Hôtel de Ville
Hôtel de Ville
Elevé sous le règne de Louis XII (1498-1515), c’est un magnifique exemple du style gothique flamboyant. La statuaire de la façade et le décor des salles furent anéantis en 1792 mais l’édifice fut restauré au XIXe siècle sous l’égide de Viollet le Duc. La bancloque, cloche fonde en 1303, résonne encore. Au sommet du beffroi, trois jacquemarts, dit « picantins » car piquant en temps c’est-à-dire donnant les heures. On leur donne les sobriquets de Langlois, Lansquenet, Flandrin, soit les trois ennemis de la France au XVIe siècle : l’Anglais, l’Allemand, le Flamand. La porte de l’arsenal qui lui fait suite peut être attribuée à Philibert Delorme. Le musée de la Figurine historique s’abrite à côté, dans un étage de cet ancien hôtel de la Cloche et de la Bouteille où Alexandre Dumas plaça l’épisode final du « Comte de Monte-Cristo.
(In plaque signalétique de la ville)
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Les trois jacquemarts
Statue équestre de Louis XII (réalisée au XIXe siècle en remplacement du Louis XIV de Gilles Guérin perdu).
Porte de l’Arsenal
La vieille ville
En picard cassine désigne une maison d’aspect plutôt rustique. La Vieille Cassine date du XVe siècle avec une aile ajoutée au XVIIe siècle. Longtemps la demeure des Maîtres du Pont qui dirigeaient les Compagnons de l’Arche, les pilotes faisant passer les bateaux sous le pont Saint-Louis, aux remous dangereux.
Eglise Saint-Jacques
1198. Le pape Innocent III autorise la construction intra-muros de l’église.
Le nom de saint Jacques le Majeur, est donné par Blanche de Castille, mère de Saint-Louis (Louis IX), à la suite de la découverte du corps de l’Apôtre à Compostelle.
1235. La construction commence par le chœur et le transept.
(In plaque signalétique de l’église)
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Façade occidentale
Etage du beffroi
Monument aux Morts
Accolé au flanc de l’église, œuvre de Maxime Réal del Sarte, s’inspire du chant des camelots du roi : « Demain sur nos tombeaux, les blés seront plus beaux ».
Saint-Jacques, patron de l’église, en tenue de pèlerin de Compostelle, Bois polychrome, XVIe siècle.
Vitraux du chœur
. Saint-Louis portant la sainte Couronne d’épines (Il est le seul roi capétien canonisé)
. Crucifixion
. Saint Jacques : disant « Conçu du Saint Esprit, né de la Vierge Marie ».
Gloire au-dessus du maître-autel
Christ, Vierge de douleur et saint Jean du calvaire d’une poutre de gloire, Bois : XVIe
La Vierge, habillée d’une robe rouge et d’un ample manteau bleu joint ses deux mains et baisse les yeux ; au contraire saint Jean lève le regard vers la croix.
L’ensemble des deux statues appartient à une poutre de gloire démantelée. Ces deux statues de très belle qualité peuvent être datées de la première moitié du 16e siècle. Le Christ crucifié, qui n’a pas été inclus dans la protection, n’appartient vraisemblablement pas à la même poutre : aux plis amples, profonds et brisés des vêtements de la Vierge et de saint Jean, il oppose un périsonium aux drapés peu plastiques et mollement travaillés ; aux mains effilées et aux articulations noueuses, il oppose des petites mains aux doigts courts et ’boudinés’. La croix a été offerte en 1978 à l’église par M. Pillet-Will, les deux statues ont été retrouvées dans les combles de l’église en 1914. (In www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy)
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Fonts baptismaux
Cuve baptismale à infusion, en marbre rouge des Pyrénées, 1733.
