Ruoms

La ville est située dans le Bas-Vivarais, en rive gauche de l’Ardèche, à 8 kilomètres au nord-ouest de Vallon Pont d’Arc. Elle borde les confluents de l’Ardèche avec la Ligne, la Beaume le Chassezac, trois affluents de la rive droite.

La plus grande ville à proximité de Ruoms est la ville d’Aubenas située à 19 kilomètres au nord-est de la commune. On peut également s’y rendre en passant par les défilés de Ruoms, route sinueuse, par endroit creusée dans le roc.

Le Pays de Ruoms est un pays de carrières, encore exploitées il y a cinquante ans. La pierre calcaire de Ruoms a été utilisée pour la réalisation de nombreux monuments et ouvrages d’art, on a même cité le socle de la statue de la Liberté à New York, mais aucun document n’en atteste.

Toponymie
Ce nom atteste la présence gauloise. Il viendrait soit de Ritomagus (champ/marché du chef/roi), soit de Rigomagus (champ/marché du gué)

La plus ancienne trace de l’occupation humaine à Ruoms remonte au Moustérien, civilisation mise en évidence dès le début du 20ème siècle dans la grotte de Beaume Granas.
D’époque plus récente sont les dolmens situés sur le plateau calcaire de la rive gauche de l’Ardèche.

L’époque carolingienne est attestée par les entrelacs en réemploi dans l’église. Puis arrive la donation de Seguin, riche alleutier (propriétaire terrien), qui cède la villa de Ruoms avec ses quatre églises à l’abbaye de Cluny à la fin du 10ème siècle. C’est la naissance du prieuré clunisien qui perdure jusqu’à la Révolution.

Ruoms est un village médiéval, fondé à la fin du 10ème siècle à proximité de l’abbaye clunisienne dont il reste la chapelle Notre-Dame-des-Pommiers et son enclos.
Les remparts qui l’entourent forment un plan rectangulaire. Ils furent érigés au 14ème siècle, lors de la guerre de Cent Ans.
Ils sont dotés de 7 tours rondes et d’une église d’architecture romane.

Les rues médiévales


Maison dite du Baron
Maison aménagée au XVIe siècle par les seigneurs du château de Chaussy, les De Venduol, à la suite ds attaques des protestants.
En 1659, elle devient la propriété du comte Beauvoir du Roure, qui fut baron des Etats du Vivarais.
(In signalétique de la ville).

Eglise Saint Pierre.

Le clocher de l’église Saint-Pierre (ci-dessus) montre les différentes phases de construction et notamment l’emmurement du premier niveau, traditionnellement daté des guerres de Religion, qui rend peu esthétique le premier niveau de ce beau clocher roman.

Sur le côté nord de la place de l’église, se trouve la porte Saint-Roch (12ème - 13ème)
Entrée du Prieuré.

Sous la place, des inhumations en pleine terre ont été découvertes. Il s’agit d’un cimetière antérieur à l’arrivée des clunisiens au 11ème siècle.
Contre la façade sud de l’église, des fouilles ont mis au jour une partie du cimetière médiéval avec son mur de clôture. Les sépultures étaient constituées de blocs entourant le défunt, recouverts d’une dalle fermant le caveau, le tout en calcaire marneux. Sur la douzaine de sépultures fouillées, une seule renfermait un vase pégau*. Dans une autre (celle d’un pèlerin ?), a été trouvé un ferret de bourdon.

*Le pégaus est un type de récipient en céramique, courant dans l’Europe médiévale jusqu’au XIIIe siècle, ayant grossièrement la forme d’un pichet ventru, et qu’on retrouve parfois dans les tombes datant de ce millénaire.

Chapelle Notre-Dame des Pommiers



Le bâtiment dans lequel vous vous trouvez est certainement un édifice datant de l’époque carolingienne, période où un riche propriétaire, un certain Seguin, donna la "villa” de Ruoms à l’abbaye de Cluny. Dans cette donation, il y avait quatre églises dédiées à Saint-Etienne, Saint-Jean, Saint-Evence et à la bienheureuse Marie. Vous êtes peut-être dans l’une de ces églises. Observez, de l’extérieur, l’appareil en pierre de Ruoms et en tuf de la porte en plein cintre.
Passée cette porte, vous accédez au cloître, véritable cœur de l’ancien monastère de Ruoms. Sur votre gauche, se trouve la chapelle Notre-Dame des Pommiers avec son décor du XIe siècle. En face, vous observez la façade septentrionale de l’église romane Saint-Pierre.
(In signalétique de la ville).

Pont d’Arc


Un mammouth pétrifié ?
Certains voient dans le Pont d’Arc la forme d’un mammouth (l’arche représentant le corps de l’animal). Etait-ce le cas des artistes aurignaciens qui l’ont représenté 79 fois sur les parois de la grotte Chauvet-Pont d’Arc ?


Curiosité géologique unique au monde, le Pont d’Arc est la porte d’entrée des Gorges de l’Ardèche et sa Réserve naturelle nationale. Située à proximité de la grotte Chauvet-Pont d’Arc inscrite à l’UNESCO depuis 2014, cette arche monumentale mesure 54 mètres de haut ! Elle rivalise avec le Mont Blanc se classant après lui, deuxième espace naturel le plus fréquenté de Rhône-Alpes avec près d’1,5 million de visiteurs par an.

Repère dans le paysage, ce géant minéral fascine les hommes depuis l’époque lointaine de la Préhistoire. Il a très certainement inspiré les artistes de la grotte Chauvet. Passer à la nage sous l’imposante arche de pierre est une sensation incroyable. Avec ces deux plages en amont et aval, le site fait le bonheur des baigneurs. C’est aussi le passage incontournable pour les centaines de milliers "d’aventuriers" qui se lancent dans la descente des Gorges de l’Ardèche….
(In guide OT Ardèche).

L’Ardèche


Articles publiés dans cette rubrique

dimanche 1er novembre 2015
par  gs

Le Saint Roch de Ruoms

Le Saint Roch de Ruoms en l’église Saint Pierre
technique : sculpture
désignation : statue :Saint Roch
localisation : Rhône-Alpes ; Ardèche ; Ruoms
édifice : église Saint-Pierre aux liens
matériaux : bois : taillé, peint, doré
dimensions : h = 133 ; la = 55
siècle : 19e siècle (…)

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