Le saint guérisseur de la peste est debout, l’ange soigneur à sa droite, le chien pourvoyeur à sa gauche. Il porte la barbe courte, la chevelure longue et bouclée. Il est coiffé d’un immense chapeau, au bord retroussé sur lequel sont appliquées deux clefs croisées qui désignent le pèlerin en route pour Rome. Des brides s’en échappent qui viennent se nouer sous le menton. Il est couvert de la pèlerine à mantelet. La besace bat sur sa hanche gauche. Il tient à la main un bourdon. De la droite il relève sa robe, dont le retroussis est finement gaufré, pour découvrir l’ulcère pestilentiel sur lequel l’ange, envoyé de Dieu, répand un baume. Le chien, ou roquet, à la poitrine famélique, assis sur son train de derrière, tend à saint Roch le pain quotidien qu’il a dérobé à son maître.
Il s’apparente aux groupes de Contrexéville et de Malaincourt, de la même époque. (In catalogue exposition « L’art religieux dans la région vosgienne » - 24 juin, 10 septembre 1961)
Plaque commémorative de fondation aux armes d’Antoine de Ville et de Yolande de Bassompierre