Morienval
Morienval se situe dans le département de l’Oise en région des Hauts de France, au sud de la forêt de Compiègne.
Toponymie
Au fil des siècles, Morienval est connu sous plusieurs toponymes : Morgnevallis, Morgniennivallis, Moriomannis vallis, Morinianavallis et Morinorum valais (chartes mérovingiennes), Moraivallis, Morneval (1179), Morgnivallis (1207), Mornenvalle, Morgneval, Morinval, Morgienval, Morgnienval, Mornenval.
Morini Vallis du nom d’un peuple celte du nord-ouest de la Gaule. Un peuple souvent évoqué par Jules César.
La tradition fait remonter la fondation de l’abbaye royale de Notre-Dame de Morienval au roi Dagobert au VIIe siècle.
Eglise Saint-Denis de l’abbaye des Bénédictines Notre-Dame
Le monastère de Morienval fondé au IXe siècle était un monastère royal, l’un des plus puissants du Valois, richement par Charles II dit le Chauve. Le monastère avait à sa tête une abbesse nommée par le roi.
Détruit par les normands en 885, son histoire demeure cependant obscure jusqu’en 1122, lorsqu’il reçoit les reliques de saint Annobert et connait dès lors l’affluence et l’enrichissement des centres de pèlerinage.
Au IXe siècle, on frappe de la monnaie au nom du village.
Les moniales de l’abbaye, d’origine noble ne respectaient ni le vœu de pauvreté, ni la clôture.
Au XVIIe siècle, l’abbaye comptait quarante-cinq moniales et quatre sœurs converses au moment où l’abbesse Anne II de Foucault fit procéder à de nombreux remaniements.
Par un décret du 16 octobre 1743, le roi Louis XV ferma l’abbaye et ordonna la dispersion des religieuses.
L’église devint l’église paroissiale de Morienval en 1750.
La tour-porche dont les deux étages supérieurs sont du XIIe siècle.
- La nef
Une nef a deux bas-côtés.
L’entrée du transept est marquée par un grand arc en plein cintre percé de cinq ouvertures.
La voûte d’ogives de la nef date du XVIIe siècle.
- La sacristie
- Les piliers
Les piliers sont quadrangulaires et flanqués de colonnes engagées.
- Chapiteaux
- Chapelles
- L’orgue
- Stalles
Détails des stalles
- Gisant du chevalier Florent de Hangest
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Les armes du chevalier figurant sur son gisant. Les coquilles d’or signifient soit qu’il avait effectué le pèlerinage de Compostelle, soit qu’il les avait ajoutées à son blason avant de partir en croisade. | |
La famille de Hangest possédait le fief de Hangest, aujourd’hui dans la Somme, autrefois dans le Santerre. De 1100 à 1400 cette famille est présente à de nombreuse fonctions, comme conseiller et chambrier du Roi, et comme : maire d’Amiens, baillis d’Amiens, de Rouen, de Breteuil, de Vermandois. On les trouve aussi à Bouvines et Azincourt. Un fils du Croisé nous est connu, Florent II (donation au Cartulaire en 1213). En 1213 également le chevalier Aubert de Hangest, deuxième fils du croisé, est témoin à la signature par Philippe Auguste de la réunion du Comté de Va¬lois à la Couronne. Il sera enquêteur pour le Vermandois et le Valois en 1215. Au XVIe siècle Charles de Hangest et son fils Jean furent évêques de Noyon. Jérôme de Hangest, né à Compiègne, fut évêque du Mans - décédé en 1538. Jean de Hangest de St. Michel fut seigneur de Glaignes – décédé en 1647 à la suite d’un duel, il avait un fils Louis. Il y a encore aujourd’hui des descendants du chevalier, qui ont rendu visite à sa tombe. (In descriptif du gisant dans l’église) |
- Statuaire
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- Pierres tombales
- Mécanisme d’horloge
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Le saint Roch de Morienval
Le saint Roch de Morienval en l’église Saint-Denis de l’abbaye des Bénédictines Notre-Dame
technique : sculpture
désignation : statue : saint Roch
localisation : Picardie ; Oise ; Morienval
édifice : église Saint-Denis de l’abbaye des Bénédictines Notre-Dame
dénomination : statue (…)