Montpezat sous Bauzon

Montpezat sous Bauzon est situé dans le département de l’Ardèche en région Rhône-Alpes.
Montpezat est située à la limite géographique et climatique entre le Bas-Vivarais et la montagne ardéchoise. Deux rivières traversent son territoire, la Fontalière et son affluent la Pourseille. Le village est situé au cœur du parc naturel régional des Monts d’Ardèche.

Histoire
Successivement nommé Villa Alsatis en 994, Castrum Montispesati en 1156 (La bulle d’Adrien IV du 10 décembre 1156 recense déjà le château de Montpezat parmi les possessions de l’Evêque de Nîmes) et Montpesat en 1435.
Au 12ème le village fut une place forte.
Vers 1570, le Maréchal de Damville attaque les protestants qui se sont réfugiés dans l’enceinte du château et tous y furent massacrés.
Un Edit royal de 1767 consacre Montpezat comme ville majeure sur le Chemin Royal reliant la vallée du Rhône à l’Auvergne par le col du Pal.

L’ancien axe de communication stratégique des Romains deviendra entre le 12ème siècle et le 18ème siècle la voie commerciale incontournable, entrainant une activité hôtelière et commerçante importante.
En 1693, on comptait alors 65 auberges à Montpezat sous Bauzon.
C’est aussi le chemin des pèlerins rejoignant le Puy en Velay pour prendre le chemin de Saint Jacques de Compostelle.

Eglise de Montpezat

L’église de Montpezat sous Bauzon est dédiée à Notre-Dame de l’Assomption.
Edifiée en 1886, elle remplace l’église de Notre-Dame de Prévenchères, trop éloignée du bourg et trop vétuste.
Une nef et des collatéraux, un chevet semi-circulaire et d’un clocher tour en façade. Ce clocher est entouré de créneaux et surmonté d’une croix. Quatre tours ornent la façade.

Saint Jean-François Régis

Nous lisons dans la plaquette de M. Georges Faure consacrée à la paroisse de Montpezat, que c’est en 1942, lors de la réfection de l’église paroissiale, qu’une chapelle fut édifiée en l’honneur de la « Pietà », chapelle inaugurée par M. l’Archiprêtre Chaudouard.
Cette pietà, sculptée dans un gros bloc de châtaignier, par un artisan-artiste inconnu, date probablement du 15ème siècle. Elle se trouvait primitivement placée derrière l’autel de la chapelle Notre-Dame de Pitié de l’Hôpital, appelée aussi Chapelle des Pénitents.
Comme chacun sait, ce petit sanctuaire se dressait sur le site de l’actuelle Place de la République. Jugé trop vétuste, il fut démoli vers 1887. La statue fut alors transférée en 1885 dans l’église paroissiale Notre-Dame de l’Assomption, lors de l’inauguration et bénédiction de la nouvelle église.

La Pietà, ou Notre Dame de Pitié, est vénérée depuis longtemps par les Montpezatiens, qui lui rendent visite, allument un cierge et lui adressent leurs suppliques.
Elle est aussi très chère au cœur des Sœurs de la Présentation de Marie. Depuis de nombreuse-années, sœurs et amis de la Congrégation, viennent de tous les coins du monde en pèlerinage à Montpezat, patrie de leur fondatrice, et passent de longs moments en prière au pied de Celle qui a guéri la petite Marie Rivier encore infirme, et auprès de qui sa vocation s’est concrétisée.
Mais voilà ! Datant de 1942, la chapelle de Notre-Dame de Pitié manifestait des signes de vieillissement. La municipalité de Montpezat ayant décidé la réfection du toit il y a quelques mois, c’était l’occasion de repenser l’agencement intérieur de cette chapelle, grâce au concours de la commune, de la paroisse Marie Rivier qui a bénéficié d’un legs de la part d’un habitant du pays, c’est une chapelle rénovée que peuvent venir découvrir pèlerins et visiteurs. Sur son socle de granit grisé, tiré de la rivière à La Souche, d’une hauteur d’environ 95 cm et pesant près de 2 tonnes, la Pietà retrouve sa beauté première, empreinte de gravité douloureuse. La sobriété du lieu, dépouillé de l’autel de style baroque, permet de concentrer le regard sur l’objet de sa quête : Jésus, descendu de la Croix et remis entre les bras de sa mère, la Mère des Douleurs qui nous présente son fils. Fils du Père, mort pour nous donner la vie.
Le socle lui-même participe de la majesté de l’ensemble. Marie Rivier n’est pas absente, puisque le sculpteur, M Rudy Becuwe, a gravé dans la roche dure, le cœur enflamme de la « Femme Apôtre ». Tout autour, des langues de feu, symbolisant les huit béatitudes, déposées par l’esprit Saint dans le cœur de la bienheureuse fondatrice, béatitudes qu’elle a vécues admirablement tout au long de sa vie. Enfin les rivières Fonteaulière et Pourseille se rejoignent au pied de Montpezat pour rappeler ce pays aux sources multiples.
Nous disons un merci bien mérite à tous ceux qui ont pris part à celle restauration ; à la commune pour la réfection du toit, la peinture et l’électricité de la chapelle ; à notre artiste local qui a mis ses compétences et tout son cœur dans une sculpture inédite et très symbolique. Tout est prêt pour accueillir visiteurs et pèlerins, en cette année du 25ème anniversaire de la béatification de Marie Rivier.
(In fiche signalétique dans l’église)

A gauche, Saint Jean-François Régis

Notre-Dame de Prévenchères


Notre-Dame de Prévenchères a longtemps été l’église paroissiale de Montpezat. A l’origine et jusqu’à la Révolution, associée au logis adjacent, elle constituait un ensemble prieural dépendant de l’abbaye bénédictine vellave de Saint-Chaffre-du-Monastier (43) jusqu’à la période de la Révolution.
Mentionnée dès le Xle siècle, cette église présente une architecture atypique plus récente avec son chevet à trois absides polygonales correspondant aux aménagements des Xlle-Xllle siècles, fonctionnant alors avec une nef unique prolongée d’un transept saillant (représenté par des pointillés sur le plan).
Elle fut reconstruite et agrandie suite aux guerres de Religions comme en témoigne l’inscription gravée sur le pilier sud.
Mentionnée dès le Xle siècle, cette église présente une architecture atypique plus récente avec son chevet à trois absides polygonales correspondant aux aménagements des Xlle-Xllle siècles, fonctionnant alors avec une nef unique prolongée d’un transept saillant.

Désacralisée en 1885, et peu à peu démantelée jusqu’en 1944, date de son classement au titre des Monuments Historiques, elle a été rapidement l’objet de plusieurs campagnes de restauration qui lui ont donné son aspect actuel.

Son logis, Clastres, soit lieu clos, présente des ouvertures médiévales avec des reprises au XVIIe et au XIXe siècle.
(In fiche signalétique de l’église)
Ancien prieuré de Clastres

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mercredi 29 juillet 2015
par  gs

Le Saint Roch de Montpezat sous Bauzon

Le Saint Roch de Montpezat sous Bauzon en l’église Notre-Dame de l’Assomption
La statue de Saint Roch en polychrome doré provient de la chapelle du chemin de croix.
technique : sculpture
désignation : statue : saint roch
localisation : Rhône-Alpes ; Ardèche ; Montpezat sous Bauzon (…)

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