La Bazoche Gouët

La Bazoche-Gouët est une commune d’Eure et Loir située dans le Parc Naturel Régional du Perche.

Histoire
La Bazoche-Gouët dépendait de la Généralité d’Orléans et de l’Election de Châteaudun ; et ressortissait au siège royal de Janville
La Bazoche-Gouët était qualifiée ville en 1654.
Les guerres de la Fronde furent pour le pays un véritable fléau.
Guillaume II, en 1096, pris part à la première Croisade avec Rotrou, comte de Perche, enrôlé à la tête de toute la noblesse du pays.

Toponymie
Bazoche, vient du mot latin Basilica, qui signifie église.
Attestée sous la forme Basochia en 1250
Le surnom de Gouët vient d’un de ses seigneurs, Guillaume dit Goet
Au XVIe siècle, on l’appelait La Bazoche Pouilleuse. En 1572, les registres inscrivent Bazochia-Goëti ou Bazohiani. En 1698, on trouve écrit La Bazioche-Gouët

Le Perche fut converti au christianisme dès le IVe siècle. Ses premiers apôtres furent les évêques de Chartres, puis Saint Lubin, abbé d’un monastère de Brou.

Eglise Saint Jean-Baptiste


Eglise Saint Jean Baptiste
Pays de forêts, de sources et de rivière, les moines, qui considéraient favorablement le site de La Bazoche, décidèrent d’y fonder un prieuré, à l’ordre de saint Benoît, dépendant de l’abbaye de Pontlevoy, près de Blois.
Mentionnée dès 1144 dans une charte, l’église Saint Jean-Baptiste est un vaste édifice à constructions juxtaposées témoignant des époques successives de son histoire.
L’église est composée d’un long vaisseau que prolonge une abside semi-circulaire éclairée par quatre fenêtres ogivales, ornées de vitraux du XVIe siècle (dont l’un est daté du 22 juin 1541).
La façade occidentale est caractéristique des façades d’églises de la transition romano-gothique. Epaulée de doubles contreforts en grison, elle est percée d’un portail de forme ogivale ; sur le fronton de la porte, une statuette représente le saint patron de la paroisse, St Jean-Baptiste. Au-dessus une baie en plein cintre éclaire la tribune intérieure. Accolée au nord de la nef, la souche carrée du clocher, édifiée entièrement en grison, semble le vestige de l’ancien édifice roman. Cette souche a été surélevée à l’époque classique pour recevoir la haute flèche de charpente couverte d’ardoises et flanquée de quatre clochetons. On accède au clocher par l’un des piliers de la tour.
C’est également à l’époque classique que madame de Conti, dame des cinq baronnies du Perche-Gouet, fit entreprendre la construction des deux bas-côtés de l’église. Sa mort interrompit les travaux. Le bas-côté nord, moitié plus court que celui du sud, resta inachevé. Elevée de sept travées entre contreforts, le bas-côté sud est percé en son milieu centre par un impressionnant portail monumental, où la Renaissance ne se reconnaît encore qu’à deux colonnes torses cannelées et à la grande archivolte en plein contre qui abrite l’ensemble. Le portail se compose d’un arc en anse de panier surmonté d’un galbe en accolade que couronne un fleuron. De part et d’autre du portail, des niches à dais abritaient autrefois des statues.
Les trois travées sud-est ont conservé leur pignon orné de crochets moulurés tandis que les trois travées sud-ouest n’ont pas de pignons et sont couronnées par une corniche filante en doucine qui peut témoigner d’une restauration ancienne.
Dans sa partie occidentale, le bas-côté sud présente un portail appareillé en anse de panier surmonté d’un tympan à jour sous gable.
(In signalétique de l’église)

Le clocher est très élancé ; mais sa base est en disproportion avec la tour qui le reçoit, ce qui paraîtrait donner raison à la tradition, d’après laquelle le clocher de l’église de La Bazoche était destiné à l’église d’Yèvres et réciproquement.
Chacun des quatre angles de la tour est garni d’un clocheton, et, l’intérieur renfermant trois cloches, on a dit qu’à La Bazoche il y avait 5 clochers et 200 cloches (deux sans cloches).

Le chœur se termine par une abside polygonale dont les verrières qui représentent diverses scènes de la Passion datent de 1541.

A gauche, Saint Antoine de Padoue
Au centre, Saint Sébastien
A droite, Saint Crépin, patron des jardiniers.


Portfolio

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