Meymac

La commune de Meymac se situe sur la Luzège en Corrèze sur les contreforts sud du plateau de Millevaches, à une altitude de 656 m environ.
Un grand nombre de cours d’eau traversent la commune. Les principaux sont la Vézère, la Luzège et la Triouzoune

L’importante superficie de la commune et son altitude qui varie de 600 à 1.000 m procurent à Meymac plusieurs microclimats : climat de montagne rigoureux à tendance océanique très humide vers le mont Bessou, climat beaucoup plus clément dans le bourg qui est orienté au sud, et dans d’autres vallées. Lorsque les températures baissent, les gelées sont nombreuses et les chutes de neige fréquentes. L’air très pur est caractérisé par la présence de populations d’une espèce déterminante de lichens, Lobaria scrobiculata.
La mine des Chèzes (un kilomètre au sud de Meymac) fut la première mine de bismuth découverte en France. Elle est aujourd’hui fermée.
Meymac a donné son nom à la meymacite, un ferritungstite découvert près de l’étang du Merlançon.

Toponymie
Selon le cartulaire de l’abbaye Saint-Pierre d’Uzerche, un ermite nommé « Mammacus » s’y serait établi et l’évêque Rorice II de Limoges aurait consacré en 546 la chapelle que le premier avait fondée. Toutefois, l’origine du nom de Meymac vient plus vraisemblablement de Maximus, nom d’un personnage romain et du suffixe gallo-romain -acum.

En 1085, Archambaud III, vicomte de Comborn, fonde un monastère qui est érigé en abbaye en 1147. Au début du 12ème siècle des reliques de saint Léger y sont reçues comme don. L’abbaye voit alors affluer de nombreux pèlerins. En 1265, Eble VII de Ventadour octroie aux habitants une charte de franchises. Meymac devient une ville protégée par des remparts. En 1379, la cité est pillée par Geoffroy Tête noire et sa bande de routiers. En 1633, la peste décime la population, la ville ne retrouvera plus jamais son prestige passé.

En prévision des États généraux de 1789, Me Thomas, curé de Meymac, est élu député du clergé.

En 1846, les communes de Saint-Germain-le-Lièvre et de Meymac fusionnent.

Le 21 février 1944, afin de couper la voie, les résistants francs-tireurs et partisans français firent sauter au viaduc des Farges un train transportant des armes et du matériel de l’armée allemande en provenance de Limoges. Il n’y eut aucune victime.

La brigade Jesser fut déployée dans la région de juin à août 1944 pour répondre aux actions des maquis du Limousin en Haute-Corrèze.

Aujourd’hui, Meymac est considéré comme la porte d’entrée du plateau de Millevaches, devenant ainsi une cité touristique importante en Haute-Corrèze.

L’abbaye Saint-André-Saint-Léger de Meymac,

Le 3 février 1085, Archambaud III, vicomte de Comborn fonde une église et un prieuré, où l’on suit la règle de saint Benoît, et qui devient abbaye en 1146.

Croix monumentale dite croix de la procession de Saint Roch

Rue du Pas Redon
Détail de la face : le Christ

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