Liban

Mar Roukoz Dekwaneh : monastère Saint-Roch de Dekwaneh

Dekwaneh est une banlieue au nord de Beyrouth dans le district de Matn du gouvernorat du Mont-Liban, au Liban.

Le monastère des moines Antonins Mar Roukoz
Vue sur Beyrouth, au coucher du soleil, prise du parking du monastère
Histoire du monastère
L’histoire de ce monastère de Saint Roch remonte à l’année 1768 lorsque la famille Al-Khazen dota des terres aux moines de l’ordre des Antonins. Ces terres se trouvaient sur une colline qui domine la ville de Dekwaneh en banlieue de Beyrouth. Les moines ont agrandi encore la surface du terrain en achetant les terrains autour, ont transformé les terres en jardin de fruit et de légumes, ont construit une église dédiée à Saint Rouhana et ont bâti un monastère et l’ont dédié à Saint Roch, étant le saint patron des personnes touchées par les maladies épidémiques en particulier celles souffrant de la peste, en raison de l’apparition de cette maladie au Liban au XVIIIe siècle.

A partir de l’année 1786 jusqu’à l’année 1831, des travaux ont été entrepris par la construction de caves et de chambres sur les côtés est et ouest et par l’expansion de l’église.

Deux cents ans après la fondation du monastère, une nouvelle église (l’actuelle) fut construite en 1962 et elle fut recouverte de verreries de France, reflétant ainsi l’intérieur spirituel sur l’extérieur sociétal. Au début de la guerre au Liban, le monastère a eu sa part de destruction surtout lors de la bataille de Tel al-Zaatar. À partir de l’année 1986, le monastère a été restauré et agrandi tout en gardant son architecture qui préserve son ancien éclat monastique.

Aujourd’hui, le monastère est le siège de la présidence générale de l’ordre des Antonins. Il contient les archives monastiques ainsi qu’un petit musée et une boutique qui vend les produits du terroir. (Source Antoun Armalé)
Entrée de l’église Saint-Roch

Le Tau des Antonins

Le T figuré figuré par la béquille sur laquelle les malades atteint du "mal des ardents" (une gangrène sèche qui brûle les membres, causant d’horribles souffrances et souvent la mort due à l’ergot du seigle ; nommé aussi "feu de Saint-Antoine", saint Antoine qui eut à souffrir toute sa vie de douleurs semblables. Il sortait toujours vainqueur de ces épreuves envoyées par le Démon : d’où l’invocation de son nom pour obtenir la guérison) se soutiennent, devient le signe de l’hospitalité que les « Frères de l’Aumône » exercent dès le XIe siècle après que Jocelin de Chateauneuf ait rapporté de Jérusalem les reliques de saint Antoine pour les déposer en son église Notre-Dame de la Motte au Bois en Dauphiné qui deviendra La Motte Saint-Antoine.

Sur la via Lemovicensis

Sur la credential du pèlerin de Compostelle au refuge Saint-Antoine de Pondaurat en Gironde.


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mardi 20 juin 2023
par  gs

Les saints Roch de Mar Roukoz à Dekwaneh (Liban)

Les saints Roch au monastère Mar Roukoz (Saint Roch) à Dekwaneh (Liban)