Forges les Bains

Forges les Bains est une commune française située le département de l’Essonne en région Île de France.
Toponymie
Forges est cité dès 1151 sous l’appellation forgiae, petites maison en latin. En 1793 la commune est créée sous le nom de Forges. La présence de sources thermales où l’impératrice Eugénie, "la Montijo" venait aux bains (L’eau soignait la scrofule et les rhumatismes), la commune prend le nom de Forges les Bains en 1861, suite à une requête déposée auprès de Napoléon III.
Histoire
Au XIe siècle, un des premiers seigneurs de Forges, Tévin, proche du roi Louis VI « le gros », fait don de l’église de Forges à l’abbaye clunisienne Sainte-Marie de Longpont.
En 1140, Forges devient le lieu d’une importante foire, le jour de l’Assomption par un Edit de Louis VII.
Aux XVIe et XVIIe siècles la région attire les visites royales, François Ier y venait chasser et Louis XIII consulter son médecin, seigneur de Vaugrigneuse. Au XVIIIe siècle la région devient un lieu de villégiature et de promenade.
Forges est peu marqué par la période révolutionnaire.
L’église Notre-Dame de l’Assomption
L’église, un large vaisseau, est édifiée sur la butte dominant l’ancien village.

Fortement endommagée par la guerre de Cent Ans, l’église est reconstruite à la fin du XVe siècle par Michel Rat, seigneur de Forges en 1482.
En 1861, l’église délabrée doit subir de profondes restaurations : voûtes et clocher, chevet droit, charpente réparée et vitraux changés.


L’important clocher de plan carré et de style roman s’élève à 21 m. Il est buté de 4 contreforts d’angle en équerre.
La cloche primitive de 1672 est remplacée le 20 août 1878 par une cloche en bronze de 1.000 kg baptisée Marie-Madeleine.

On pénètre dans l’église par le portail sud du XVe siècle précédé d’un "caquetoir". Sur l’arc du portail sud, l’emblème mutilé du seigneur Michel Rat. On distingue encore aussi les coquilles des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.

- Nef
Le chevet plat est éclairé de 3 baies en arc brisé avec des vitraux du XIXe siècle.
- Le maître autel
Le maître autel néogothique flamboyant date de la fin du XIXe siècle. Il possède un bas-relief sculpté représentant la Cène.
- L’échelle de meunier d’accès au clocher
- Bénitier
En marbre veiné blanc, rouge et vert, avec une vasque en coquille de tridacne reposant sur une colonne à volutes rentrantes.
- Fonds baptismaux
- Dalle funéraire
Claude de Baillon |
- Litre funéraire
Litre funéraire de Monsieur de Lamoignon, seigneur de Courson et de Haute Justice.
- Chapelle de la Vierge à l’oiseau
La vierge à l’oiseau ou à la marguerite |


- Tableaux
Huile sur toile : Vierge à l’Enfant avec saint Jean-Baptiste, 1er quart du XIXe siècle, copie de l’époque Restauration de Maretta
Huile sur toile : Saint-Evêque écrivant, XIXe siècle, de Charles Revel (élève de C. Bonnefond).
Huile sur toile : Saint évêque faisant l’aumône, XIXe siècle, Pour la représentation de l’évêque, il peut s’agir de saint Thomas de Villeneuve ou saint Charles Borromée. Ecole espagnole ?
Huile sur toile, Baptême du Christ
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Le saint Roch de Forges les Bains
Le saint Roch de Forges les Bains en l’église Notre-Dame de l’Assomption
technique : peinture
désignation : tableau : Saint Martin entre saint Sébastien et saint Roch
localisation : Île-de-France ; Essonne ; Forges-les-Bains
édifice : église de l’Assomption
dénomination : tableau (…)