Marly le Roi

Marly le Roi est située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Toponymie
Attesté sous les formes Mairilaco en 697, Marleium en 1087, Marletum, de Marleio en 1173, Marliacum en 1202.
Du latin marcilliacum, « domaine de Marcel », qui a donné marlacum, malliaco villa ou peut-être de merula, merle.
Le lieu est connu dès 676, sous Thierry III.

Les célèbres chevaux de Marly sculptés en 1745 par Guillaume Coustou.

Église Saint-Vigor

L’église royale Saint-Vigor Saint-Étienne de Marly-le-Roi est un cadeau de Louis XIV aux habitants de Marly-Chastel et Marly-Bourg, village regroupant alors deux paroisses.


Les donations de Louis XIV à la paroisse.
Les dons de Louis XIV à l’église « royale et paroissiale » y furent nombreux comme en témoigne le mémoire du 16 novembre 1718, écrit par-devant notaire, approuvé par le Cardinal de Noailles, archevêque de Paris, et signé par le prieur-curé de l’époque, Jacquesson et trois marguilliers : Gautier de Montreuil, Inspecteur des Travaux et Ouvrages du Château, marguillier en charge, Pellerin, ancien marguillier, et Hollande, ancien marguillier et « concierge » (conservateur) du château.

« Le roi Louis XIV d’heureuse mémoire a fait bâtir l’église paroissiale de Marly, la maison presbytérale, celle de Messieurs les Ecclésiastiques (un curé, deux vicaires et un desservant) et du maître d’écolle et toujours jusqu’à sa mort entretenu ladite église (autant) que lesdites maisons… a donné à l’église le retable d’autel, les tableaux de la chaire, les fonds de marbre, le Banc de l’Oeuvre (table de communion) avec ses attributs, la clôture du chœur, la cloche de fonte… un calice d’argent, le bénitier, les instruments de paix… les vaisseaux sacrés des Saintes Huilles, la coquille dont on se sert pour l’administration du sacrement du baptême… a donné quatorze mille livres pour les ornements de l’église, des questes faites dans ses séjours de Marly… ».

Il a pensionné la maison des sœurs de Charité, « en fondant 50 écus par an pour elles et pour survenir (subvenir) aux pauvres de la paroisse et à tenir l’école des jeunes filles »… a donné « 40 écus par an pour fonder le maître d’écolle des jeunes garçons de ladite paroisse ».

Son petit-fils le duc de Bourgogne est cité comme autre donateur dans ce même document ainsi que la duchesse son épouse qui a « travaillé de ses mains une broderie d’or et d’argent » ; ils ont donné aussi une châsse en bois d’ébène… […] (In texte M. Fesseau)

Les deux anges du sculpteur Noël Jouvenet, en bois peint, décorant l’actuel maître-autel proviennent de la chapelle du château de Versailles ; Louis XIV les fit venir à Marly après 1710.

Prédication de saint Vigor

Toile : peinture à l’huile du peintre Bouterwek F. (1862).

Vierge à l’Enfant

Sculpture, Pierre : taillé ; 17e siècle.

Chapelle du calvaire

Le Christ en croix repose sur un support qui est le dossier du siège qu’occupait Louis XIV à l’église.

Sainte Philomène


Translation de la couronne d’épines
Installée dans le bras ouest du transept en 1903, cette verrière n’est pas signée.
Elle représente la sainte Couronne d’épines portée par saint Louis, de Sens à Notre-Dame de Paris, le jeudi 18 août 1238, en présence des deux reines Marguerite et Blanche, ainsi que Odon, abbé de Saint-Denis.
"Tout le monde admira et la magnificence de cette solennité, et l’humilité que saint Louis et ses frères y firent paroistre".

Le roi avait obtenu la couronne de Beaudouin II de Courtenay, empereur latin de Constantinople de 1228 à 1261, et neveu maternel de saint Thibaut, qui l’avait mise en gage auprès des vénitiens.
Au pied des colonnes, on trouve la date de cet événement "anno 1238", ainsi que les celles de la naissance et de la mort de saint Louis (1215-1270)

L’an 1240, le chapitre de Citeaux ordonna, à la prière du roi et de la reine "qu’on feroit la feste de la Couronne d’épines dans les abbayes de France le 11 d’aoust, et même avec deux messes ; mais que les convers ne laisseroient pas de travailler". (In texte M. Fesseau)


Découverte de la vraie Croix
Située dans le bras ouest du transept, à gauche de l’autel dédié à St Louis, cette verrière, qui n’est pas signée, a été installée en 1903.
La scène représente la découverte de la Sainte Croix du Christ par sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, devant l’évêque Macaire.
Cet événement eut lieu le 3 mai 326, alors qu’une femme malade avait été miraculeusement guérie.
Hélène avait alors près de 80 ans, et son fils Constantin régnait depuis 20 ans.

Dès le IVe siècle, des récit rapportent qu’à l’occasion de la construction du Saint Sépulcre sur le Golghota, sainte Hélène, en pèlerinage à Jérusalem, aurait découvert les trois croix, celle du Christ et celles des deux larrons.
Au fronton est représenté le labarum de Constantin sur lequel figure le Khi-Rho, monogramme grec du Christ.
A la base des colonnes, sont indiquées les années 247 et 328, naissance et mort de sainte Hélène.

Le choix du sujet de cette verrière pourrait être lié à l’existence d’une croix reliquaire, figurant à l’inventaire du Patrimoine mobilier de l’église saint Vigor, qui renfermerait une relique de la vraie Croix. (In texte M. Fesseau)

Saint Thibaut de Marly offrant au roi Louis IX et à son épouse Marguerite de Provence une corbeille de onze lys, présage des onze enfants qu’ils auront.

Saint Vigor et les fonts baptismaux en marbre veiné (rose, gris) du Languedoc.

Saint Vigor et saint Étienne : les deux saints patrons de l’église

Toile : peinture à l’huile du peintre Cécile Cheron (2e moitié 19e siècle).

L’Assomption par Jean-Baptiste Fossin, huile sur toile, 1839
Vierge à l’Enfant adorée par les anges

"Sainte Françoise Romaine sous les traits de madame de Maintenon", attribué à Mignard (1660). Offert à l’église par Eugène Rodriguès, avocat à la cour en 1928.

La pertuisane

Lance des gardes de la manche dont le décor exprime l’idéologie royale et la vision du monde selon la couronne de France.

Plaque commémorative Thomas Jefferson

Thomas Jefferson se rendit à Marly en 1784 puis à nouveau en 1786 en compagnie de Maria Cosway. Il apprécia tout particulièrement le domaine de Marly qui fut la principale source d’influence dans sa conception de l’université de Virginie conçue trente ans plus tard.

Fontaine Maurice Perceval
Le jardin du château de Marly

Vestiges du pont-aqueduc de Louveciennes (appelé aussi aqueduc de Marly), du XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIV, destiné à alimenter en eau les jardins du château de Marly et le parc du château de Versailles depuis la Seine.


Articles publiés dans cette rubrique

mercredi 15 février 2023
par  gs

Le saint Roch de Marly le Roi (Yvelines)

Le saint Roch de Marly le Roi en l’église Saint-Vigor

Brèves

Météo Cournon d’Auvergne

dimanche 7 juin 2020

Météo Cournon-d’Auvergne Météo aujourd’hui Cournon-d’Auvergne