Magnac-Laval

La ville est située au milieu d’une région riche et fertile renfermant une population active et laborieuse.

Histoire.

À l’époque romaine, elle était déjà une station importante de la grande route qui reliait Trèves à Bordeaux. La cité « d’Augustomagnus » qui devint « Magnac » était située au nord-ouest de la ville actuelle. La pieuse légende de Saint Maximin remonte à cette époque.
Lors de l’invasion des « barbares », Magnac passa successivement sous la domination des Visigoths puis des Francs après leur victoire à Vouillé en 507. Au passage des Normands la campagne fut ravagée mais la ville sut se défendre victorieusement.
La période « féodale » a été marquée pendant longtemps par les luttes soutenues entre les barons de Magnac et le Comte de la Marche leur suzerain. Par deux fois la ville du Dorat qui était restée fidèle à ce dernier, fut prise et mise à sac par sa rivale. Pourtant le baron finit par succomber. Plusieurs seigneurs de Magnac participèrent aux croisades et l’un deux mourut glorieusement à Laodicée.
Pendant la guerre de Cent ans, Magnac resta fidèle au Roi de France et en 1440, Charles VII s’y arrêta.
En 1650, Magnac fut érigé en Marquisat pour Antoine de Fénelon, gouverneur de la Haute et de la Basse Marche. Ce fut lui qui fonda le collège et le dota.
La terre de Magnac prit, un siècle plus tard, le nom de « Laval » et devint « Duché-pairie » au profit d’André-Pierre, Duc de Laval et Maréchal de France, qui fit du château reconstruit en 1730, le « Versailles de la Marche ».
La vie publique de Magnac-Laval fut agitée pendant la Révolution et, à la demande de la « Société Populaire », le château fut rasé.

L’église Saint Maximin

Enserrée à l’intérieur d’un réseau de ruelles à la trame en partie médiévale, l’église Saint Maximin de Magnac-Laval se singularise par son clocher dont la flèche en granite se remarque immanquablement.

Chaque époque a apporté son lot de modifications architecturales ou d’agrandissement. De solides investigations archéologiques menées sur le bâti existant, ont permis dans un passé récent de confirmer que la nef est du XIe siècle et fait appel à la tradition carolingienne encore en vigueur au moment de sa construction.

  • L’abside et le chœur
  • Statuaire

    A droite, Sainte Anne : Education de la Vierge Marie

Hagiographie Saint Maximin
Evêque d’Aix (1er s.)
On le fête à Aix en Provence. Lié à la légende du voyage de Marie-Madeleine, il fut identifié aussi à l’aveugle-né de l’ Évangile (Jean ch. 9).
Mais l’histoire ne peut accepter de telles identifications même si son culte est très populaire.

Saint Maximin la Sainte Baume.
La légende identifie Maximin à l’intendant de la famille de Béthanie et l’un des soixante-douze disciples du Seigneur. Il connaissait donc bien Lazare, Marthe et Marie qu’il accompagna lors de leur traversée vers l’an 42 / 43. Il commença à évangéliser Aix-en-Provence aidé de Marie-Madeleine. Pour célébrer la messe et prier avec elle et les tout premiers chrétiens, il avait construit en dehors de la ville, dans un endroit solitaire, un tout petit oratoire qui ne pouvait guère contenir plus de 10 à 12 personnes, l’oratoire de Saint Sauveur. Il en consacre de sa main les autels, et y renferme des reliques du Saint Sépulcre. En grande partie détruit par les Sarrasins dans l’une de leurs irruptions en Provence au VIIIe ou IXe siècle, l’oratoire fut rebâti en 1080… C’est aujourd’hui la nef de droite (romane) de l’actuelle cathédrale Saint-Sauveur d’Aix-en-Provence.
Saint Maximin est le patron du diocèse d’Aix.
Son tombeau est situé dans la crypte de la basilique de Saint-Maximin.
(Histoire des saints de Provence - diocèse de Fréjus-Toulon)

La Procession
La procession de neuf lieues se déroule chaque année à Magnac-Laval, le lundi de Pentecôte, en l’honneur de Saint Maximin.
Cette coutume, fort ancienne remonte au IVe siècle. Elle est toujours vivace et populaire.
Les « processionneurs » partent vers 1 heure du matin et rentrent aux alentours de 20 heures après avoir suivi un itinéraire bien précis.
Ce périple rythmé par des chants religieux, des prières, des arrêts aux 48 croix décorées de fleurs, s’achève par un accueil chaleureux de la foule.
Sources : extrait d’un fascicule paru en 1910.[/marron


Articles publiés dans cette rubrique

mardi 1er novembre 2016
par  gs

Le Saint Roch de Magnac-Laval en l’église…

Le Saint Roch de Magnac-Laval en l’église Saint-Maximin
technique : sculpture
désignation : statue (petite nature) : saint Roch
localisation : Limousin ; Haute-Vienne ; Magnac-Laval
édifice : église paroissiale Saint-Maximin
dénomination : statue
matériaux : bois : taillé, peint, (…)

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