La descente de Croix par Jean Jouvenet (copie)
Saint Louis rendant la justice à Vincennes
Par Nicolas Guy Brenet, XVIIIe siècle. Saint Louis, sans couronne, mais portant le manteau fleurdelysé est assis sur la gauche de la toile, au premier plan. Devant lui, une femme agenouillée accompagnée de son enfant demande justice. Les trois protagonistes de la scène sont entourés d’une foule massée. Deux des tours marquant chacune des entrées du château de Vincennes et une partie de l’enceinte sont représentées à l’arrière plan. (In www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy)
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Baptême de Clovis
Œuvre anonyme, XVIIe siècle
Saint-Louis donne à manger à un lépreux de l’Hôtel-Dieu St Nicolas
Saint-Louis portant le premier malade de l’Hôtel-Dieu Saint-Nicolas
Oeuvre de l’atelier Vermonet-Pommery de Reims d’après le dessin de Fritel, 1891.
Arrivée du saint Suaire à Compiègne
Œuvre de l’atelier Vermonet de Reims, 1893.
Jeanne d’Arc communiant
Œuvre de l’atelier Champigneulle de Bar-le-Duc d’après le dessin de Luc Olivier Merson, 1883.
Le matin du 23 mai 1430, Jeanne d’Arc vint prier dans cette église. Elle aurait déclaré « Mes bons amis et mes chers enfants,… je suis trahie et bientôt je serai livrée à la mort. Priez Dieu pour moi, je vous supplie ; car je ne pourrai plus servir mon roi et le noble royaume de France ».
Dans l’après-midi elle était arrêtée par les Bourguignons.
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Vierge au pied d’argent
Copie de la Vierge au pied d’argent sculptée au XIIIe siècle à la demande de Saint-Louis par les ateliers royaux, et offerte à l’abbaye Saint-Corneille (Abbaye impériale et royale, fondée par l’empereur Charles le Chauve, pour succéder ou être au moins la rivale de la chapelle palatine d’Aix-la-Chapelle). Cette très belle vierge appelée également « Vierge au Treilis » au déhanchement significatif est conservé au musée Vivenel.
Saint Paul et saint Pierre
Par le sculpteur François Dumont, XVIIIe siècle. Statues colossales en calcaire sculpté en ronde bosse provenant du prieuré de Saint-Piere-en-Châtres. (In www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy)
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Banc d’œuvre en bois sculpté, décor en relief en ronde bosse, XVIe
Ornementation (pot à feu : godron, modillon, candélabre, coquille saint Jacques, rinceau, toupie, fleur de lys, pilastre, chapiteau composite, remplage, pinacle), scène biblique (Annonciation), saint Jacques : attribut : coquille, gourde, besace, saint Christophe.
Le dossier du banc d’oeuvre porte cinq représentations en relief. Trois sont situées au centre et illustrent l’Annonciation : à gauche, la Vierge devant son pupitre, au centre, le vase avec la fleur de lys, à droite, l’ange Gabriel. Les extrémités du dossier sont occupées à droite par un saint Christophe et à gauche par un saint Jacques le Majeur. (In www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy)
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Détail : Saint Jacques le Majeur et Saint Christophe
Chapelle Notre-Dame du Bon Secours
Notre-Dame du Bon Secours
Cette chapelle est née d’un double vœu. Celui que prononça in capucin, le père Boniface, devant le tableau de la Vierge à l’Enfant qu’il vénérait particulièrement, afin de protéger son couvent de l’invasion espagnole de 1636. Celui des attournés, administrateurs de la ville qui, l’année suivante, furet émus par les ravages de la peste. Plusieurs guérisons miraculeuses furent attestées, de nombreux ex-voto recouvrirent les murs. Ce haut lieu de la piété compiègnoise, fréquenté par la famille royale, attirait particulièrement les pèlerins pendant la neuvaine de l’Annonciation, alors que se tenait la populaire foire de Capucins. Les paroisses de la vile s’y rendaient en procession. En juin 1944, le conseil municipal renouvelait ce vœu, afin d’obtenir une heureuse libération.
(In plaque signalétique de la ville)
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- Vœu des attournés en 1637
- Statuaire
- Verrières
Série de verrières (5 ci-dessous sur les six) sur les thèmes de l’histoire de la chapelle Notre-Dame de Bonsecours et de miracles obtenus grâce à l’image miraculeuse.