliait autrefois les deux rives du Rhône.
Souvent détruit et reconstruit, il a subi au fil des siècles les caprices du siècle et a été plusieurs fois emporté par les crues du Rhône.
Sa construction est définitivement abandonnée à la fin du 17ème siècle et il n’a conservé que 4 arches sur ses 22 d’origine et la chapelle Saint Nicolas, dédiée au patron des mariniers du Rhône.
La légende Un jeune berger, du nom de Bénézet, descendit en 1177 des montagnes de l’Ardèche. Il se disait envoyé par Dieu pour construire un pont à Avignon. Au début, on le prit pour un fou, mais il avait entendu une voix venue du ciel lui dictant : "Bénézet, prend ta houlette et descends jusqu’en Avignon, la capitale du bord de l’eau : tu parlera aux habitants et tu leur diras qu’il faut construire un pont".Un dimanche de fête, pendant que l’évêque d’Avignon donne sa bénédiction sur le parvis de Notre-Dame, Bénézet l’interpelle : "Seigneur Evêque, je suis mandaté par le Tout-Puissant pour construire un pont sur le Rhône"… Raillé par les Avignonnais, le berger est mis au défi par le prélat de charger une pierre énorme sur ses épaules et de la jeter dans le Rhône. Bénézet n’hésite pas un instant, et sous le regard de la foule ébahie, soulève le bloc de pierre avant de le jeter dans l’eau, aidé dit-on depuis par une intervention divine, et même par des anges baignés d’une lumière dorée. (In fiche de l’Office du Tourisme). |
|
Le Palais du Roure
Le Palais du Roure (c’est-à-dire palais du chêne) est aujourd’hui un musée d’histoire et de culture locale, ainsi qu’une bibliothèque et un centre d’archives et de documentation méditerranéennes.
Il s’agit d’un hôtel particulier du 15ème s. bâtit par une famille florentine qui le posséda jusqu’en 1907. Son plus éminent représentant fut Folco de Baroncelli (1869-1943), « père » de la Camargue, fort présent dans les collections.
L’hôtel fut sauvé de la ruine en 1918 par Jeanne de Flandreysy (1874-1959), qui en fit ce qu’il est et le transmit avec ses collections à la Ville d’Avignon. Femme de lettres, passionnée par la Provence, l’Italie et Frédéric Mistral, elle réunit des collections et une documentation majeures sur ces sujets.
Le Musée Lapidaire
Situé dans l’ancienne église des Jésuites, dite chapelle du Collège dont les plans avaient été dressés en 1616.
Le musée présente la collection archéologique du musée Calvet constituée de sculptures grecques, romaines et gallo-romaines, mais aussi de nombreux vases et des terres cuites grecs : statuettes, têtes votives, éléments de décor architectural.
Le Musée Calvet
Les collections sont présentées dans un magnifique hôtel particulier du 18ème siècle.
Le musée Calvet est riche d’un ensemble de peintures et de sculptures, du 15ème au 20ème siècle. Il conserve plusieurs chefs-d’œuvre de la peinture française, dont une série de tableaux de Joseph Vernet, né à Avignon en 1714. David, Corot, Chasseriau, Manet, Sisley, Dufy, Bonnard et Soutine conduisent le visiteur jusqu’au 20ème siècle. Trois salles sont dédiées aux collections égyptiennes. Un hommage est rendu à un donateur exceptionnel, Marcel Puech (1918-2001). La galerie des Maîtres du Nord permet de suivre un panorama de la création dans les anciens Pays-Bas, du 15ème au 18ème siècle.
Basilique Notre Dame des Doms
Au nord du Palais des papes la cathédrale fut édifiée dès le 12ème siècle.
Couronnée de la statue de la Vierge doré.
Elle abrite le tombeau du pape Jean XXII et conserve un trésor d’art sacré.
Musée du Petit Palais
Le musée est situé dans le Petit Palais (Livrée cardinalice : pour y accueillir un cardinal et sa suite), ancienne résidence des archevêques d’Avignon datant du 14ème siècle, nommée ainsi en opposition avec le Palais des Papes situé à proximité.
