Lille

Lille est située dans le département du Nord en région Hauts-de-France dont elle est le chef-lieu.

Toponymie
D’une formation toponymique médiévale sur l’appellatif roman isle. « île », issu du gallo-roman isula, insula « île, îlot de maisons » attestée dès le XIe siècle.
De néerlandaise Rijsel, un nom de personne germanique tel Rizili
Ou bien, la forme germanisée du mot latin insula ou roman isle et agglutination de ter (te + der), « la » et ijsel pour donner Rijsel.
Attesté depuis 967 sous les formes latinisées Ylensi en 967 ; Insulam en 1063 ; Islae et Illa en 1066 ; Insula de 1070 à 1104 ; Isla en 1096 ; Insulano en 1177 ; Lile en 1224 ; Lysle en 1259.

Au 27 de la rue Esquermoise dans le Vieux-Lille, la maison Méert est une entreprise de pâtisserie fondée à Lille en 1761. Sa réputation tient de ses gaufres fourrées à la vanille de Madagascar.

Décor de façade

Au 9 rue Princesse, la maison natale de Charles de Gaulle dans la demeure de ses grands-parents maternels, le 22 novembre 1890.

Église Sainte-Catherine

Église Saint-Maurice


L’église Saint Maurice (XIVe siècle) est une « Hallekerk », ce qui signifie « église-halle » en flamand. On trouve ce type d’église en Flandres, aux Pays-Bas et en Rhénanie. Contrairement à la plupart des églises en forme de croix latine ou de croix grecque, les Hallekerk peuvent être comparées à des « halles » de par les volumes et la forme générale de l’édifice en quadrilatère.
Elle est constituée de 5 nefs de même largeur et de même hauteur (17 m). Le plan de chevet est original, le déambulatoire est joint aux chapelles rayonnantes par une même voûte, le mur du fond formant une sorte de paravent entièrement ajouré.
Son architecture est de style gothique flamboyant. Le décor intérieur est sobre, les supports principaux sont les colonnes avec chapiteaux à deux rangs représentant des feuilles de choux frisé !
La tour s’élève à 68 m de hauteur et se termine par une très belle flèche élancée et ajourée, avec à l’intérieur un escalier de bronze.
Ami de passage, que cette visite reste en toi comme un moment de paix.
Bonne visite ! (Extrait fiche signalétique de l’église)

