Cathédrale Saint Guy

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La citadelle des rois de Bohème vue depuis le pont Charles

Les flèches de la cathédrale Saint Guy s’élancent dans le ciel. Au chevet de la cathédrale la chapelle de Tous les Saints et les 2 tours de la basilique Saint Georges dépassent le Palais Rozmberk.

Entrée principale sur la place du Hradcany

Symbole du pouvoir, jadis siège des rois de Bohême, le château est aujourd’hui la résidence officielle des présidents de la République. Si le drapeau présidentiel flotte au-dessus des toits, il indique que le président est en République Tchèque.

Les portes massives sont en bronze. Sur la porte centrale des motifs et des personnages relatifs à l’édification de la cathédrale. Sur la porte de gauche, vous y verrez des scènes de la vie de Saint Vojtech Adalbert, le deuxième évêque de Prague, et sur celle de droite, des scènes de la vie de Saint Venceslas.

La cathédrale Saint Guy, Saint Venceslas et Saint Adalbert

Le tympan du portail central est du 20ème siècle. Il représente la crucifixion du Christ. On remarque les deux larrons et la Vierge pâmée soutenue par Saint Jean. Au registre inférieur, à gauche des soldats jouent aux dés le manteau du Christ, à droite, la mise au tombeau.

Vitrail d’Alfons Mucha

En haut le baptême du prince Borivoj par Cyrille et Méthode et au-dessous Sainte Ludmila et Saint Venceslas enfant.

Le chœur de la cathédrale et ses immenses vitraux

Le vitrail central montre le Christ reposant dans les bras de Dieu le père, tandis que l’Esprit Saint représenté par une colombe virevolte autour d’eux. Sur le vitrail de gauche, la vierge Marie, le prince Spytihněv Ier de Bohême à ses pieds agenouillé. Sur le vitrail de droite sont agenouillés Saint Venceslas, Saint Guy, et le roi Charles IV sont agenouillés. Sur la gauche et la droite arrivent des personnages en bustes du triforium.

L’incroyable tombeau baroque ostentatoire en argent massif renferme la dépouille du saint patron de Bohême, Saint Jean de Népomucène.

Ce tombeau nécessita au 17ème siècle 37 quintaux d’argent. Le baldaquin qui le surmonte fut offert par la reine Marie-Thérèse.

Le grand orgue de la cathédrale date de 1765 et a été revu en 1932 puis restauré en 2001. La partie instrumentale contient encore des tuyaux de 1765.

La chapelle funéraire de Saint Venceslas (1358-1367)

Les murs de la chapelle sont recouverts de 1345 pierres agates, jaspes et améthystes et de peintures gothiques et Renaissance. Les fresques (14ème-16ème siècle) représentent des scènes de la passion du Christ et de la vie de Saint Wenceslas (le saint est enterré directement sous la chapelle).
De cette chapelle on peut accéder par un escalier à la chambre du trésor fermée par sept clés détenues chacune par une personnalité différente. Le trésor comprend les joyaux de la couronne de Bohême, la couronne de Saint Venceslas, une épée, le sceptre, le globe impérial, un manteau et des étoiles.


C’est Charles IV, empereur du Saint-Empire romain germanique, qui commanda cette couronne à l’occasion des célébrations liées à son couronnement en tant que roi de Bohême.
D’après la légende, on dit que celui qui s’en coifferait de façon illégitime, le payerait de sa vie.

La passion du Christ, une œuvre en bois offerte à la cathédrale en 1927 due à Frantisek Bilek, un grand sculpteur symbolique tchèque


Il s’agit de l’œuvre la pus connue de Bilek. C’est un Christ dont le corps est solide, anguleux et ferme, un corps qui évoque avant tout la victoire sur la mort, la divinité plus que l’humanité.

A gauche, on lit sur les armoiries de la ville de Prague la devise praha matka mest, "Prague, mère des villes".
A droite, on lit sur les armoiries de la République Tchèque, ornées du Lion blanc, la devise pravda vitezi, "La vérité vaincra" ou "La vérité prévaut". Elles seraient les dernières paroles de Jan Hus sur le bûcher, au concile de Constance.
Orné du lion blanc, symbole de la Tchéquie depuis 1814.


La légende de Bruncvik
Selon la légende tchèque, Bruncvik sauva un lion d’un dragon, lion qui le suivit ensuite dans ses voyages.
C’est ainsi que le lion est sur le blason des rois tchèques.

L’épée mythique de Bruncvik fut emmuré après sa mort dans un piliers du pont Charles. Il paraît qu’elle apparaîtra quand les Tchèques seront au plus mal !
(In brochure de l’Office de Tourisme, 2010)

La statue équestre de Saint Georges terrassant le dragon qui se dresse dans la troisième cour du Château de Prague est un joyau de fonderie gothique car elle a été réalisée en 1373. Par contre on ignore qui en est l’auteur.

La façade sud dans la troisième cour du château

C’est la façade qui fait face au palais. Le portail (Porte d’Or) est constitué par un portique à trois entrées. A gauche, une tour haute de 96 mètres qui présente une base gothique et un toit baroque. Au premier niveau une baie vitrée, au second une baie ornée d’une grille Renaissance,au troisième une première horloge, au quatrième, une seconde horloge incluse dans le remplage de la baie à arcades géminées. Le dernier étage en pierre claire est percée sur ses quatre faces de trois ouvertures.
A gauche, devant la cathédrale sur la place, s’élève l’obélisque de commémoration des 10 ans de la République.

Détail de l’extraordinaire finesse de la grille Renaissance, à droite
La porte d’or, côté sud, dans la troisième cour du château

Considérée comme l’entrée principale, la Porte d’Or date de 1370. C’est un portail aux nervures dédoublées qui forment des triangles curvilignes. Elle est surmontée d’une mosaïque en quartz, calcédoine et carreaux de verre de Bohême. La scène représente Le Jugement dernier et date du règne de Charles IV.
Pour la petite histoire, c’est derrière cette mosaïque que se trouve la « chambre du trésor » où sont entreposés les joyaux de la Couronne de Bohême.

La cathédrale Saint-Guy vue depuis la place Saint Georges. C’est l’église de Prague la plus importante en taille et la plus renommée. Elle est aussi le symbole spirituel de la République Tchèque.


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mardi 22 avril 2014
par  gs

Le saint Roch de la cathédrale Saint Guy de Prague

Le saint Roch de Prague en la cathédrale Saint Guy