Eguzon-Chantôme

Le Val de Creuse, est fier de ses trois lacs, créés par l’Homme, qui façonnent le paysage d’aujourd’hui :
Le lac d’Éguzon, avec ses plages de sable. Ensuite celui de La Roche aux Moines, le sauvage, en pleine nature. Puis le Lac de La Roche Bat l’Aigue, le mystérieux, modelé par les bottes de Gargantua…
Éguzon-Chantôme est située dans le sud du département de l’Indre, en région Centre-Val de Loire, dans la région naturelle du Boischaut Sud à la limite du département de la Creuse.
Toponymie
Cette commune est née en 1974 de la fusion des anciennes communes d’Éguzon et de Chantôme. Eguzon a longtemps été orthographié aiguzon jusque vers 1835 mais l’orthographe officielle est eguzon depuis au moins 1793.

Histoire
C’est un village qui dépendait de la province des comtes de La Marche, jusqu’à la Révolution
Église paroissiale Saint-Etienne


Edifiée par Alfred Dauvergne à partir de 1857, consacrée au culte dès 1859 mais achevée seulement en 1873, l’église Saint-Étienne se compose d’une nef unique accessible par un clocher porche.
Deux chapelles latérales à absidioles bordent le chœur. Ce dernier et l’abside à pans coupés qu’il précède sont ornés de peintures murales réalisées dans un style néo médiéval par Raphaël Bodin.
Les vitraux : Ensemble réalisé par Louis-Victor Gesta après l’achèvement de l’église d’Éguzon.
Cet ensemble de verrières présente des personnages en pied, sur un fond damassé et sous un décor d’architecture.

Sont ainsi figurés : saint Etienne et saint Roch (abside), saint Luc, Saint-Louis, saint Blaise et saint Pierre (chœur), saint Joseph et l’Immaculée conception (chapelles latérales), saint Henri et saint Jean-Baptiste (baie à deux lancettes de la façade).
Verrière de l’abside encadrant saint Roch :

A gauche, saint Luc l’évangéliste.
A droite, Marie, reine du monde (couronne et sceptre) et Mater Dei (Mère de Dieu).


Eglise Saint Antoine
Quelques moines augustins de l’abbaye de Bénévent sont venus s’y installer en 1245.
L’église est bâtie par des moines dans le cadre du renouveau cénobitique du XIIIème siècle, dans le sillage des cisterciens.
La maison d’habitation est conservée.
Un clocher sur poteaux de bois s’élève sur la 1ère travée ouest.
- Chevet plat
La nef unique est couverte d’une voûte en berceau en plâtre.
Le chœur voûté en berceau et la première travée est de la nef datent des origines du bâtiment.
L’abside est recouverte de peintures murales de la fin du XIIIème siècle représentant un faux-appareil, des décors végétaux, des coqs, ainsi qu’un chemin de croix.
- Abside
Diana Baroni, lors du concert inaugural de l’église restaurée
|
