Les vaisseaux de pierre : trésors de la Bretagne
Aux XVIe et XVIIe siècles, la Bretagne indépendante puis autonome, dopée par le commerce maritime, connaît une brillante prospérité. Des petites paroisses, qui doivent souvent leur richesse à la toile de lin, se lancent dans l’embellissement de leurs enclos paroissiaux, aux fonctions non seulement religieuses, mais sociales, politiques, administratives et économiques.
À la fin du XVIIe siècle, en raison des taxes instaurées par Colbert, les toiles de lin de Léon perdent leur principal marché d’écoulement, l’Angleterre, ce qui sonnera le glas de l’essor des enclos.
Restent ces monuments, témoins d’une civilisation rurale aujourd’hui disparue, qui a su, pour notre plus grand bonheur, attirer les meilleurs artistes de son temps.
(In Finistère Tourisme, Août 2016)
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