Cleden-Poher

Cléden-Poher


Toponymie
de « Cleden », un saint breton, et du breton « poucaer » (pays de Carhaix).

Cléden-Poher est un démembrement de l’ancienne paroisse primitive de Poullaouen.
La mention la plus ancienne de la paroisse de Cléden-Poher est antérieure à 1108 (Parrochia Cleven) dans le cartulaire de Redon. Cette paroisse dépend alors de l’évêché de Cornouaille.

Aux 11-12ème siècles, Cléden-Poher est appelé Roch Cletguenn : elle le doit, semble-t-il, à l’ancienne forteresse de La Roche.

On rencontre les appellations suivantes : Parrochia Cleven (avant 1108), Roch Cletguenn (de 1081 à 1114), Cletguin Pochaer (vers 1330), Cleden Pohaer (en 1535).

Eglise Notre-Dame de l’Assomption (16ème)

Mentionnée au Cartulaire de Quimper (1363).

Restaurée et modifiée en 1689 (date indiquée sur le contrefort nord-est de l’abside) et 1907.

Vaste bâtiment à toit très élevé, terminé par une abside droite percée d’une magnifique fenêtre flamboyante divisée en six baies.

Le meneau du milieu est une sorte de colonne ronde de 0 m. 40 de diamètre, à laquelle est adossée intérieurement la statue vénérée de Notre-Dame de Cléden (14ème ou 15ème siècle, d’excellent style et très vénérée.

Le lambris en berceau de la nef est peint par Herbault en 1750 de scènes de la vie de la Vierge.

Mobilier

  • Au maître-autel, qui est d’exécution récente, on a eu l’idée de faire entrer des panneaux sculptés du 16ème ou du 17ème siècle, ouvres précieuses qui, sans ce judicieux emploi, allaient être condamnées à la destruction.
  • Dans le retable on voit d’un côté la montée au Calvaire, et de l’autre la mise au tombeau de Notre-Seigneur. Au-dessus du tabernacle, la scène du Crucifiement. Ces hauts-reliefs contiennent des personnages très nombreux, très mouvementés et fort intéressants par leur expression et leurs costumes.
  • Au haut des boiseries qui lambrissent le mur du fond des deux côtés de l’autel, on a incrusté sept petits panneaux charmants représentant les sept sacrements.


Recteurs
Parmi les Recteurs qui ont gouverné la paroisse de Cléden-Poher, il en est un qui mérite d’être signalé par son savoir et son zèle :

Gilles de Kerampuil, né vers 1530 de Jean de Kerampuil et de Marie de Kerprigent. Entré dans les ordres, il devint chanoine de Saint-Trémeur de Carhaix, recteur de Motreff, Tréaugat et Cléden.
Il possédait ces trois bénéfices à sa mort, qui survint à Rennes, le 29 Septembre 1578.
C’est à lui que l’on doit le calvaire daté de 1575, qui se voit dans le cimetière, et deux ouvrages bretons, les Heures bretonnes imprimées vers 1570, à Paris, et laTraduction du Catéchisme de Canisius, en breton, pour l’usage de ses paroissiens.


Missions pour l’Evangélisation des campagnes
M. Henri Falchier, fut un des prêtres séculiers qui s’enrôlèrent pour donner des missions bretonnes.

Lors de la mission qui fut donnée à Cléden-Poher, en 1679, par 33 missionnaires, et qui dura six semaines, M. Falchier, essaya de porter remède une des plaies de l’époque, la mendicité.
On réunit tous les mendiants, on procura des places dans les fermes à ceux qui étaient valides et on constitua un fonds de secours pour les autres.
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vendredi 19 août 2011
par  gs

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