Varennes-Jarcy

Varennes-Jarcy est situé dans le département de l’Essonne en région Ile de France. La ville se situe à 26 km au sud-est de Paris.

Toponymie
La commune fut créée en 1793 sous le nom de Varennes, la mention de Jarcy fut ajoutée par décret du 25 novembre 1904.
Du pré-latin varenna, qui désigne des sols mouillés impropres à la culture, et de hiera, lieu des pierres hiératiques.

Un peu d’histoire
Au 12ème siècle, Jarcy est une circonscription paroissiale de la vallée et Varennes le devient en 1269. Varennes et Jarcy sont deux terres nobles distinctes jusqu’en 1789.
Sur la façade de la mairie deux dates manquent le temps.
1269 : rappelle l’autorisation donnée par l’évêque de Paris, de fonder une abbaye de femmes à Jarcy, Notre-Dame de Jarcy.
Cette abbaye aura pour bienfaitrice la comtesse de Toulouse (1220-1271) et épouse d’Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis
1902 : rappelle la fondation d’une maison commune, mairie-école publique et laïque.
En 1774, Monsieur, frère du roi et comte de Provence, futur Louis XVIII en 1814, est le seigneur de Jarcy.

L’église Saint-Sulpice

  • Vue générale

Construite entre 1269 et 1282, l’église Saint-Sulpice est placée sous l’invocation de Saint Sulpice, évêque de Bourges mort en 547 et protecteur des paysans, a été remaniée durant les siècles.
De dimensions modestes, 20 mètres de long sur 9 mètres de large, l’église en pierres de Pousses sur Loing comme celles de Notre-Dame de Paris, présente un plan longitudinal composé d’un seul vaisseau aboutissant sur un chevet plat ajouré par trois grandes baies géminées.
La nef est couverte d’un toit en bâtière tuilé. Le clocher accroché sur le toit au pignon de façade dispose d’une flèche en ardoise.

Pendant la Terreur, l’église est aménagée en temple de la Raison. Elle retrouvera sa fonction d’église, en 1801, par les lois concordataires.

Typique d’une construction du Moyen Age, l’église s’élève au centre du village, entourée d’une place consacrée (l’aître) qui jouissait de l’immunité ecclésastique, telle qu’instauré au début de l’an Mil.

  • Le chevet
  • Jeux de lumière dans les vitraux
  • La nef

L’église est voûté en berceau et des poutres polychromes, amarante et noir, prenant place sous la voûte en traversent l’espace.

Détail de la charpente
  • Vitraux du chœur

De 1652 à 1682, l’église est orné des vitraux de l’abbaye de Jarcy que les abbesses ont fait déposer lors de la reconstruction partielle de leur abbatiale détruite par les soldats de la Fronde.
Aujourd’hui, ces vitraux sont conservés au musée de Cluny (musée national du Moyen Age), à Paris. Ils représentent la Nativité, des Scènes de la vie du Christ, le Christ et la Vierge, la Légende de saint Théophile, les Miracles de saint Martin et l’Arbre de Jessé.

Les nouveaux vitraux (2002) sont conçus par Carole Benzaken en collaboration avec Gilles Rousvoal des ateliers Duchemin.
L’idée maîtresse était de s’inspirer du thème de l’arbre de Jessé, la généalogie du Christ représentée autrefois sur les vitraux du chœur de l’abbaye de Jarcy. Le choix s’est porté sur un motif végétal simple, la tulipe, pour évoquer le souvenir de l’arbre de Jessé.

  • Fresques
    Fresque médiévale : Saint Georges terrassant le dragon
  • Pupitre

    -* Fonts baptismaux

    Pierre taillée du 2ème quart du 17ème siècle ; 1er quart du 18ème siècle.
    Le décor de godrons est d’époque Louis XIV

  • Tableau Saint Joseph et l’enfant Jésus


Les personnages sont tout à fait représentés dans la manière de Jean Bernard Restout, avec une attitude assez théâtrale de l’Enfant Jésus, et des visages expressifs et réalistes où l’on retrouve tout l’art du portraitiste qu’était aussi ce peintre. Les regards des personnages ne se croisent pas vraiment, celui de l’enfant étant tourné vers le ciel, et celui de Joseph restant quelque peu vague : cette absence d’échange contraste en quelque sorte avec la sensation réaliste et chaleureuse créée par la palette chromatique. Des coloris à la fois contrastés mais harmonieux, avec une tonalité jaune prépondérante (comme dans la plupart des tableaux religieux de Jean Restout, le père), avec une touche de couleur rouge sur le vêtement de l’Enfant Jésus qui attire le regard sur lui.
Copie du 19ème siècle, conforme, à quelques détails près, du tableau de Jean Bernard Restout (1732-1796), fils de jean Restout, conservé dans l’église Saint-Médard de Brunoy.
(In www.patrimoine-de-france.org)

  • Vierge de Douleur, la Mater Dolorasa

    En pierre du 17ème siècle.


… Le sculpteur a su créer une tension contradictoire. Au visage baissé de la Vierge, qui semble accepter le destin tragique de son fils, s’oppose la position de ses mains, qui par un croisement des doigts inhabituel, exprime toute la douleur, voire la révolte de celle-ci.
(In plaquette de la mairie : chronique d’une commande publique)

  • Statue Saint Joseph
  • Dalle funéraire de Firmin de La Sangle


Firmin de la Sangle, décédé en 1492, était seigneur de Varennes.
Dalle funéraire à effigie gravée. Encadrement fort simple sans architecture, aux quatre angles, les emblèmes des évangélistes et au milieu de chacun des grands côtés, un écu en sautoir
Inscription : Cy gist noble home Firmin de la Sangle, escuier seigneur de Varennes et de Perrigny lequel trépassa le XXe jour de septembre mil CCCCIIIIxx et douze, Dieu est l’ame de luy, amen (pourtour).
(In www.patrimoine-de-france.org)

Détail de la dalle funéraire

L’Yerres


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mardi 19 avril 2016
par  gs

Le Saint Roch de Varennes-Jarcy

Le saint roch de Varennes-Jarcy en l’église Saint-Sulpice
technique : sculpture
désignation : statue : saint roch
localisation : Ile de France ; Essonne ; Varennes-Jarcy
édifice : église Saint-Sulpice
dénomination : statue
matériaux : bois : taillé
description : statue en bois (…)

Brèves

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dimanche 7 juin 2020

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