Datant du XlVème siècle, Saint-Christophe est représenté les pieds dans l’eau, portant le Christ sur ses épaules, afin de lui faire traverser le fleuve. La représentation du saint au tronc très allongé, disproportionné par rapport aux membres inférieurs, concrétise l’image du colosse qui lui est traditionnellement attribuée. Il n’est pas impossible que la statue du saint ait été une sorte de borne d’étape dans la tradition des Mercure et des Hermès antiques. (In fiche signalétique de la ville)

Jusqu’en 1628, elfe a été l’église paroissiale du village, elle date du XIème siècle, avec des transformations au siècle suivant.
Sur le contrefort du côté droit, vous remarquerez la présence d’une pierre gravée très abîmée, où se lit la dernière ligne d’une inscription : DNI MILLE CLXXV (1175), qui correspond à la date d’une consécration ou d’une restauration.
La chapelle s’ouvrant face à l’entrée, dédiée à Sainte-Anne, a été élevée au début du XVIème siècle. La seconde chapelle nord est consacrée à Saint-Georges, comme en témoigne la statue équestre, très abîmée, du saint qui orne son angle Sud-Est.
Elle possède un très bel enfeu érigé à la fin du XlVèm siècle. Il s’agit du tombeau d’Archimbaud, Seigneur de Boulbon, dans les années 1350-1360.
Au-dessus de l’enfeu, deux écus représentent « un léopard lionné, bordure engrelée », blason des premiers seigneurs de Boulbon.
La chapelle sud, est dédiée à Sainte-Catherine, patronne de l’épouse du seigneur.
Derrière le maître-autel, se trouvait un primitif du XVème siècle, le Retable de Boulbon, tableau majeur dans l’histoire de la peinture en Provence, aujourd’hui exposé au musée du Louvre. Une reproduction photographique est présentée sur le mur nord de la nef.
Chaque année, le 1er juin à I9h00, a lieu « La Procession des Bouteilles », exclusivement réservée aux hommes, chacun muni d’une bouteille de vin. Le prêtre bénit les bouteilles et chacun élevant la sienne, boit une gorgée de vin.
La chapelle classée aux monuments historiques depuis 1904. (In fiche signalétique de la ville)

Tous les ans, le 1er juin, la chapelle de Saint-Marcellin est le but d’une très ancienne et curieuse procession, la procession des bouteilles, « la processioun des fioles ». Cérémonie pittoresque à laquelle ne participent que les hommes, l’entrée de la chapelle à cette fête étant rigoureusement interdite aux femmes. La procession s’avance vers l’antique chapelle. Chacun porte une bouteille de vin. Dans la chapelle les hommes se serrent autour des autorités. Un prêtre en chape rouge lit en provençal les « Noces de Cana » puis fait le panégyrique sur le saint et le vin. A l’issue de ce sermon, en provençal lui aussi, il dit : « Mes frères je vais bénir le vin, débouchez vos bouteilles ». Les fidèles lèvent leur bouteille que le prêtre bénit solennellement. Chacun boit une gorgée de ce vin bénit, referme sa bouteille afin d’en boire dans les cas de fièvre et de maux d’estomac. Tandis que les hommes sortent de l’église monsieur le Maire invite à boire le clergé et les personnalités qui l’accompagnent. Cette libation est le rite essentiel de la fête, ce vin est bu pour assurer l’abondance de la future récolte.

C’est le premier moulin à vent dans le département des Bouches-du-Rhône à pouvoir fonctionner comme autrefois !
Le Moulin Bonnet est construit en 1776 par Jean Braye et racheté par Antoine Bonnet.
La date de 1748 est gravée dans la meule tournante : c’est une pierre de réemploi. Le moulin demeure en activité jusqu’au XIXème siècle. Il est situé sur le flanc ouest de la Montagnette, dominant ainsi le village et la plaine.
En 2002, date de sa restauration, le moulin dont il ne restait que la tour, a retrouvé sa toiture et ses ailes. Le mécanisme complet, conforme à l’original, a été rétabli ; les ailes peuvent se remettre à tourner et les meules qui ont été restaurées et peuvent moudre à nouveau. (In fiche signalétique de la ville)