Narbonne

Narbonne est située dans le département de l’Aude, en région Occitanie.

Toponymie
Du celte ou ibère Narbo, « habitation proche de l’eau » et le nom de Mars, dieu romain de la Guerre invoqué pour la protection de la nouvelle cité.

Aux Dames de France

Aux Dames de France est une chaîne de grands magasins fondée en 1898 par les frères Gompel (Gustave, Alfred et Adolphe). Son réseau s’est développé au XXe siècle dans des villes françaises de grande et moyenne taille.
Cette enseigne a disparu au cours du dernier quart du XXe siècle.

La maison des trois nourrices

Splendide demeure privée datée de 1558. Son nom lui vient des cariatides, aux formes opulentes encadrant la baie de sa façade sud mais elles sont au nombre de 5. faut-il voir dans le nombre « trois », le souvenir de la maison contiguë connue comme « l’hôtel des Trois Rois ? ».

Détail de la façade
Le palais des Archevêques

Le palais archiépiscopal de Narbonne est une place forte élevée probablement sur l’emplacement du capitole de la ville romaine. C’est après le palais des papes d’Avignon, la construction la plus importante des nombreuses résidences occupées par les princes de l’Église.

Canal de la Robine

Le canal relie l’Aude à la mer Méditerranée. Le canal passe sous le pont des Marchands à Narbonne qui est l’un des rares ponts habités de France.

Abbaye de Fontfroide (Narbonne)



Une abbaye
en pays cathare

L’abbaye de Fontfroide voit le jour en 1093, sur les terres données à quelques moines bénédictins par le Vicomte de Narbonne. L’abbaye tire son nom de la source se trouvant à proximité, la Fons Frigidus, « la Fontaine Froide ».
Fontfroide ne se développe réellement qu’après 1145 et son rattachement à l’Ordre de Cîteaux. Les moines cisterciens, sous la direction de Saint Bernard de Clairvaux, souhaitent revenir à la pureté de la règle de Saint Benoît, prônant pauvreté, austérité et sobriété architecturale.

La communauté de l’abbaye sera constituée de 80 moines et environ 250 frères convers. Grâce aux nombreuses donations et rachat de terres, l’abbaye deviendra une des plus riches en Chrétienté, possédant plus de 20.000 hectares de terre. A la demande du roi d’Aragon, Fontfroide essaimera dans l’actuelle Catalogne en fondant le monastère de Poblet.

Le cloître et la citerne
Salle des chapitre

Cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur

La cathédrale Saint-Just-Saint-Pasteur vue du donjon Gilles Aycelin

L’autel dessiné par l’architecte Mansard, XVIIIe siècle. Il est entouré de majestueuses colonnes en marbre de Caunes-Minervois.

Mise au tombeau d’origine bavaroise

Terre cuite : polychrome. Cette lies au tombeau est répertoriée parmi les plus belles du XVe siècle.

Vierge à l’Enfant, marbre, XVe siècle
Plaque évangéliaire, IXe siècle, ivoire, finement sculptée
Le soleil et la lune
Les astres,
issus de l’iconographie impériale,
soulignent la dimension cosmique
de l’événement
L’Ascension
Le Christ ressuscité
monte au ciel.
Deux hommes en blanc
accompagnent les disciples.
AC 1,6-11
La Pentecôte
Les Apôtres réunis avec la Vierge
reçoivent l’Esprit-Saint
Ac.2, 1-3
La crucifixion de Jésus
Jésus est crucifié sur le mont Golgotha.
Un écriteau est placé sur la croix, portant l’inscription
hic est iehsus nazarenus rex judaeorum
(Voici Jésus le Nazaréen, roi des Juifs).
Jn 19, 18-22
Marie et Jean
Jésus sur la croix confie
sa mère Marie au disciple Jean en disant :
mulier ecce filius tuus
(Femme, voici ton fils) puis
apostole ecce mater tua
(Apôtre, voici ta mère).
Jn 19, 25-27
L’arrestation de Jésus
Au Jardin des oliviers,
Judas embrasse Jésus
pour le désigner
aux soldats
venus pour l’arrêter.
Mt 26, 47-56
Vinaigre et lance
Une éponge
imbibée de vinaigre est fixée
au bout d’une branche
pour que Jésus s’abreuve.
Une fois mort,
un soldat lui transperce
le côté d’un coup de lance.
Jn 19, 28-37
Les femmes au tombeau
Alors que le soldat
s’est endormi,
un ange vêtu de blanc,
annonce aux femmes
que le Christ est ressuscité.
Mt 28, 1-10
Le partage des vêtements
Après avoir
crucifié Jésus,
les soldats
se partagent
ses vêtements
en les tirant au sort.
Jn 19, 23-24
La Cène
Au cours de
son dernier repas,
Jésus partage
le pain et le vin
avec ses disciples.
Jn 13, 21-30
L’apparition à Thomas
Le Christ ressuscité
apparaît aux disciples.
Il invite Thomas à avancer
la main sur son côté,
afin que le disciple croie
à sa résurrection
Jn 20, 24-29

