Nohanent

Plateau du site des Côtes de Clermont.

Le plateau du site des côtes, qui frange à l’ouest la grande plaine de la Limagne, est portée par une coulée basaltique vieille de 15 millions d’années.
Les premières occupations de ce site, attestées par la découverte de haches en pierre polie, céramique et bijoux remontent au quatrième millénaire avant J.-C. mais les vestiges les plus notables sont ceux d’un important oppidum gaulois, lieu d’habitat élevé du peuple arverne : maisons et ateliers, fortifications, temple.

Un camp romain sur le Puy de Chanturgue et la topographie locale ont laissé à penser que la bataille entre Vercingétorix et César, en 252 av J.-C. s’était déroulé ici et non sur le site de Gergovie.

Cinq commues se regroupent autour de ce site : Clermont–Ferrand ; Durtol ; Nohanent ; Blanzat ; Cébazat.

Nohanent : Village vigneron

Nohanent est un Ancien bourg fortifié de 1800 habitants au pied d’un oppidum gaulois, traversé par un affluent de la rivière du Bédat.
Au cours du Moyen Age, le village était inclus dans le fief des Seigneurs de Gayte, comme le prouvent les bornes en pierre retrouvées en bordure du village.

C’était un bourg de blanchisseuses, puisqu’on a dénombré 6 lavoirs sur la place de la Barreyre un peu avant les années 1920. Les femmes disposaient alors de 200 laves pour laver leur linge. Il en restait 110 au milieu du siècle… Le linge provenait des hôtels thermaux de Royat et des particuliers aisés.

Les lavoirs étaient appelés « ruisseaux » par les Nohanentais.

Lavoirs

C’est la source Saint-Martial qui les alimentait : son eau pure, abondante, était idéale pour conserver au linge sa blancheur d’origine.

Fontaine Saint Martial

Vestiges de la chapelle Sainte Anne (10ème siècle) jusqu’en 1790

Une fontaine d’eau limpide qui jaillit après un long parcours sous la coulée du Puy de Piriou. Cette source fut de tout temps vénérée. Vers le 9ème siècle on construit pour l’abriter une chapelle dont il ne reste que le haut des colonnes et des chapiteaux romans, plongeant dans des lavoirs édifiés ultérieurement.
Le village prospéra jusqu’au milieu du 20ème siècle, date à laquelle l’arrivée des lave-linge rendit le travail des blanchisseuses obsolète.

Pour la petite histoire
Lavandières : était le nom donné aux blanchisseuses, en raison de leur utilisation d’essence de lavande pour parfumer le linge.

Eglise Saint Martial.
Néo-gothique (1891-1892)

L’église est dédiée à Saint Martial comme l’était l’ancienne église.

Le clocher fut terminé en 1898.

A l’intérieur.

Le chœur et l’abside ; La tribune

Les piliers de la nef sont marqués des croix de consécration, tandis qu’à la tribune s’épanouit la rosace qui domine l’entrée principale (ouest).

Croix de consécration ; Rosace

Mobilier.

  • Dans le chœur
    Le maître autel est encadré par la statue de deux évêques. A gauche Saint Blaise.
    De chaque côté également, deux anges porte-candélabre.
  • Chapelle nord
    Vierges à l’Enfant

    L’enfant Jésus porte un globe : il est le maître du monde.

  • Bas-côté sud

    A gauche, l’Ange gardien, veille sur chaque être humain (représenté par un enfant) et le conduit sur le chemin du Ciel.

A droite, Sainte Philomène porte la palme du martyre et, dans la main gauche, l’instrument de son supplice. L’ancre de marine symbolise l’Eglise chargée de rassembler le peuple de Dieu dans son vaisseau et de le conduire jusqu’à Lui.

Vitraux
Saint Martial, patron de l’église ; Saint Austremoine apôtre de l’Auvergne

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