Saint Germain les Belles

Saint-Germain les Belles est située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

De la collégiale fortifiée du XIVe siècle à l’église paroissiale Saint germain

En pleine guerre de Cent Ans, le cardinal Roger, frère du pape limousin Clément VI, meurt et demande dans son testament l’édification d’une collégiale à Saint-Germain les Belles dans laquelle il puisse être enseveli. Cette collégiale Saint-Germain se bâtit donc à l’emplacement d’un ancien édifice roman ; elle est la plus ancienne des églises fortifiées du département et son système défensif a souvent été comparé à celui du Palais des Papes d’Avignon. Deux étages défensifs sont reliés par un escalier à vis : au premier, l’ancienne salle capitulaire et sa grande fenêtre de guetteur ; au second, les combles au dessus de la nef et du chœur aménagés en salle d’armes, refuge. Un chemin de ronde, faisant le tour du chevet, est percé de baies de tir, d’archères et de mâchicoulis.


En 1204, l’évêque de Limoges vint consacrer dans l’ancienne église romane les reliques de Saint Germain.
Vers 1350, la seigneurie de Saint Germain dépendant du vicomte de Limoges désargenté est vendue aux Roger, riches seigneurs corréziens dont la famille a donné les papes d’Avignon Clément VI et Grégoire XI.
Le cardinal Hugues Roger, frère de Clément VI, avait dans son testament émis le vœu que soit érigé à Saint Germain une église collégiale servie par treize chanoines, dont le doyen aurait rang de seigneur. A sa mort en 1364, le cardinal Pierre Roger son neveu, futur Grégoire XI, exécuteur testamentaire, fit bâtir cette église, à l’emplacement de l’ancienne, en pleine guerre de Cent Ans, ce qui explique son style fortifié avec chemin de ronde sous les toits qui dessert créneaux et mâchicoulis.
Elle fut ouverte au culte en 1381.
(In fiche signalétique dans l’église)

Sur la façade une grande croix aux symboles de la Passion du Christ (fin du XIXe siècle)

Détails de la croix aux instruments de la Passion

A gauche, le crâne dit « crâne d’Adam », représente la mort et le péché qui y conduit : ils sont dominés par la croix parce que le sacrifice du Christ les a vaincus.
Au centre, le calice de l’agonie
A droite, le coq du reniement de Pierre et au-dessus l’écriteau (titulus) de la condamnation.

Intérieur

La Statuaire

A gauche, Saint Léonard de Noblat.
A droite, Saint Germain.

A gauche, Sainte Thérèse de Lisieux.
Au centre, Saint Antoine de Padoue.
A droite, Saint François d’Assise.

Vierges de Pitié


Catégorie : Sculpture
Edifice de conservation : église paroissiale Saint-Germain
Matériaux : bois : taillé, doré
Structure : groupe relié
Description : Groupe sculpté relié comportant une base rectangulaire à angles abattus. Groupe intégralement doré.
Dimensions : h = 50 ; la = 40 ; pr = 18,5
Iconographie : Vierge de Pitié
Précision représentation : La Vierge est assise sur un banc, le corps du Christ sur les genoux. Elle est vêtue d’une robe ceinturée, d’une guimpe et d’un manteau drapé. De la main droite elle soutient la tête du Christ et lève le bras gauche en un geste d’affliction. Le Christ est vêtu du perizonium, sa longue chevelure ondulée n’est pas ceinte de la couronne d’épines. Son bras droit retombe verticalement et sa main droite rejoint l’angle antérieur gauche de la terrasse.
Etat : œuvre restaurée
Précision état : Restauration par les établissements Jean Férignac en 1994 (enlèvement d’une couche de bronzine).
Siècle : 18e siècle
Date protection : 1975/07/09 : classé au titre objet
Statut juridique : propriété de la commune
Type d’étude : liste objets classés MH
Copyright : © Monuments historiques, 1991
Référence : PM87000307
(In www.patrimoine-de-france.org)

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mardi 24 avril 2012
par  gs

Le saint Roch de Saint-Germain les Belles (Haute Vienne)

Le saint Roch de Saint-Germain les Belles en l’église Saint-Germain

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