Riom

Riom occupe une hauteur, site défensif au cœur d’une zone de contact entre la plaine de la Limagne à l’est et les premiers contreforts de la chaîne des Puys à l’ouest.

Le nom celtique de Ricomagnum – le riche marché – indique un centre économique aux fonctions commerciales importantes au carrefour de deux grandes voies, la route de la vallée de l’Allier et celle de l’océan Atlantique.

Au Moyen Age, Riom, bourg d’origine antique, se développe autour d’un édifice religieux devenu lieu de pèlerinage sur les reliques de saint Amable. Capitale administrative des Terres royales d’Auvergne dès le 13ème siècle, la ville connaît alors deux périodes fastes : celles des apanages d’Alphonse de Poitiers (1241 – 271) et de Jean de Berry (1361 – 1416). L’un lui donne un nouveau plan d’urbanisme, l’autre construit le palais ducal et la Sainte-Chapelle.

A la renaissance, Riom est une ville florissante, siège des différentes juridictions royales. Le soin apporté à la construction et au décor des demeures témoigne de l’essor urbain.

Au 18ème siècle, la ville s’ouvre sur l’extérieur avec la démolition des remparts et l’aménagement de boulevards plantés d’arbres. Parallèlement aux grands travaux d’urbanisme, les particuliers construisent de nouveaux hôtels ou entreprennent des rénovations en remplaçant les façades à pignons du 17ème siècle par des façades rectangulaires.

Après la Révolution, Riom conserve une fonction judiciaire et obtient la création de la cour d’appel en 1804, année où Riom devient sous-préfecture. Débute alors ce qu’on appellera « le chantier du siècle » : la construction du Palais de Justice à l’emplacement du Palais des Ducs (1824-1846). Le 19ème siècle voit l’extension de la ville mais il n’a que bien peu transformé le centre ancien.

Unanimement reconnu aujourd’hui, le caractère esthétique du patrimoine architectural fait l’attrait de ce secteur sauvegardé (1967) qui est aussi un pôle culturel attractif grâce à ses deux musées : le musée d’Auvergne (1969) et le musée Mandet, rénové et considérablement agrandi en 1983.


La Bonne Ville d’Auvergne.
Au cours du 14ème siècle, Riom bénéficie d’une reconnaissance du pouvoir. Sous protection immédiate du roi et sous sa tutelle administrative, la cité devient l’une des « treize bonnes villes » de Basse Auvergne.
C’est une ville close et autonome avec une municipalité consulaire, elle possède une milice et peut assurer sa défense. Comme certaines de ces bonnes villes, Auzon possédaient un rôle administratif et judiciaire avec de nombreuses institutions. Ces Bonnes Villes se démarquaient par leur antiquité ou l’ancienneté de leurs privilèges, d’autre par leur caractère commercial qui était l’un des critères d’élection au titre.
Ce sont les villes suivantes :

Aigueperse
Auzon
Billom
Brioude
Clermont
Cusset
Ébreuil
Issoire
Langeac
Montferrand
Riom
Saint-Germain-Lembron
Saint-Pourçain


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dimanche 13 décembre 2009
par  gs

Les saints Roch de Riom

On les trouve au musée Mandet de Riom
Saint Roch de Riom (bois peint 16° siècle)
Saint Roch de Riom (art flamand 16° siècle)

Brèves

Météo Cournon d’Auvergne

dimanche 7 juin 2020

Météo Cournon-d’Auvergne Météo aujourd’hui Cournon-d’Auvergne