Saint Pierre d’Oléron

Saint Pierre d’Oléron, comme son nom l’indique est une ville de l’île d’Oléron, l’île lumineuse.
L’île pointe dans le golfe d’Aquitaine vis-à-vis des côtes de Saintonge.
L’île est historiquement connue sous le nom d’Uliarus & d’Ollarione.
Dans une convention entre Jean Roi d’Angleterre et Hugues de Lezignem, Comte de la Marche, et dans une autre convention entre Louis VIII et Hugues de Lezignem l’île s’appelle Olerim & d’Oleron.
Une Charte de 1047, concernant la fondation du monastère de Notre-Dame de Saintes, désigne l’île sous le nom d’Olario.
La tradition orale prétend que l’île d’Oléron tire son nom de Insula Olerum, à cause de ses herbes odoriférantes, potagères et médicinales.

Une île de marins et de paysans. Dès le 12ème siècle, l’île commerce avec l’Angleterre et les pays du Nord de l’Europe. De ces échanges et sous l’impulsion de la reine Eleonor d’Aquitaine, les hommes de loi concevront le premier code maritime européen : les rôles d’Oléron, que complète le coutumier d’Oléron.
L’île est réputée pour la douceur de son climat et la beauté de ses plages et le tourisme qui s’est développé vers la fin du 19ème siècle, constitue aujourd’hui le développement de l’île avec l’activité importante de pêche et l’exploitation ostréicole.

Saint Pierre est la ville principale de l’île.
Du 11ème siècle à la Révolution, la seigneurie, Le Berton, a été omniprésente sur l’île et en 1334, ils ont édifié le château de Bonnemie.

L’église Saint Pierre

La première église fut érigée au 12ème siècle sur un édifice roman. Détruite pendant les guerres de religion, elle fut reconstruite au 17ème siècle dans un style volontairement imposant dit de « Contre-Réforme ».

Le clocher hexagonal est blanc pour servir d’amer aux pêcheurs du port de La Cotinière et culmine à 40 mètres. Au sommet du clocher se dresse un belvédère permettant de jouir d’un large panorama d’observation. Il fut rajouté sous Louis XVI, en 1776.

Intérieur

  • La nef : travée centrale
    Formant une croix latine, l’église est composée d’une nef divisée en trois travées, couvertes de voûtes ogivales.
  • Travée de gauche : chapelle de la Vierge
    Les fresques de la chapelle sont dues à l’artiste d’origine estonienne Nicolas Greschny. Des scènes religieuses, dans un style proche des icônes orthodoxes accompagnées de paysages et de scènes de la vie quotidienne en Oléron.
  • Travée centrale

    Le mur du chevet est aveugle et orné d’un Christ crucifié d’inspiration baroque.

  • Voûte lambrissée de la travée centrale
    La charpente évoque un navire renversé
  • Travée de droite
  • Chapelle latérale
  • Chapelle latérale

    A gauche de l’autel, Jeanne d’Arc
    A droite de l’autel, Saint Roch

  • Pietà
  • Les orgues
    Au-dessus du porche d’entrée, une large tribune dotée d’une balustrade en fer forgé du 18ème siècle ornée de lyres, de motifs floraux et de rinceaux accueille l’orgue.
  • Bannières de procession

technique : tissu ; peinture
désignation : bannière de procession : saint Pierre
localisation : Poitou-Charentes ; Charente-Maritime ; Saint-Pierre-d’Oléron
édifice : prieuré Saint-Pierre
dénomination : bannière de procession
matériaux : matériau textile : velours uni (?, rouge), application sur textile, brodé ; fil métal ; toile : peinture à l’huile ; pierre semi-précieuse
description : Broderie d’or, fil d’or ; toiles peintes à l’huile appliquées sur le textile ; pierreries sur les brillants
dimensions : h = 138 ; la = 97 (dimensions maximales) ; toiles (avec bordure) : h = 75.5, la = 56.5
iconographie : figure biblique (saint Pierre : en pied, fond de paysage) ; figure biblique (saint Pierre : assis, barque)
auteur(s) : auteur inconnu
siècle : 19e siècle
propriété : propriété publique
type d’étude : inventaire topographique
copyright : © Inventaire général
enquête : 1991
date versement : 1992/09/24
référence : IM17003082
(In www.patrimoine-de-france.org)
  • Fresque
  • La chapelle Aliénor d’Aquitaine
    La chapelle latérale, à gauche du porche d’entrée, abrite une reproduction du gisant d’Aliénor d’Aquitaine, qui octroya une charte communale et divers privilèges aux insulaires en 1199.
  • Statuaire

    Au centre Saint Pierre après la pêche miraculeuse réfléchit à l’appel de Jésus "Tu seras pêcheur d’hommes". (Statue réalisée dans le tronc d’un buis par Gabriel Camus en 1936)

