Séville






Quelques vues de Séville l’Andalouse


Sevilla
Séville, ville universelle, située en aval du Guadalquivir, au bout de son parcours navigable. Romaine, visigothe, musulmane et chrétienne. Ville où naquirent ou vécurent certains des plus grands peintres, sculpteurs, musiciens et écrivains de l’art occidental. Vile de marins et de potiers, vile joyeuse de légendes et d’opéras mythiques. Séville représente en définitive l’essence la plus pure de l’Andalousie, sa culture et ses monuments en font l’une des villes les plus belles et les plus singulières que le voyageurs puisse contempler, c’est surtout une ville qui a une âme. "Il nous manque des yeux pour voir, un cœur pour admirer".
(In plaquette de l’OT, Séville, 2016)

Alcazar

Résidence royale depuis plus de sept siècles, l’Alcazar de Séville (en espagnol : Real Alcázar de Sevilla) est un palais fortifié (alcázar). Construit par les Omeyyades d’Espagne à partir de 844 sous le règne de l’émir Abd al-Rahman II, il fut modifié à plusieurs reprises sous les Almohades.
Au 13ème siècle, Alphonse X fit construite un premier palais, de style gothique sur le site de l’alcazar musulman. Puis au siècle suivant, Pierre Ier y ajouta un splendide palais de style mudéjar.
Les dernières modifications sont dues à Charles Quint au 16ème siècle.

L’Alcazar : Témoin des noces de Charles Quint et Isabelle de Portugal.

Les jardins

La cathédrale

Les toits de la cathédrale et la Giralda depuis le Metropol Parasol, plaza de la Encarnacion

De style gothique et construite après la Reconquista, la cathédrale de Séville (Catedral de Santa María de la Sede ou Catedral de Sevilla) a été construite entre 1402 et le 16ème siècle en lieu et place d’une mosquée almohade.

Le vendredi 8 juillet 1401, Alonso Martinez l’architecte de cette cathédrale prononça cette phrase qui décrit bien l’état d’esprit des autorités sévillanes : « Construisons un temple si grand que ceux qui le verront terminé nous prendront pour des fous ! »

La cathédrale de Séville possède une collection impressionnante de tableaux et de statues ainsi qu’un grand nombre de pièces d’orfèvrerie ce qui en fait le troisième plus grand musée d’Espagne.

Tombeau de Christophe Colomb

La dépouille mortelle de Christophe Colomb a suivi les aléas historiques. Mort à Valladolid en 1506 où il est inhumé pour la première fois, son corps partira à Séville en 1529. Puis sa belle-fille obtiendra de Charles Quint le respect des dernières volontés de Colomb d’être inhumé à Saint Domingue en 1541. Puis ses cendres seront transférés à Cuba en 1795 pour rejoindre un tombeau monumental dans la cathédrale de Séville en 1898.
Le sarcophage recouvert d’un dais est porté par les quatre souverains qui figurent les quatre monarchies espagnoles : Leon, Castille, Aragon et Navarre.
Les souverains sont identifiables par les symboles gravés sur leurs tuniques, Léon tient une croix symbolisant la victoire du christianisme sur l’Islam (la grenade dans laquelle elle est plantée !) ; la Castille porte une rame, emblème de la découverte de l’Amérique ; Aragon est symbolisé par des chauve-souris, tandis que Navarre porte chaîne et fleurs de Lys.

Le retable monumental

Le colossal retable gothique domine la Capilla Mayor et comprend 45 panneaux sculptés qui racontent la Passion du Christ. Ce chef-d’œuvre, unique, est le tableau d’autel le plus grand et le plus riche du monde. 28 mètres de hauteur et 20 mètres de largeur, fait de bois de cèdre et d’oranger et recouvert de 2,5 tonnes d’or, il incarne les richesses d’Amérique latine provenant du Mexique et du Pérou.
Le retable réalisé entre 1482 et 1564 est l’œuvre du sculpteur Pierre Dancart et c’est l’ouvrage de toute une vie.

Détail du retable
Détail de la cathédrale

La Giralda

La Giralda est l’ancien minaret de la Grande Mosquée almohade de Séville. Après la reconquête de la ville (la Reconquista), la mosquée a été convertie en cathédrale, et la Giralda est devenu le clocher de la cathédrale.
C’est l’un des monuments les plus importants de l’architecture hispano-musulmane et la figure symbolique de Séville.

Place d’Espagne

La place d’Espagne est la place la plus spectaculaire de Séville

Conçue pour l’Exposition ibéro-américaine de 1929 par l’architecte local Aníbal González. De 1914 à 1928, mille hommes ont participé à sa construction et ce fut la construction la plus coûteuse de l’exposition.

Pont Isabel II

Imaginé sur le modèle du Pont du Carrousel de Paris (qui fut détruit en 1931) par les ingénieurs français Ferdinand Bernardet et Gustave Steinacher, la première pierre est posée le 12 décembre 1845.
Plus connu sous le nom de Pont de Triana, il est le premier pont fixe enjambant la darse du Guadalquivir.

