Blancafort


Vous êtes devant le monument de l’Euro inauguré le 22 mai 1999 à l’occasion de la désignation par l’IGN, de Blancafort comme Centre de la Zone Euro. Cette lre Zone Euro est formée des 11 pays ayant adhéré à l’Euro au 1er janvier 1999 (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal). Les coordonnées du point calculées par l’IGN sont : x = 618.952, y = 2.282.849 (coordonnées Lambert II, précision réelle de l’ordre de 20 mètres). A partir d’ici, vous pouvez découvrir notre village en suivant le circuit pédestre fléché en vert (30 minutes aller-retour) qui vous mènera à notre église du XVIe siècle et son clocher-porche puis au château, ancienne Maison forte du XVe siècle, propriété privée ouverte au public.
(In fiche signalétique du monument)

Eglise Saint-Etienne


Un peu d’histoire
Premier diacre consacré par les Apôtres, saint Etienne fut lapidé entre 31 et 36 ap. J.C. Son culte s’est répandu très tôt à travers l’occident.
En 1136, le pape Innocent II confirma la possession de l’église de Blancafort, par l’abbaye de Saint-Satur, près de Sancerre. C’est la première mention écrite de cet édifice qui dépendra de l’abbaye de Saint-Satur jusqu’en 1610. Le prieuré-cure de Blancafort fut ensuite unie au collège des Jésuites de Bourges.

De l’art romain à l’art gothique
Les parties les plus anciennes de l’église datent du XI° siècle. Il s’agit de la première travée de la nef.
. A remarquer à l’extérieur : le petit appareillage de maçonnerie et les deux baies romanes qui éclairent-cette portion de l’église.
La porte principale romane, en plein-cintre, décorée d’un tore, semble être une restauration de la seconde moitié XII° siècle.
Le choeur de l’église, sans doute à l’origine semi-circulaire, fut reconstruit au XIII° siècle dans le style gothique primitif. Il se compose de deux travées voûtées d’ogives. Son chevet était plat jusqu’au milieu du XIX° siècle.
Vers la fin du XV° siècle ou au début du XVI° siècle, une chapelle dédiée à saint Joseph fut construite au sud de la première travée du chœur (à droite) dans le style gothique flamboyant. Cette chapelle, aujourd’hui dédiée à la Vierge, est éclairée par une grande baie en tiers-point complément restaurée au XIX° siècle. Il y avait deux autres chapelles dans la nef de l’église, à l’entrée du chœur. L’une était dédiée au saint Rosaire, l’autre à saint Sylvain.
Le clocher porche en charpente, que l’on appelait autrefois le grand chapiteau, une construction du XVI° siècle. Il repose sur quatre gros poteaux en bois et culmine à environ 30 mètres de hauteur.
Le presbytère actuel, ancien prieuré, est aussi une construction du début du XVI° siècle.
La sacristie, bâtie au sud de la seconde travée du choeur (à droite), date du XVII° siècle.
. A remarquer à l’intérieur de l’église, scellée sur le pilier d’entrée de la chapelle de la Vierge, à droite du choeur, l’épitaphe de Joseph d’Angennes, chevalier, marquis de Pougny, comte de Concressault, seigneur de Blancafort, décédé en 1687 et inhumé à Paris, et dont le coeur seul repose dans cette église.

Les grands travaux du XIX° siècle

  • 1850 : construction du chevet à cinq pans dans le prolongement de l’ancien choeur ; restauration de la chapelle Notre-Dame (ancienne chapelle saint-Joseph) et construction du collatéral sud (à droite).
  • 1850-1852 : construction de la chapelle Saint-Joseph (à gauche de la première travée du choeur), construction du collatéral nord (à gauche) et voûtement de trois travées de la nef en symétrie avec les trois travées de chacun des nouveaux collatéraux ; construction de la tribune.
  • 1886 : restauration des deux chapelles latérales (reconstruction dès remplages gothique flamboyant des baies…)
  • 1888 : restauration du sanctuaire et élargissement de l’arc triomphal d’entrée du choeur.
  • 1896 : voûtement de la première travée de la nef.
    L’église est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1926.
    (In fiche signalétique de l’église)

Canal de la Sauldre


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