Saint-Lyé la Forêt

Saint-Lyé-la-Forêt est située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.








Qui était saint Lyé
Le Saint Bréviaire (au propre Orléanais), 6 novembre, nous donne quelques détails intéressants :

« Saint Lyé naquit dans la province de Bourges, d’une famille chrétienne. Pendant son enfance, il garda les brebis de ses parents ; mais dès qu’il eut grandi, il quitta ceux-ci pour se faire religieux, sous la discipline de l’Abbé Trécius, en Sécalaunie. En peu de temps, il progressa dans la vertu au point d’être un exemple pour tous ses condisciples…

D’abord, il est l’objet de toutes sortes de vexations : on le jalouse, on le persécut ; mais il se laisse faire et supporte tout en silence. Or, voici que, de sa main, jaillit le miracle. Alors, on l’admire, on le vénère, on le porte aux nues. Mais lui, qui n’avait pas fui la persécution, il se dérobe aux honneur ; et, avec la permission de l’Abbé du Monastère, il vient se cacher auprès de Saint Mesmin, à qui il devient très cher…

Bientôt, épris de solitude, le Saint Moine s’éloigne de la Loire et se retire dans la forêt que les habitants appellent la Forêt des Loges, pour se livrer plus parfaitement a la méditation.

Là, il vécut longtemps, ignoré des hommes jusqu’à ce qu’un jour, on apprit qu’il avait délivré un possédé du démon. Alors, sa réputation grandit si vite qu’on lui amena les malades et les infirmes. Il leur imposait les mains en faisant une prière, et ceux-ci s’en allaient guéris.

Enfin, il apprit par révélation le jour où il devait mourir. Il en fit part à son ancien Abbé Trécius ; et, muni du viatique du corps et du sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, le glorieux Confesseur s’endormit dans le Seigneur…

Enseveli sur place, son corps y resta pendant de nombreuses années. Puis, par ordre de Ermenthée, Évêque d’Orléans (… 941), il fut transféré à Pithiviers, dans l’église Saint-Georges, où se produisirent pendant longtemps de nombreux miracles.

Malheureusement, son corps fut brûlé par les Calvinistes ; et il n’en reste qu’une précieuse relique en l’église qui porte son nom, à Saint-Lyé la Forêt (au diocèse d’Orléans), où sa dévotion est toujours en grand honneur. »

[…] Une « Vie de Saint Lyé, Solitaire de la Beauce », éditée à Orléans, en mil six cent quatre-vingt-quatorze, chez la Veuve de Jean Boyer, contenait, en appendice, toute une histoire des reliques de Saint Lyé, sous forme de « procès-verbaux et attestations » dont nous possédons la copie dument autorisée. (In Abbé Valée, Histoire des reliques de Saint Lyé, Aureliae, 1956)

Église Saint-Roch

Le caquetoire

Christ en croix entre la Vierge et saint Jean : Bois, XVIIe siècle


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