Basilique Saint-Paul-Serge


La grenouille de Saint-Paul
On peut l’admirer dans le bénitier de la basilique saint Paul-Serge de Narbonne. Une légende peu charitable prétend que la grenouille fut pétrifiée dans le bénitier parce qu’elle avait troublé de ses coassements le chant des chanoines…
A cette grenouille se rattache aussi l’histoire d’un jeune compagnon tailleur de pierre, qui fut contraint par son père de revenir à Narbonne parce qu’il avait oublié d’admirer la grenouille dans son tour de France. Le jeune homme se vengea en cassant une des pattes du pauvre animal…
Mais la vraie légende, que beaucoup de Narbonnais ont oubliée, est la suivante : Lorsque Saint Paul arriva par mer de Rome, il aborda à Bages. - Il y fut mal reçu et les habitants de ce village, pour se moquer de lui, l’obligèrent à rouler un rocher dans l’eau et à monter sur ce rocher pour traverser l’étang. Par miracle, le rocher flottait sur l’eau mais il soufflait un vent de tempête et d’énormes vagues menaçaient d’engloutir le rocher et le Saint Evêque. - C’est alors qu’une grenouille sauta sur la frêle nacelle et conduisit saint Paul sur le rivage de l’anse des galères. De là il atteignit la ville de Narbonne.
Le bénitier avec la grenouille providentielle rappellerait donc la miraculeuse embarcation qui amena Saint Paul dans la ville qu’il allait évangéliser.
La légende de la grenouille de Saint Paul serait donc à rapprocher de celle du Camel, le chameau de Béziers, qui aurait amené dans cette ville l’Evêque Saint Aphrodise. Chaque année pour la fête de saint Aphrodise - après la messe - on rend les honneurs à ce Camel ! (In fiche signalétique de l’église)

Arcature formant enfeu, Pierre, Xe siècle

La crypte de Saint-Paul-Serge


Alors que le christianisme devient la religion officielle de l’Empire romain, les premiers bâtiments cultuels sont construits. L’ancien cimetière paléochrétien (IIIe-IVe siècle), appelé communément la « crypte » par les Narbonnais, abrite deux magnifiques sarcophages illustrant les deux courants artistiques de l’art funéraire. Le plus célèbre, dit de l’école d’Arles, est le mausolée d’une riche famille romaine, dont les défunts sont représentés sur le couvercle de part et d’autre d’un cartouche et encadrés par la Lune (Isis-Séléné) et le Soleil (Sérapis-Hélios). Doté d’un couvercle à quatre pans, l’autre sarcophage appartient à l’école d’Aquitaine.
Une des faces de la cuve du sarcophage dit d’Arles porte des strigiles caractéristiques. Ces cannelures en forme de S cernent une Victoire gravant sur un bouclier une inscription énigmatique : "X Lege Feliciter", « Lis heureusement »)
La crypte abrite également des amphores contenant des ossements d’enfants, une pratique très courante dans l’Antiquité tardive pour les plus jeunes d’entre eux (jusqu’à 4-5 ans). (In https://www.amisdesmusees-narbonne.org)


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lundi 25 avril 2022
par  gs

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