Chantenay-Saint-Imbert

Chantenay-Saint-Imbert est située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Chantenay serait la Gorgobina Boiorum (capitale du peuple celte des Boïens qui habitaient le Bourbonnais) citée par César dans son « Commentaires sur la Guerre des Gaules ».
A noter que des fouilles au XIXe siècle ont mis à jour d’importants et nombreux vestiges gallo-romains, parmi lesquels une statue de la déesse gauloise Epona.

Vers 740, les moines bénédictins s’installent à Saint-Imbert dans un prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Martin d’Autun. Au IXe siècle, la paroisse prend le nom du prieur Saint-Imbert ou Humbert.
Un acte de 1078 à 1095 établit que les seigneurs de Bourbon tiennent, de l’évêque de Nevers, des terres sur cette commune et la paroisse de Chantenay est partagée entre la châtellenie de Belleperche en Bourbonnais et celle de Saint-Pierre-Le-Moûtier.
En 1152, une bulle du pape Eugène III confirme au prieur de Souvigny la possession de l’église de Chantenay, située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Au XVIIIe siècle, sur une carte des gouvernements généraux du Berry, du Nivernais et du Bourbonnais, Chantenay figure comme simple hameau de la Ferté-Chanderon, la plus puissante baronnie du Nivernais.
La commune devient Chantenay-Saint-Imbert par le décret du 9 juillet 1888.

Eglise Saint-Martin

Classé site clunisien en 2003, l’église Saint-Martin date XIe siècle, dont les dernières reconstruction sont du XXe siècle. Prieuré qui dépendait de Souvigny puis de Saint-Pierre-le-Moûtier, c’est une église romane (dont subsiste la partie orientale) à nef unique caractéristique de l’époque.

La nef

D’une longueur de 38 mètres, la nef possède cinq travées. Pour faire communiquer la nef avec les croisillons, on a pratiqué derrière les piles, des petits passages appelés « Berrichons ». Le chevet est composé d’une abside éclairée par trois fenêtres en plein cintre, toutes trois voûtées en cul de four.

La croisé

Tombeau de Saint-Imbert

Les reliques de Saint-Imbert sont portés en 1793 en l’église de Saint-Martin de Chantenay du prieuré de Saint-Imbert, en mauvais état et détruit.


Le procès verbal de la translation des restes d’Imbert indique que l’évêque de Nevers, Théodore Forcade, atteste avoir retiré d’un vieux reliquaire les restes d’imbert et l’avoir relogé dans la chapelle de droite, du temps de l’abbé Tinel, curé de Saint-Martin. (In flyer de la mairie)

Clé de voûte représentant Dieu le Père
Saint Martin, Bois : taillé, peint (polychrome) ; 17e siècle

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dimanche 29 mars 2020
par  gs

Les saints Roch de Chantenay-Saint-Imbert (Nièvre)

Les saints Roch de Chantenay-Saint-Imbert en l’église Saint-Martin A droite dans le chœur
Dénomination de l’objet : Statue
Titre courant : Statue : Saint Roch
Localisation : Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Chantenay-Saint-Imbert ; Eglise
Nom de l’édifice : Eglise
Catégorie (…)

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