  • Vitraux : détails
  • Le blason des Le Berthon de Bonnemie sur le pilier à gauche du chœur

technique : peinture murale
désignation : peinture murale : blason
localisation : Poitou-Charentes ; Charente-Maritime ; Saint-Pierre-d’Oléron
édifice : prieuré Saint-Pierre
dénomination : peinture monumentale
matériaux : calcaire (support) : détrempe (?, polychrome)
structure : forme (rectangulaire vertical)
description : Bordure peinte en rouge
dimensions : h = 91 ; la = 83,5
iconographie : armoiries
état : manque ; œuvre menacée
précision état : Polychromie altérée ; lacunes ; décor partiellement effacé
inscription : armoiries (non identifiée, lecture incertaine)
précision inscription : description des armoiries non identifiées : écu de… à la vouivre (ou au griffon marine) de…, timbré d’un heaume à lambrequins sommé d’une couronne à trois fleurons
auteur(s) : auteur inconnu
siècle : 17e siècle, 18e siècle (?)
historique : Ces armoiries, peintes au 17e ou 18e siècle, ne sont pas celles, comme cela a été écrit, des d’Alesmes ou des Grenier ; peut-être s’agit-il du blason des Le Berthon de Bonnemie (à la guivre qui serait devenue ici une vouivre).
propriété : propriété publique
type d’étude : inventaire topographique
copyright : © Inventaire général
enquête : 1991
date versement : 1992/09/24
référence : IM17003068
(In www.patrimoine-de-france.org)

En ville

  • La lanterne des morts

    La lanterne des morts est érigée dans l’ancien cimetière médiéval aujourd’hui place Camille Mémain. Elle date du 13ème siècle, sous l’occupation anglaise de l’île. D’une hauteur de 28 mètres elle est considérée comme la plus élégante de l’ouest.
    A son sommet, le lanternon abritait une flamme pour commémorer l’âme des morts et mettre en garde les vivants.

    Une dalle funéraire est posée devant la lanterne des morts.

  • La Maison des Aïeules

    En 1677, la Maison des Aïeules était possession de la famille de Pierre Loti. Vendue en 1832 pour ’revers de fortune’, Pierre Loti la rachète en 1899 et la baptise " Maison des Aïeules".
    Amoureux de l’île mais n’y résidant pas, Pierre Loti a émis le vœu en 1919, d’y reposer après sa mort. Une plaque gravée sur le mur extérieur de la maison exprime cette volonté.

  • La cour intérieure de la mairie

    La mairie de Saint Pierre d’Oléron est l’ancienne demeure seigneuriale des d’Alesme.

  • La rue principale

    A gauche sur le mur du petit bâtiment en pierre taillée, au 55 de la rue de la République, une enseigne de la Renaissance (1585 et dans le 8 un sablier est représenté) taillée dans la pierre.
    Enseigne de l’hôtellerie de l’époque, elle présente un navire de commerce, toutes voiles dehors, encadré de l’inscription "Céans a bon vin et logis".

Clichés de l’île d’Oléron

  • L’océan à Chassiron
  • Le phare de Chassiron.

    A la ponte nord de l’île, connue sous le nom de "bout du monde", le phare indique le Pertuis d’Antioche aux bâtiments qui gagnent la Rochelle et Rochefort qui abrite l’arsenal royal.
    La première tour fut commencée en 1679, sur les dessins de M. Augier et l’ordre de Colbert. Terminée en 1681, c’est une structure simple et ronde. Elle mesure alors quatorze toises (33 mètres).
    Le phare actuel mis en service en 1836 mesure 46 mètres. Avant 1926, le phare de Chassiron était tout blanc. A partir de cette date, trois bandes noires ont été peintes afin de mieux le différencier du phare des Baleines.

  • Les cabanes

    Les anciennes cabanes d’ostréiculteurs abandonnées pour cause de modernisation du métier d’ostréiculteur et par la disparition d’un grand nombre de petits exploitants ont repris une nouvelle vie partout sur l’île.
    En effet, les municipalités ont entrepris la revalorisation de ce patrimoine, cabanes réhabilitées, repeintes parfois ’relookées’, pour être mises à la disposition de créateurs pour y pratiquer leur art.
    A l’origine les cabanes étaient peintes avec la peinture qui restait aux ostréiculteurs quand ils repeignaient leurs bateaux, ce qui explique toutes ces variétés de couleurs.

  • La Cotinière

    Sur la côte ouest, le port de La Cotinière abrite une flottille d’une centaine de bateaux qui en font le port de pêche le plus important du département et le sixième au niveau national. La Cotinière est un des cinq premiers ports français pour la crevette, ayant même été longtemps le premier port crevettier. Près de 50% de la production nationale de céteaux provient de la criée de La Cotinière. Le port est aussi spécialisé dans les poissons nobles, soles, bars, lottes et les crustacés, crevettes et langoustines, mais aussi la pêche à la sardine restée longtemps comme une tradition locale.

  • L’ostréiculture : " L’huître à un pays, Marennes Oléron "

    L’histoire des huîtres Marennes Oléron débute à l’époque Romaine quand les grands de l’empire les faisaient venir pour leurs banquets.
    L’histoire moderne des huîtres marennes Oléron commence au 19ème siècle avec l’assèchement des marais salant.

  • Chenal de la Baudissière
  • Trois grandes périodes de la vie de l’huître :
  • la plate, huître originale du Bassin qui subit en 1922 une épizootie qui anéantit l’espèce.
  • l’huître portugaise qui s’acclimatant bien prend l’appellation " huître du Bassin de Marennes Oléron" mais subit, elle aussi, une épizootie en 1967.
  • Une nouvelle variété appelée « la japonaise (Crassostrea Gigas) » s’implante alors sur l’estuaire de la Gironde et dans les Claires du Bassin de Marennes Oléron.
    Actuellement cette variété prospère.

Portfolio

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