Yzeure

Eglise Saint Pierre

L’église d’Yzeure, aurait été donnée en 883-886, par Châties le Gros, à l’évêque de Nevers elle releva ensuite du diocèse d’Autun. En 1150, l’évêque la rendit à l’abbaye de bénédictines de Saint-Menoux, qui prétendait l’avoir possédée anciennement et qui y fonda un prieuré. En 1390, la cure d’Yzeure fut unie à la collégiale de Moulins, nouvellement fondée et qui, en dépit des protestations de l’abbesse de Saint-Menoux, la conserva jusqu’en 1576. Devenues indépendantes au 16ème siècle, les religieuses d’Yzeure entrèrent dans la congrégation cozalienne réformée par Pierre du Mas, abbé de Chézal-Benoît, et demeurèrent sous cette règle jusqu’à la Révolution.
Architecture et ornementation

L’édifice roman d’origine s’est vu adjoindre à l’époque gothique des chapelles latérales le long du bas-côté nord ;
Le chœur a également été agrandi à cette période.

Le portail occidental est entouré d’arcs qui retombent sur des chapiteaux ornés d’animaux. Il est placé dans un avant-corps dont les modillons présentent têtes grimaçantes, visage triste et visage rieur, chauve-souris.

À l’intérieur, l’influence de la Bourgogne se fait sentir dans la nef avec les pilastres cannelés, les chapiteaux entrelacs.

Une importante crypte subsiste sous le chœur.

Une salle rectangulaire, voûtée en segment de cercle, règne sous la travée droite de l’abside ; elle a été remaniée, mais appartient à un édifice très ancien, qui n’est pas postérieur au 11ème siècle. Elle est reliée, par trois arcades en plein cintre, à une seconde salle, du 13ème siècle, qui règne sous l’abside et se termine à l’Est par un hémicycle couvert d’un cul-de-four. Cette salle comprend trois vaisseaux séparés par des piliers carrés portant des voûtes d’arêtes ; on y accède par deux escaliers latéraux. De simples moulures, listels, tores ou scoties, ornent les bases et les impostes. Des traces de peintures du 15ème siècle se voient sur les murs ; elles figurent des anges portant des phylactères, un Christ en gloire dans le cul-de-four, des têtes de Christ sur les clefs de voûte.
Sources « Les églises de France » Allier par Marcel Génémont et Pierre Pradel ; Libraire Letouzey et Ané (1938)

Confrérie — règlements de la confrérie (tableau)
Art.1 La confrérie de Saint Roch, de fondation immémoriale dans la paroisse d’Iseure a pour but d’associer les cultivateurs en vue d’obtenir la protection du ciel par l’intercession de saint Roch, leur patron.
Art.2 Les confrères s’engagent à vivre aussi chrétiennement que possible et à pratiquer tous les commandements de Dieu et de l’Eglise.
Art.3 L’entretien de la chapelle de Saint Roch est confié à leurs soins sous la direction de Monsieur de Curé de la paroisse ; dans ce but, et pour l’achat de la première souche à main, chaque confrère à son entrée dans l’association, donne une somme d’au moins deux francs.
Art.4 Tous les ans, les confrères célèbrent la fête de Saint Roch le jour où elle tombe si c’est un dimanche, ou le dimanche suivant.
Art.5 Monsieur de Curé de la paroisse est le directeur de la confrérie. Au temporel elle est administrée par un président élu à la majorité des voix, un vice-président et un trésorier.
Iseure le 12 août 1901
Signé par le président et le vice-président

Le vitrail Marc et Saint Roch

Ce vitrail rappelle la confrérie de Saint-Marc, éteinte à la Révolution et remplacée à la fin du 19ème siècle par la confrérie de Saint-Roch. Il est représentatif de l’art local du vitrail.


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jeudi 23 mai 2013
par  gs

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