Cathédrale Notre-Dame de la Treille


La Rosace
Quelques notes dictées par KIJNO

Avant toute chose, il faut que nous nous mettions bien dans l’esprit, comme nous l’avons fait dès le début avec Messieurs Pierre Louis Carlier, Architecte et Peter Rice, Ingénieur des structures, ce qui suit :
A Notre-Dame de la Treille nous ne construisons pas une cathédrale moderne ex nihilo, mais nous prolongeons la réalisation d’un projet néo-gothique du XIXème siècle, lui-même relié à cette même notion gothique des grandes cathédrales du Moyen-Age. Ce concept architectural spirituel et historique ne devra jamais nous quitter pendant la réalisation de notre projet, qui lui-même sera repris dans les siècles futurs, selon les nécessités et les modalités de l’époque. J’y verrai là une certaine forme de la permanence de l’Eglise.
Plus précisément, en ce qui concerne la rosace de Notre-Dame de la Treille, Monseigneur Vilnet, Evêque de Lille, m’a proposé le thème de la Résurrection. J’ai pensé élargir ce thème en le reliant à la mort du Christ, le Vendredi Saint, pour exprimer ce qui me paraissait le plus mystérieux dans ces derniers moments de la vie de Jésus (car il s’agit bien du mystère de la Résurrection). Pour cela, j’ai essayé de mettre en évidence l’opposition paroxystique entre les ténèbres abyssales et obliques (en bas du vitrail à gauche) de la mort et de l’ensevelissement de Jésus, de son cri tragique "Mon Dieu, mon Dieu,pourquoi m’avez-vous abandonné ?" et l’architecture de lumière métaphysique et verticale de la Résurrection au fur et à mesure où le regard s’achemine vers le haut du vitrail.
Je précise que dans cette partie basse du vitrail, le visage du Christ apparaît, au travers de l’obscurité de la pierre ronde qui clôt le tombeau, comme le buisson ardent qui ne s’éteindra jamais. Plus à droite, toujours vers le bas, une évocation de la main de Jésus désigne le visage de l’homme nouveau dont on ne voit sur fond rouge que les deux yeux et l’amorce du nez. Cette main, 40 ans après, rejoint la main flamboyante du Christ dans la Cène que j’ai peinte pour l’Eglise d’Assy, à la demande du Chanoine Devémy.
Je n’ai pas voulu du bleu terrestre si merveilleusement évoqué par Matisse à la Chapelle du Rosaire à Vence, mais mystérieusement de toute la gamme des lumières dorées, comme dans les icônes de mes origines slaves. Je dirai donc pour ce vitrail : luminescence plutôt que lumière ; la maquette ne peut pas rendre compte de ce que sera cette étincelante luminescence de la rosace en son état final grâce aux verres très intense du Maître- verrier Jacques Gruber.
Autre remarque : à son sommet la luminescence d’or descend vers la terre, signifiée par ce rond où entrent en osmose le rouge et le vert et où naissent les raisins de la treille (Notre-Dame de la Treille). Le jus de raisin se transforme en vin, le vin se transforme dans le sang du Christ (Cène du Jeudi Saint) et ce vin retombe en pluie (petits traits verticaux noirs) sur le front de l’homme nouveau (en bas à droite du vitrail) comme dans un baptême.
La tradition du Chemin de Croix s’est maintenue depuis le XVème siècle jusqu’à 1992 sous forme de 14 stations dont le Pape Jean-Paul II au Colisée et Monseigneur Lustiger à Montmartre rendent témoignage en portant eux-mêmes la Croix le Vendredi Saint. Il me semble que les images de ce Chemin de Croix sont encore très fortes dans l’imaginaire du peuple catholique, il est donc possible d’y faire référence, en considérant que la rosace située dans la partie supérieure de la façade translucide et opalescente de Monsieur Peter Rice, vitrail dans un vitrail, pourrait être interprétée comme une métaphore de la 6ème station du Chemin de Croix, où une Sainte Femme, Véronique, essuie le visage du Christ avec son voile qui conserva les traits de Jésus. Cette rosace (ou rose), selon ce que l’on choisit comme terme architectural, dont je présente la maquette définitive ici à droite, fera 6 mètres 50 de diamètre pour ce qui concerne la partie thématique colorée ; elle sera bordée de ce qu’on appelle un galon, vitraillé blanc, symbole de l’ange au vêtement blanc comme la neige (sicut nix, cf. Evangile en latin) que les deux femmes Marie de Magdala et l’autre Marie rencontrèrent au sépulcre de Jésus, après le sabbat, à l’aube du premier jour de la semaine (cf. Matthieu XXVIII 1, 2, 3 etc …). Ce galon sera de 10 à 15 centimètres de largeur ; nous ne pourrons apprécier cette dimension que lorsque la photographie, actuellement en cours de développement, sera étalée dans l’atelier du réalisateur chez lequel vous serez convié, pour vous rendre compte de ce que pourra être la rosace dans sa totale extension.
Il n’est pas impossible que j’imagine, pendant la création de la rosace, avec le Maître-verrier et le Maître-métallier, d’intégrer quelques paroles de l’un ou l’autre Évangile concernant la Résurrection. Ces mots pourront être écrits en français, latin ou grec, suivant les nécessités du graphisme (mais ce n’est qu’un petit détail qui ne change rien à l’essentiel de mon projet). Ou alors mettrons-nous en une partie de l’église un texte de référence, à étudier avec Monseigneur Vilnet. (Paris, le 22.03.1992) (In fiche signalétique de l’église)

Église Saint-André


L’église Saint-André est un passage obligé pour qui veut se plonger dans l’histoire de la ville. Elle en est un témoin inébranlable depuis trois siècles et a accueilli certains des plus illustres Lillois, dont le général Faidherbe, le cardinal Liénart ou le général de Gaulle, qui y ont été baptisés respectivement en 1818,1884 et 1890.
Aux origines de l’église
L’histoire de l’église Saint-André est étroitement liée à celle de la communauté des Carmes chaussés. Ces derniers s’installent à Lille à la fin du XVIIe siècle, où ils acquièrent une portion de terrain à l’angle des rue Princesse et rue Royale. C’est là qu’ils élèvent une première chapelle en 1676. La communauté gagne vite en importance et rachète des parcelles aux alentours de sa propriété, En 1678 les Carmes peuvent bâtir une nouvelle chapelle plus grande donnant sur la rue Princesse, Mais là encore le lieu va s’avérer trop petit pour accueillir une foule de fidèles toujours plus grande. Les Carmes décide alors de lancer le projet de l’érection d’une église. (Extrait fiche signalétique de l’église)

Musée des Beaux-Arts


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dimanche 30 juillet 2023
par  gs

Les saints Roch de Lille (Nord)

---------- Les saints Roch de Lille ----------
- Le saint Roch en l’église Sainte-Catherine
technique : sculpture
désignation : Petite nature
Titre courant : Statue : saint Roch
localisation : Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Lille
aire d’étude : Lille centre
adresse : (…)

Brèves

Météo Cournon d’Auvergne

dimanche 7 juin 2020

Météo Cournon-d’Auvergne Météo aujourd’hui Cournon-d’Auvergne