Saulieu

Saulieu est située dans le département de la Côte-d’Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Toponymie
Attestée sous les formes Siduo, « borne milliaire » ; Sidolocus au IIe siècle ; Sidiloucus ou Sidoloucum au IIe siècleéé ; Sedelaucus au IVe siècle ; Sidilocus au IXe siècle ; Sedeloco vico à l’époque mérovingienne ; Sedelocense en 722 ; Sedeloco en 877-879 ; Sedilocus en 1223 ; Saaleu en 1269 ; Saulieu en 1399.

Basilique Saint-Andoche

La peinture des portes en bois est un mélange d’ocre rouge et d’hématite de Bourgogne. La peinture des ferrures est à base d’oxyde de fer naturel noir et de blanc de titane (pigment non-toxique et très opaque).
Devant le porche, une sculpture en résine longue de 120 cm intitulée « Le grand Sommeil » du sculpter Pascal Masi (Lauréat du Prix sandoz 2011 : 1er prix de sculpture animalière en France)

La nef est de de tradition clunisienne (Saulieu, Autun puis Cluny) à trois étages et arc brisé pour les grandes arcades. Pour des travaux notamment de chauffage, le sol a été rehaussé de 1,80 m.

Le sarcophage mérovingien de saint Andoche est placé sous un autel en marbre, sculpté en 1950 par l’artiste bourguignon, Albert David.


Selon les hypothèses, les corps des trois martyrs de la ville de Saulieu, saint Andoche, saint Félix et saint Thyrse y furent inhumés.
Félix de Saulieu (†177), marchand de Saulieu qui reçut chez lui saint Thyrse et saint Andoche, ils furent tous trois martyrisés sous Marc-Aurèle en 177 à Saulieu (In Wikipédia)

Chœur du 18e siècle
Les Stalles

Du 14e siècle, elles sont décorées de figurines de l’école bourguignonne.

Chapelle dédiée à la Vierge
Chapelle dédiée saint Joseph

L’orgue de la Basilique de Saulieu est un instrument contemporain unique en Bourgogne.


Le buffet revêt une symbolique assez intéressante : il est à la fois symétrique et asymétrique à nos yeux (!) et comporte deux grandes tourelles de hauteurs différentes aux extrémités du buffet et une tourelle centrale dont le sommet est orné de symboles multiples. Ces symboles, lesquels ornent l’ensemble de l’instrument sont : la Sphère (représentant Dieu, la création du monde, la perfection), le livre de la Sagesse (interprétation bonne ou mauvaise des Ecritures), des Caractères dorés (partition de chant grégorien), d’autres Caractères symbolisent le contrepoint musical, le Disque (symbolisant l’union, l’auréole). Les couleurs sont : le bleu (ciel, principe universel), l’or (cadeau précieux honorant la musique), le rouge (enfer intérieur en opposition avec le bleu) ; les chiffres sont le un (l’individu), le trois (la Trinité), le huit (nombre d’anges portant le Trône céleste), le dix (la Création universelle) ; enfin le carré symbolise ce qui est terrestre, alors que le rond symbolise le ciel, par opposition au carré. (In www.orgues-et-vitraux.)

Vierge de Pitié : Pierre, calcaire : peint (polychrome), 15 siècle
Vierge de Miséricorde : Pierre, calcaire, 16e siècle


La Vierge Auxiliatrice intercède auprès du Christ en faveur de l’humanité, femmes et hommes de toutes conditions, qu’elle protège sous son manteau. (In fiche signalétique de l’église)

A gauche, Sainte Anne (Éducation de la Vierge) : Bois : peint (polychrome), 17e siècle
A droite, Vierge à l’Enfant : Pierre, calcaire, 16e siècle

A gauche, Vierge à l’Enfant dite de Madame de Sévigné : Pierre, calcaire, 16e siècle.


Statue donnée, selon la tradition, par la Marquise de Sévigné, qui y fit étape le 26 aout 1677 en allant à Vichy. (In fiche signalétique de l’église).
L’histoire raconte que Madame de Sévigné aurait copieusement arrosé le repas avec son équipage tant qu’ils versèrent leur voiture. (avoir bien bu et bien mangé ! dixit la Marquise dans sa correspondance avec sa fille). C’est pour se faire pardonner cette mésaventure que Mme de Sévigné fit sculpter une statue de la Vierge à l’Enfant (Vierge qui lui ressemble) pour l’offrir à la basilique. (In Wikipédia)

A droite, Vierge à l’Enfant : Pierre, calcaire, 16e siècle

A gauche, Vierge à l’Enfant : Pierre, calcaire : peint (polychrome), 16e siècle
A droite, Vierge en prière : Bois : peint (polychrome), 15e siècle

A gauche, le martyre de saint Andoche en 177.


Andoche, prêtre, disciple de Polycarpe évêque de Smyrne, est venu évangéliser la Gaule avec le diacre Thyrse, saint Bénigne (vers Autun), et saint Andéol (vers le Vivarais), et qui va subir le martyre en raison de sa foi, en 177 ou 178, dans la ville de Saulieu en Côte-d’Or dans le Morvan. (In Wikipédia)

A droite, Sainte avec un livre (Sainte Brigitte de Suède, 1302-1373) : Pierre, calcaire


Brigitte, fille d’un prince suédois, est née en Suède vers 1302-1303. Devenue veuve en 1344 et mère de huit enfants, elle fonde l’ordre du Très Saint-Sauveur et s’installe à Rome, où elle meurt en 1373. Elle est canonisée en 1391.
Sainte Brigitte est représentée portant un livre et tenant un cierge dans la main gauche, rappelant la cire brulante qu’elle laissait couler sur sa main en signe de mortification. (In fiche signalétique de l’église)

L’Adoration du Sacré-Cœur : Toile de Gabriel Revel, 1er quart 18e siècle

60 chapiteaux romans intacts du 12e siècle

Ces magnifiques chapiteaux sont d’inspiration botanique, animalière, de l’Ancien et du Nouveau Testaments, inspiration à partir de croyances anciennes ou de mythes. On remarque quatre chapiteaux particuliers : la Tentation du Christ, de l’Apparition du Ressuscité, de la Pendaison de Judas, de la Fuite en Egypte. Un autre chapiteau, nettement plus païen, dit du « pet » de l’ours, montre clairement l’annonce du printemps par un animal qui se redresse en s’éveillant, postérieur tendu… !

A gauche, chapiteau « Apparition du Christ »
A droite, chapiteau « Balaam arrêté par l’Ange »

A gauche, chapiteau « La fuite en Egypte »
A droite, chapiteau « Acanthes grotesques »


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