Saint Ours les Roches
Saint-Ours, aussi appelé Saint-Ours les Roches, est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l’aire urbaine de Clermont-Ferrand. Ses habitants sont les Ursiniens.
Le symbole de la ville est le moulin, en hommage au saint patron de la ville, saint Ours qui, selon la légende, apporta les premiers moulins dans la région.
Plusieurs sites du parc naturel régional des volcans d’Auvergne, dont le puy Chopine et le puy de Lemptégy.
Le site touristique Vulcania qui a ouvert ses portes le 22 février 2002 est situé sur la commune.
Toponymie
Du latin Ursus (ours) utilisé comme nom de personne.
Un soldat de la légion thébaine, martyrisé à Soleure, à la fin du IIIe siècle.
Histoire
L’histoire de Saint-Ours est très étroitement associée à la seigneurie des Roches de Coffins qui fut propriété pendant près de 500 ans de la même famille : les Aymé des Roches de Noyant, famille importante d’Auvergne qui donna d’ailleurs son nom à la rue des Aimés à Clermont-Ferrand.
Pierre Aymé, évêque d’Auxerre, hérita de la terre et du château des Roches de Coffins en 1361 de son oncle, l’éminent prélat Étienne Hallebrand qui fut d’ailleurs enterré aux Roches de Coffins.
A la mort de Pierre Aymé en 1372, la seigneurie et le château devait revenir aux moines de l’abbaye de Saint-Alyre. Toutefois Robert Aymé, frère de l’évêque contesta cette donation et en vint à bout par transaction passée le 24 mars 1381. Les religieux de l’abbaye de Saint-Alyre lui abandonnèrent la terre et le château à condition que lui et ses successeurs payeraient au monastère la rente annuelle de quarante septiers de froment ce qui fut perpétué — non parfois sans querelles judiciaires entre les Aymé et Saint-Alyre — au moins jusqu’en 1484.
En 1689, François Aymé des Roches, seigneur des Roches de Coffins, de Noyant et de Soubrevy déclare à propos de son château des Roches « devoir plus que son bien ne vaut ».
La terre et le château des Roches de Coffins resta sans discontinuer propriété des Aymé des Roches jusqu’en 1781 où il fut vendu par Claude Jean-Baptiste Amable Aymé des Roches, comte de Noyant à Michel-Amable de Reynaud de Montlosier (1712-1789). La famille Aymé des Roches de Noyant s’éteignit en 1863 dans la famille de Thoury en Nivernais avec le mariage de Marie-Antoinette Aymé des Roches de Noyant et du marquis Eugène de Thoury qui reprit avec sa postérité le titre de comte de Noyant.
Le château, aujourd’hui propriété privée est resté dans la descendance des Reynaud de Montlosier.
Patrimoine civil
Ancien château féodal des Roches de Coffins, du XVIe siècle.
Griffon de la Froude (source salée) située au fond du vallon en contrebas de la station d’épuration.
Patrimoine religieux
Église Saint-Ours
Intérieur
- Le chœur
- Les vitraux de l’abside : Œuvre d’Alain Makaraviez (58 Neuvy sur Loire).
- Au centre, la verrière raconte l’histoire de notre salut.
Elle est dominée par une ouverture tréflée représentant la Pentecôte.De bas en haut et à gauche :
. Adam et Eve, chassés du paradis terrestre.
. Naissance de Jésus.
. L’eucharistie
. Marie reçoit le corps de son fils.
. De bas en haut et à droite.
. L’Annonciation
. Jésus baptisé par Jean
. Jésus outragé
. Jésus ressuscité
- Vitrail de gauche : Saint Ours
De haut en bas :
. Le moine technicien Ursus explique le fonctionnement du moulin à eau.
. Ursus (saint Ours) prêche la parole de Dieu.
- Vitrail de droite : Notre Dame
La Visitation.
Jésus donne Marie, sa mère, en exemple.A gauche : Sainte Jeanne d’Arc (atelier Taureilles Clermont Ferrand).
A droite : Saint Ours. - Statuaire
Saint Ours tenant la maquette de l’église - Croix de procession
Détail - Mobilier
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Le Saint Roch de Saint Ours les Roches
Le Saint Roch de Saint Ours les Roches en l’église Notre Dame