Descente de croix
Cette œuvre est mie copie de la Descente de Croix de Rubens, peinte entre 1611 et 1614 et qui fait partie d’un tryptique conservé à la cathédrale d’Anvers. Le tableau présenté ici est inversé par rapport à Voriginal, il a donc très certainement été copié à partir d’une gravure de l’œuvre de Rubens.
Sur ce tableau, quatre hommes et trois femmes sont représentés. Sur un fond ténébreux, entre ciel orageux, crépuscule et nuit profonde, quelques hommes s’affairent pour descendre le Christ de sa Croix après son décès. Ils le portent… et on peut imaginer, à l’effort qu’ils produisent et à la tension de leurs muscles, le poids du corps inerte. Tous s’affairent dans l’affliction. On reconnaît, comme dans toutes les « Descente de croix », les protagonistes habituels : Saint Jean avec sa reconnaissable tunique rouge, Marie bouleversée en bleu, Joseph d’Arimathie qui avait aidé le Christ à porter sa Croix et avait payé le tombeau, Marie-Madeleine dont l’épaule retient le pied du Christ.
Concernant la position du Christ et son état, la tête est tombante et la couronne d’épines lui a été retirée. Son corps sans souillure fait oublier les supplices qui lui ont été infligés avant sa mort. Les stigmates sont tout de même perceptibles. Le corps du Christ est descendu de la Croix à la force des bras, les protagonistes étant les uns sur des échelles, les autres au pied de la croix pour le recevoir. Les personnages s’aident d’un drap pour le soutenir. Ce linceul est très important dans la composition. Il se tend pour aider à descendre le corps tout en restant très plissé. Il participe au mouvement des personnages. De nombreux objets sont aussi représentés tels que les clous, la couronne d’épines, la coupe et l’éponge ayant servi à « désaltérer » Jésus, tous, signes ici de son supplice.
[In fiche descriptive de l’église)
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