La Besseyre Saint Mary

La Besseyre-Saint-Mary La Becèira (la bəˈsejrə) en occitan est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire et la région d’Auvergne.

La Besseyre est la francisation du nom occitan La Becèira, qui signifie la boulaie, l’endroit planté de bouleaux (lo bèç en occitan).

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de La Besseyre-Nivôse.

Source Jean Chastel

Jean Chastel, tueur de la bête du Gévaudan.

Jean Chastel né le 31 mars 1708 au village de Darnes paroisse de La Besseyre-Saint-Mary (France) et mort le 6 mars 1789 était un cabaretier, connu pour avoir tué la Bête du Gévaudan.

Biographie.
Jean Chastel, fils d’agriculteur, est né au village de Darnes, désormais sur la commune de La Besseyre-Saint-Mary, dans le département de la Haute-Loire, aux confins du Languedoc et de l’Auvergne. En effet, le Gévaudan tout proche et le Velay étaient dans la province du Languedoc.
Il épouse le 22 février 1735, Anne Charbonnier. De cette union naissent neuf enfants.
Jean Chastel exerce plusieurs professions. Il est parfois désigné comme brassier (qui réalise des travaux avec ses bras), mais plus souvent comme cabaretier. Il est également considéré comme chasseur professionnel, pratiquant même le braconnage.
Le 16 août 1765, alors que les hommes de François Antoine, arquebusier du roi, mènent une battue pour chasser la bête du Gévaudan, une altercation a lieu entre Jean Chastel, deux de ses fils (Pierre et Antoine), et deux garde-chasses (Pélissier et Lachenay). Humiliés, les deux garde-chasses rédigent, le soir même, un procès verbal relatant les faits. François Antoine fait alors emprisonner les Chastel en la prison de Saugues en Gévaudan. La consigne qui est donnée aux juges et consuls de la ville par Antoine est la suivante : « Ne les laissez sortir que quatre jours après notre départ de cette province ». Le fait qu’il y ait eu un ralentissement des attaques de la Bête durant la période de cet emprisonnement est souvent repris par certains auteurs pour établir un lien entre la famille Chastel et la Bête.
Vers la fin du mois de septembre, François Antoine abat un gros loup dans le bois de Notre-Dame des Chazes. Ce loup est considéré par la royauté comme étant la Bête du Gévaudan. Les troupes sont donc retirées du pays du Gévaudan. Mais dès le mois de novembre des rumeurs du retour de la Bête se font entendre. Toute l’année 1766 est ponctuée par de nouvelles attaques. Au début de l’an 1767, les pèlerinages se multiplient en Margeride. L’un d’eux est resté célèbre, au début du mois de juin, puisque la légende veut que Jean Chastel y ait fait bénir trois balles, fondues à partir des médailles de la Vierge Marie qu’il portait à son chapeau.
Le 18 juin, il est rapporté au marquis d’Apcher que, la veille, la Bête avait été vue dans les paroisses de Nozeyrolles et de Desges. Elle aurait tué, dans cette dernière paroisse, Jeanne Bastide, âgée de 19 ans, au village de Lesbinières. Le marquis décide de mener une battue dans cette région, sur le mont Mouchet dans le bois de la Ténazeire, le 19 juin. Il est accompagné de quelques volontaires voisins, dont Jean Chastel.
Chastel tua alors un animal de grande taille ressemblant à un loup, au lieu dit « La Sogne d’Auvers » à proximité de la forêt de la Ténazeyre paroisse de Nozeyrolles (Auvers actuellement). Depuis ce jour-là, plus aucune attaque à déplorer et l’on considéra que Chastel avait tué la bête du Gévaudan.
Jean Chastel ne fut guère récompensé de son acte. Il emmena sa bête à Versailles où son odeur incommoda le roi qui la fit enterrer sur-le-champ sans accorder la moindre prime au chasseur.
Une stèle à la mémoire de Jean Chastel se trouve dans le village de La Besseyre-Saint-Mary où après sa mort sa maison fut brûlée et les cendres recouvertes de sel, preuve de la défiance de certains villageois à l’égard de la famille Chastel.

Controverse.
Bien que l’on considère Jean Chastel comme un héros, il existe une thèse selon laquelle la bête du Gévaudan aurait été dressée à tuer par ce dernier. En effet, Jean Chastel était décrit comme un marginal qui n’avait pas bonne réputation parmi les villageois. Il aurait acquis on ne sait comment l’animal décrit comme étant une Hyène rayée ; et l’aurait dressé à tuer sur ordre. En abattant l’animal, il aurait ainsi put acquérir bonne presse et richesse.

Eglise Sain-Mary


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