Paimpont

Paimpont (Pempont en breton) est une commune française située dans le département d’Ille et Vilaine en région Bretagne.

La commune est principalement couverte par la forêt du même nom, communément assimilée à la forêt de Brocéliande.



Brocéliande
Brocéliande est une forêt mythique liée à la légende arthurienne. Les écrits du Moyen Age y mettent en scène Merlin, les fées Morgane et Viviane, ainsi que certains chevaliers de la table ronde.
D’après ces récits, la forêt de Brocéliande héberge le val sans retour, où Morgane piège les hommes infidèles jusqu’à être déjouée par Lancelot du lac ; la fontaine de Barenton, réputée pour faire pleuvoir. Brocéliande serait aussi le lieu de la retraite, de l’emprisonnement ou de la mort de Merlin.
(Le premier texte à la citer est le Roman de Rou, rédigé par le poète anglo-normand Robert Wace vers 1160).

Etymologie
Du breton pen- (tête, extrémité, pointe) et de -pont, mot breton emprunté au latin pontus.
« Tête de pont » ou « Le bout du pont ».

La chapelle de Beauvais (Paimpont)

Située dans la forêt mythique de Brocéliande, Beauvais est à 7 km de Paimpont sur la route du Finistère.

Au premier plan, la fontaine Saint-Roch qui alimente un lavoir.

L’abbaye de Paimpont

Le prieuré dédié à Notre-Dame fut fondé au VIIe siècle par le roi Judicaël, au temps des Mérovingiens, qui réside à Gaël, entre Paimpont et Saint Méen.
Ce prieuré fut détruit lors des invasions normandes et fut reconstruit au XIIe siècle pour être transformé en abbaye au siècle suivant.
Les moines bénédictins qui y vivaient abandonnèrent alors l’ordre de Saint-Benoît, pour devenir Chanoines Réguliers de Saint-Augustin. Cet ordre occupa l’abbaye jusqu’à la Révolution, date à laquelle il abandonna les bâtiments à la paroisse.

Portail de l’abbatiale du XIIIe siècle : les portes jumelées, séparées par une belle statue de la Vierge à l’Enfant, en arc trilobé, les chapiteaux à culots coudés et les fenestrages sans chapiteaux.

La physionomie de l’abbaye actuelle avec l’ensemble des bâtiments qui abrite aujourd’hui mairie et paroisse comprenait au rez de chaussée : la procure, la sale capitulaire, un salon, le réfectoire et la cuisine ; à l’étage : l’appartement du prieur, les cellules des religieux et un appartement de fonction, date du XVIIe siècle.
Ces grands changements font suite du concile de Trente (1545-1563), qui entreprend une vaste réforme catholique dans les domaines : théologie, discipline, liturgie, catéchèse…

Le père Barleuf, prieur de Montfort écrit : Ces moines se mirent aussitôt au travail. Le pauvre peuple, voyant un si beau service, entendant tant de catéchisme et de prédications, s’imaginait être dans un paradis. On administrait les sacrements de jour, de nuit, parmi les forêts, dans les villages éloignés.

Le chœur est orné d’un maître-autel de style baroque, orné de 14 statuettes et surmonté d’un baldaquin à six colonnes portant couronne mariale.
C’est le plus important de Bretagne.

L’autel de facture récente est en fer forcé et témoigne des forges de Paimpont qui employèrent la grande parie de la population locale durant près de 3 siècles.

Au sommet de la chaise, se dresse l’Ange de la vérité.

Les anges qui soutiennent l’abat-son rappellent les cariatides.

Bustes et médaillons sculptés en chêne. Ils représentent probablement les Pères de l’Eglise.

La statue de Notre-Dame de Paimpont date du XVe siècle tandis que les deux anges sont du XVIIe.

Retable du Rosaire

L’orgue a été réalisé par le facteur d’orgue Yves Sévéres du Man sen 1963

Retable de saint Jean-Baptiste
Saint Judicaël (à ses pieds la statuette de l’abbé Olivier Guiho) ; Saint Meen


Dom Olivier Guiho, 13e abbé de Paimpont de 1407 à 1452, est considéré comme le principal rénovateur de l’abbaye.

Sainte Monique ; Sainte Marguerite
Saint Mathurin ; Christ ; Saint Barthélémy
Christ en croix (montée escalier de la sacristie
Détail

Pour l’histoire
Au début de l’Occupation, l’abbaye a été le lieu de résidence de Jeanne Maillot, la mère du général de Gaulle. Son décès est signalé en juillet 1940 dans une maison de la rue principale du village. Une plaque y est apposée.

Chantilly vers Brocéliande
En 1866, les Hauts fourneaux de Paimpont vont s’éteindre, conjonction des décisions politiques, Napoléon III ouvre les frontières aux fers Anglais, Italiens et belges avec des moindres coûts ; du progrès inéluctable avec l’arrivée de la machine à vapeur qui permet de substituer la force hydraulique venue des étangs et la régulation de l’air dans les Hauts Fourneaux ; de l’implantation des centres productifs au plus des débouchés et notamment des ports et de la demande ; de l’arrivée du train permet le transport facile et rapide des produits à travers la France.
Le propriétaire des Forges de de la Forêt de Brocéliande est Henri d’Orléans, duc d’Aumale, le cinquième fils de de la reine Marie-Amélie et du roi Louis-Philippe, dernier roi des Français.
En 1830, le duc d’Aumale a hérité du Domaine de Chantilly et de l’immense fortune de son parrain Louis-Joseph de Bourbon, dernier prince de Condé. Exilé de 1848 à 1871 à Twickenham (près de Londres) après la Révolution, le château de Chantilly tombe en ruine.
De retour d’exil, le duc d’Aumale vend alors ses Forges et la Forêt de Brocéliande par l’entremise de la Banque " Seillière " en 1875. Le duc d’Aumale se consacrera, alors, à la restauration de son château de Chantilly.
A sa mort, en 1886, il lègue le domaine de Chantilly et ses précieuses collections à l’Institut de France. Le domaine a ouvert ses portes au public le 17 avril 1898 sous le nom de " musée Condé ".
Le Domaine de Chantilly est l’un des joyaux du patrimoine français.


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samedi 2 septembre 2017
par  gs

Le saint Roch de Paimpont

Le saint Roch de Paimpont en la chapelle frairienne Sain-Mathurin à Beauvais
technique : sculpture
désignation : Statue sur culot : Saint Roch
localisation : Bretagne ; Ille-et-Vilaine ; Cesson-Sévigné
aire d’étude : Ille et Vilaine
lieu-dit : Beauvais
édifice : Chapelle frairienne (…)

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Météo Cournon d’Auvergne

dimanche 7 juin 2020

Météo Cournon-d’Auvergne Météo aujourd’hui Cournon-d’Auvergne