Musée unique en son genre, puisqu’il est essentiellement basé sur la peinture d’avant la deuxième moitié du 16ème siècle, il possède l’une des plus importantes collections internationales de primitifs italiens, avec 325 peintures de plus de 130 artistes, et la plus grande de France avec celle du musée du Louvre.
Hôtel des Monnaies
La riche façade baroque de cet hôtel du 17ème siècle, la plus italienne d’Avignon, édifiée par un vice-légat, contraste avec l’austérité de celle du Palais.
Sur la façade sont sculptées les armes de la famille du cardinal de Borghèse : Aigles et dragons.
Des remparts intacts
Avignon est l’une des rares villes françaises à avoir conservé l’intégralité de ses anciens remparts.
La structure des murs actuels, qui se développe sur 4 330 mètres, date du 14ème siècle et du 15ème siècle. Les tours, ouvertes du côté de la cité, sont toutes carrées sauf trois, situées face au Rhône, qui sont semi-circulaires. Une seule est polygonale.
La Tour Philippe le Bel
La Tour Philippe le Bel mais il fallait traverser le pont Saint Bénezet pour atteindre la rive où s’élèvent la tour et le fort Saint André à Villeneuve lès Avignon.
Construite à la fin du 13ème siècle, sur les ordres de Philippe le Bel afin de tenir Avignon en respect. Dressée face à celle-ci, elle contrôlait l’accès au Pont d’Avignon jusqu’à la fin du 17ème siècle.
La tour est le seul vestige d’une forteresse bâtie pour contrôler l’entrée du pont reliant les deux rives du Rhône.
Le Kiosque à musique
L’orchestre de l’ensemble Kiosque à musique donne son concert annuel place de l’horloge le samedi 25 juin 2016 à Avignon.
L’ensemble est composé de 40 musiciens venus de toute la région et dont le but est la diffusion d’harmonie avec un programme diversifié : classique, musiques de films, variétés, musiques populaires, jazz…
Festival d’Avignon : cuvée 2016
Le Festival de Théâtre d’Avignon est reconnu mondialement. Il entre dans sa 70° édition du 6 au 24 juillet 2016.
Un peu plus loin : le Pont du Gard
Chef d’œuvre de l’architecture antique, l’aqueduc du Pont du Gard est une des plus belles constructions romaines de la région.
5 siècles d’eau courante pour Nimes Construit vers 50 après J.-C., sous les règnes de Claude ou de Néron, l’aqueduc alimenta pendant 5 siècles la ville de Nîmes en eau sous pression, en grande quantité. La cité romaine, l’antique « Nemausus », compte alors 20.000 habitants et grâce à une pente moyenne de 25 cm par kilomètre, parmi les plus faibles jamais réalisées à cette époque, l’aqueduc acheminait par gravité 30.000 à 40.000 m3 d’eau courante par jour depuis une source située à Uzès, sur une distance de 50 kilomètres jusqu’à Nîmes. La canalisation (specus) de l’aqueduc a une largeur constante de 1,35 m. Elle est recouverte d’une voûte protégée par un enduit de mortier de chaux. Souterraine et implantée en tranchées (ou en tunnels) à 90% de son parcours, elle est soutenue, pour le reste, par des ouvrages adaptés à tous les franchissements : ponts, ponceaux, ponts à arcades continues. (In fiche de l’Office du Tourisme). |
Vers le début du 6ème siècle, l’ouvrage est définitivement abandonné, au moment où Francs et Wisigoths se partagent la région parcourue par l’aqueduc. La conduite commence à servir de carrière et au 12ème siècle, les douze premières arches du troisième étage sont prélevées pour bâtir plusieurs églises.
Entre 1743 et 1747, les Etats du Languedoc ordonnent la construction d’un pont routier accolé au pont-aqueduc (le Pont Pilot du nom de l’ingénieur chargé du projet).
Suivez aussi les sous-rubriques ci-dessous