Montlouis sur Loire

Montlouis sur Loire est située dans le département d’Indre-et-Loire région Centre-Val de Loire.

Toponymie
Du latin classique Mons, « hauteur », et bas latin Laudiacus,vet suffixe acus. « La hauteur du domaine appelé Laudiacus » ; ou du nom de personne d’origine germanique, Ludovicus.
Attesté sous les formes Vicus Montis Laudiacensis vers 587, Montis Laudiacensis vicus vers 590, Mons Laudiacensis en 818, Mons Laudiacus au XIIe siècle, parrochianus de Monte Laudiaco en 1247, In parochia de Monte Laudato et de Montloe au début du XIIIe siècle, Parochia de Monte Laudato en 1270, Apud Montem Laudatum au XIIIe siècle, de Montloué en 1335, de Montloé en 1336, Montloué entre 1368 et 1386, de tabernagio de Monte Laudato au XIVe siècle, Parochia Montis Laudati en 1469, Montlouis en 1475, Montloys en 1485, Montloire en l’an II, Montlouis en 1813, Montlouis-sur-Loire (décret du 23 août 1920).

Église saint-Laurent


L’édifice primitif fut remplacé fin Xle-début XIIe s. par une église à nef unique, dont subsistent encore la base du clocher et le chœur voûté en cul de four. Le chevet de l’église présente des baies romanes en plein cintre encadrées de colonnettes à chapiteaux feuillagés et une corniche ornée de modillons sculptés. Aux XVe et XVIe s., l’église fut agrandie par deux collatéraux au sud et au nord et le chœur fut doté de chapelles. Au XIXe s., d’importants travaux furent entrepris : en 1838, le clocher fut exhaussé ; de 1870 à 1873, l’architecte diocésain G. Guérin fait établir des voûtes d’ogives sur la nef.
L’inscription « République Française » fut réalisée sur la façade vers 1881. En 1902, l’Abbé Brisacier, architecte, poursuit les restaurations en voûtant les bas-côtés. Sur le pignon de gauche, est visible un graffito d’une gabarre, ex-voto marinier datant de la Fin du XVIIe s.
L’église possède aussi des vitraux du XXe s., dont un illustrant lé bombardement du pont de Montlouis-sur-Loire en mai-juin 1944, réalisé par le maître-verrier Fournier. (In fiche signalétique de la ville)

Le presbytère


Le Presbytère, inscrit au titré des Monuments Historiques en 1927, est un hôtel particulier du XVIe s. Si le commanditaire est inconnu, la réalisation en pierre de taille est précieuse à une époque où l’on construit surtout en pans dé bois et hourdis de briques. Le cadastre de 1813 mentionnait déjà le nom de « Presbytère ». L’édifice fut largement remanié au XIXe s. grâce à la générosité de la Baronne Angellier, châtelaine de la Bourdaisière et épouse du Préfet d’Indre-et-Loire. Au début du XXe s., frappé d’alignement, son pignon fut arasé et percé d’une ouverture ; sa cheminée fut entièrement remontée sur l’autre rampant du toit. Orné de lucarnes surmontées de gâbles sculptés et sertis d’une coquille, l’édifice témoigne de l’art de la Renaissance. (In fiche signalétique de la ville)


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par  gs

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