Angle des rues Alvarez Quintero et Francos

Le quartier autour de la cathédrale est très animé jusque tard dans la nuit. Les bars à tapas étalent leurs terrasses sur la rue.

Musée des beaux-arts

Logé dans l’ancien monastère de la Merced, et construit au 17ème siècle par Juan de Oviedo, le musée abrite des chefs d’œuvre de Murillo, Ribera, El Greco, Pacheco, Roelas, Herrera, Murillo, Zurbarán et Valdés Leal, etc.

Palais de San Telno

La construction du Palais de San Telmo fut commencée en 1682, sous la direction de l’architecte Leonardo de Figueroa.
Il abrite aujourd’hui le siège de la Présidence de la Junta de Andalucía, le gouvernement autonome andalou. Il porte le nom de Saint Elme, patron des marins, et est considéré comme l’un des exemples les plus achevés du baroque sévillan.

L’Université

Siège de la présidence de l’université installé depuis 1954 dans l’ancienne fabrique royale de tabac. Un gigantesque édifice du 18ème siècle.
L’université de Séville appelée La Hispalense a été fondée en 1505 par une bulle du pape Jules II.

Théâtre Lope de Vega

Construit à l’occasion de l’Exposition ibéro-américaine de 1929 pour servir d’écrin au casino et au théâtre de la manifestation. Le théâtre est dédié à Félix Lope de Vega y Carpio (1562-1635), dramaturge et poète espagnol considéré comme l’un des écrivains majeurs du Siècle d’or espagnol.

La Tour de l’Or

La tour de plan dodécagonal est implantée au bord du Guadalquivir, bâtie en 1221 était rattachée à la muraille de la ville. C’est avec la Giralda un des symboles de la ville.
Son nom viendrait du fait que l’or ramené de l’Amérique au 16ème siècle lors de la Courses aux Indes y aurait été conservé.

La Casa los Pilatos

Nommé à l’origine Palacio de la collacion de San Esteban, la Maison de Pilate est un palais aristocratique, bâtie entre le 15ème et le 16ème siècles qui marie autour de plusieurs patios et jardins les styles mudéjar, gothique et renaissance. Certains voient dans la Casa de Pilatos le prototype même du palais sévillan.
Le palais tient son nom à Ponce Pilate, préfet romain de Judée. La légende populaire affirme que Don Fadrique Enriquez aurait reproduit à Séville le palais de Pilate à Jérusalem.

Les arènes

Les arènes de Séville, appartenant à un ancien ordre de chevalerie (la Real Maestranza de Caballería), sont les plus anciennes d’Espagne, après celles de Ronda. Elles furent élevées à compter du 18ème siècle,

Les arènes et la tour Sevilla

Depuis la Giralda

La tour Sevilla ou Tour Pelli du nom de son architecte argentin César Pelli.
C’est le premier gratte-ciel de Séville. Une tour de 178 mètres sur une base elliptique.
La tour est recouvertes d’aluminium de couleur terracotta.

Metropole Parasol

Le Metropol Parasol est une structure de bois de 150 sur 75 m et d’une hauteur de 28 m, soutenue par six piliers.
Située au sud du quartier d’Encarnación-Regina, sa forme lui vaut populairement le surnom de Setas de la Encarnación (Champignons de la place de la Encarnación).


La structure consiste en 6 parasols en forme de champignons, dont les chapeaux sont reliés entre eux. Leur design doit rappeler, selon l’architecte, les voûtes de la cathédrale de Séville et les ficus millénaires de la place Cristo de Burgos, située juste à l’ouest.

Casa Palaxcio de la Condesa de Lebrija

Palais du 16ème siècle qui possède la plus caractéristique et la plus impressionnante collection de mosaïques romaines (marbre polychrome) qui couvre pratiquement tout le sol du rez-de-chaussée. Le palais est considéré comme " la maison-palais la mieux pavée d’Europe ".
Dans la cour centrale, les plâtreries en forme d’arc avec des colonnes de marbre et la mosaïque romaine datent du 2ème et 3ème siècle, et sont aussi remarquables. Cette mosaïque est apparue sur les terres appartenant à la comtesse, en particulier dans l’oliveraie du palais.

Calle Cerrajeria

Construit entre les années 1912 et 1914, de type neomudéjar pour un usage commercial par l’architecte sévillan José Espiau et Muñoz.
Profilé comme une tour de quatre étages, son élément le plus remarquable est la grande véranda de plan semi-circulaire et créé sur deux niveaux présentés à la confluence des deux rues.

Flamenco : Casa de la Memoria


Comme le jazz, le Flamenco reste la musique qui, disait Duke Ellington, se joue " at the right place, at the right time, and before the right people ".


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