Villeneuve les Cerfs

Villeneuve les Cerfs

Commune du canton de Randan qui borde le département de l’Allier et marque la fin de la plaine de la Limagne.
Au nord, la Montagne Bourbonnaise, vers l’est les Monts des Bois Nord et au sud, dominant la Limagne, la chaîne des Puys.




édifice/site : présentation de la commune de Villeneuve-les-Cerfs
localisation : Auvergne ; Puy-de-Dôme ; Villeneuve-les-Cerfs
aire d’étude : Randan
historique : Des fouilles, réalisées vers le milieu du 20e siècle, auraient mis au jour dans la forêt plusieurs tumuli et quelques fragments de poterie. Une enceinte aurait également été découverte. L’activité potière est attestée dans la commune au premier siècle de notre ère par la découverte près du hameau des Pioliers d’un four contenant encore des débris de vases et un support de bûches terminé par une tête de bélier. La toponymie du village laisse penser qu’il s’agit d’une ville fondée probablement après le 12e siècle sans qu’il puisse être apporté davantage de précision. Au 19e siècle l’histoire du village est marquée par la présence de nombreuses tuileries et briqueteries installées dans le hameau des Pioliers. Groupées autour de terrains communaux, ces petites unités de fabrication se composent généralement d’un bâtiment de stockage, d’un four et parfois d’un manège où des animaux fournissent l’énergie motrice nécessaire aux premières machines. A Villeneuve-les-Cerfs le nombre de ces foyers de production va croissant jusqu’en 1870 puis semble connaître un certain déclin. En 1864, par exemple, dix-neuf habitants de la commune possèdent une ou plusieurs tuileries ou briqueteries sur le terrain communal des Granges. Cette activité a disparu au cours du 20e siècle. Il subsiste cependant aux Pioliers les traces des carrières et sur de nombreux bâtiments, des briques portent d’anciennes marques de fabricants. Le domaine de Chardin est apporté en mariage en 1841 à l’un des ascendants du célèbre théologien et paléontologue Pierre Teilhard de Chardin. Dans le dernier quart du 19e siècle, sur les 989 hectares du territoire de la commune, 718 étaient dévolus à la culture et 227 au bois. La culture du froment dominait, occupant plus de 225 hectares. La population a fortement diminué depuis le 19e siècle, passant de 794 habitants en 1851 à 306 en 1982.
Description : Le village est partagé entre deux types de reliefs : au sud d’anciens marais asséchés forment le prolongement de la plaine de la Limagne, et au nord débute le plateau couvert par la forêt de Randan. Les édifices isolés sont rares, l’habitat est concentré en deux hameaux principaux dont le chef-lieu de commune qui n’est pas le plus peuplé.
Type d’étude : inventaire topographique
Référence : IA63000742
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
enquête : 2001
date versement : 2005/02/01
date mise à jour : 2012/03/30
(In www.patrimoine-de-france.org)

Eglise paroissiale Saint Bonnet

2ème quart du 19ème siècle

édifice/site : église paroissiale Saint Bonnet
localisation : Auvergne ; Puy-de-Dôme ; Villeneuve-les-Cerfs
aire d’étude : Randan
adresse : rue de l’église
dénomination : église paroissiale
époque de construction : 2e quart 19e siècle
année : 1844
historique Un document de 1820 mentionne une église détruite au hameau des Pioliers. En 1825 l’église s’élève à vingt mètres au nord de son emplacement actuel et est accolée au presbytère comme le montre le cadastre napoléonien. A cette date, des travaux de construction du clocher projetés par l’architecte, attaché au domaine de Randan, Paschal Lepage sont ajournés. En 1837 l’église est jugée dégradée. Le 5 septembre 1844, le cahier des charges pour la construction d’une église et d’une chapelle sépulcrale est rédigé par l’architecte Hugues Imbert (datation et attribution par source). Le document mentionne qu’il est fait usage des matériaux de l’ancienne église ainsi que du clocher de l’église de Randan. Les travaux sont adjugés à Jean-Baptiste Dauzat, entrepreneur à Clermont-Ferrand, le 19 novembre 1844. Les travaux de consolidation du clocher, la pose de tirants et de cintres et la réfection des toitures sont réalisés en 1926 sous la conduite de E. Imbert, architecte ingénieur à Cusset (datation et attribution par source).
Description : L’église est bâtie en moellon de calcaire et couverte d’un enduit. Le dallage du sol, les encadrements de baies et les chaînes d’angle sont en andésite. L’édifice est composé d’un vaisseau unique voûté en berceau plein-cintre. Les deux chapelles latérales formant transept sont également voûtées en berceau. Le chœur est couvert d’un cul de four. La croisée du transept et la travée droite du chœur sont rythmés d’arcs doubleaux. Une corniche court à la base du voûtement sur tout l’édifice. L’ensemble de la couverture est en ardoise. Le chevet est couvert par une croupe polygonale. Le clocher est couvert d’une flèche terminée en lanterneau. La nef et le transept sont couverts par un toit à longs pans dont le pignon découvert en façade sud est couronné par un fronton à base interrompue. Un fronton sur consoles surmonte la porte.
plan : plan en croix latine
étage : 1 vaisseau
escaliers : escalier dans-œuvre : escalier en vis avec jour, en maçonnerie, suspendu
gros-œuvre : calcaire ; moellon ; enduit ; andésite ; pierre de taille
couverture (type) toit à longs pans ; croupe polygonale ; flèche carrée ; lanterneau ; pignon découvert ; pignon couvert
couverture : (matériau) ardoise
couvrement : voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four
décor : peinture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
typologie : style néo-classique ; chevet circulaire ; clocher dans œuvre en façade
propriété : propriété de la commune
type d’étude : inventaire topographique
référence : IA63000737
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
enquête : 2001
date versement : 2005/02/01
date mise à jour : 2012/03/30
(In www.patrimoine-de-france.org)
Saint Bonnet, Saint Patron de l’église


A voir
L’architecture rurale, bien conservée, avec l’emploi des matériaux locaux comme la brique, le pan-de-bois et le pisé :

  • Pigeonnier (rue de la Pacha) : 2ème moitié du 15ème siècle
    Pigeonnier sur pilotis et à colombage. La taille du pigeonnier était proportionnelle à la surface du domaine du propriétaire. La colombine produite était « récoltée » comme engrais
  • Grange, étable : 18ème
  • Lavoir : 3ème quart du 19ème
    L’ouvrage a été restauré. Deux bassins qui sont reliés par un conduit souterrain et un muret enserre partiellement le lavoir.

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par  gs

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Le Saint Roch de Villeneuve les Cerfs en l’église Saint Bonnet

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