La Colle sur Loup

Idéalement située entre mer et montagne, La Colle-sur-Loup est typique de la Provence d’autrefois.
Aux portes des gorges du Loup, la commune offre des paysages sauvages et préservés. La Colle-sur-Loup, fut pendant de longues années la « capitale de la rose à parfum ».

L’ancienne cité médiévale conserve de cette époque un château, un prieuré du XIIe siècle, un beau cloître ainsi qu’une porte fortifiée et une chapelle romane classée aux Monuments Historiques.

Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1362, vient de l’occitan còla, « colline ou montagne ». Des notes issues d’archives mentionnent que le nom de la rivière « Le Loup » qui borde la commune à l’ouest aurait un rapport direct avec l’animal. La vallée encore sauvage en certains lieux était, il y a longtemps et jusqu’en 1860, peuplée de loups.

Histoire

L’histoire de La Colle-sur-Loup commença il y a bien longtemps, durant la période néolithique. Les premiers hommes s’étaient alors installés sur les collines de Montmeuille et de la Colle Loubière.

Aux environs du IIe siècle après J.-C., les Ligures et les Romains bâtirent une cité dont certaines traces ont été retrouvées : un oppidum ligure, un camp romain, un poste de guet et trois enceintes agropastorales.

Entre le Ve et le Xe siècle, l’histoire de La Colle-sur-Loup fut si complexe qu’il n’en reste que très peu de traces. C’est en 1016 que l’on découvrit l’existence précise de la commune, des documents de cette époque font état du territoire du Canadel, cédé quelques années plus tard par l’Évêque de Vence à l’Abbaye de Lérins, tout comme la Chapelle Saint-Donat.

Les deux siècles suivants furent marqués par de nombreuses guerres et en 1219, le village de La Colle fut rattaché à Saint-Paul.

Au XVIe siècle, le roi François Ier fit revivre La Colle en demandant à certains habitants de Saint-Paul de retourner s’installer sur les lieux des actuels hameaux des Rouberts, des Layets, des Allègres et des Arnoux. C’est à cette époque que les terres fertiles de la commune commencèrent à être exploitées et que l’église Saint-Jacques fut bâtie.

Suite à la Révolution Française, la commune prit le nom de « La Colle-du-Var » puis, quelques années plus tard « La Colle-sur-Loup ».

Le XIXe siècle fut celui du développement de La Colle, elle devient alors la capitale de la rose à parfum, principal fournisseur de la ville de Grasse.

Patrimoine religieux

- Chapelle Saint Roch (XIXe siècle)
Parce qu’ils venaient d’être épargnés par une épidémie, les Collois décidèrent d’édifier une chapelle dédiée à Saint-Roch, saint thérapeute d’une grande charité qui avait marqué le XIVe siècle pour avoir consacré sa vie à soulager la souffrance des malades.

Elle a été bâtie à l’écart du village, sur un terrain provenant d’un legs, dans un secteur alors désert « Chemin de Fontfouranne ». Elle est de style classique, coiffée d’un mini clocher, au décor intérieur sobre, enrichi par deux tableaux dont un signé par C. Negre.

- L’église Saint-Jacques
Ses origines sont un peu floues. On la situe au milieu du XVIIe siècle, période à laquelle elle a été achevée.

L’église Saint Jacques s’impose à l’entrée du village.
Elle fût construite en plusieurs étapes à partir de 1580. Tout d’abord, existait une chapelle dénommée chapelle Saint-Jacques, dont il ne reste aujourd’hui qu’une porte. Elle était le principal édifice religieux en venant de Saint-Paul mais s’avèrera, au XVIe siècle, trop exigüe pour accueillir les nombreux fidèles.
On décida donc d’ériger une église dont la construction fut autorisée par le roi Charles IX en 1572. Dans un premier temps, elle ne fut constituée que par la nef puis par le clocher, édifié en 1673. Le chœur et la sacristie furent rajoutés en 1835.
L’intérêt du bâtiment réside essentiellement dans sa façade de style renaissance avec ses deux pilastres et sa porte en noyer surmontée d’un fronton triangulaire datant de 1766.

Saint Jacques Le Majeur devint patron de la paroisse et lui donna son nom.
Le cimetière qui resta contigu à cette église pendant plus de trois siècles, fut déplacé à la fin du XIXe siècle.

Mobilier

  • Une huile sur toile « La Transfiguration »
  • Des vitraux représentant Saint Jacques le Majeur, Saint Eloi et Saint Roch,
  • Un orgue.


Pour la petite histoire
En 1992, dans le cadre du jeu Intervilles, la commune de La Colle-sur-Loup subit une humiliation face à Tourrette-Levens dont les hommes étaient plus entraînés et costauds. Ce mauvais souvenir conduit les habitants de La Colle à ne plus payer leur redevance audiovisuelle jusqu’au début des années 2000.


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